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Bîsmi Llah Ar-Rahman Ar-Rahîm
Salam Alaykoum, 

Mes larmes sont sorties malgré moi, je repensais tellement aux mots qu’elles m’ont dites, que je n’ai pas remarqué qu’une personne avait pris la parole.
***** : Maman nan dit pas ça, ça se fait pas, et vous les filles n’en rajouté pas, moi-même je t’ai pas entendu Loubna c’est bizarre nan ? 
Ma b-m : Firdaws soukti je dis ce que je veux encore depuis quand c’est ma fille qui me dit ce que ej peux faire ? 
Oui voilà Fifi avait pris ma défense, j’ai trouvé ça touchant, moi-même je n’avais rien dit et elle, elle avait pris ma parole pour moi.
Firdaws : Désolé mama, mais c’est un peu méchant quand même là
Moi : Non Firdaws, c’est bon c’est rien, elle a raison, khalti désolé vient t’assoir je vais te servir à boire et à manger.
A quoi bon aggraver la situation Firdaws, n’a pas à se disputer avec sa mère pour moi, ça reste sa mère après tout je ne veux pas être la cause d’un conflit aussi important.
Firdaws m’a regarder avec un air très étonné, Hanane aussi, ma belle-mère a pris place près de ses filles, comment elle était entré vous me direz, facile la maison n’était pas encore fermée à clé je le fait qu’avant de me coucher, je suis donc allé vers la cuisine préparer un thé et un café, j’ai apporté des gâteau, et j’ai essayé de ne pas montrer qu’a l’intérieur de moi c’était Bagdad, elle m’a brisé le cœur, et ses filles rajoute de l’huile sur le feu, je n’ai jamais compris la méchanceté gratuite, mais el hamd liLlah cette épreuve m’a montrée que j’avais une alliée de plus, Firdaws.
Quelques minutes après cette tempête, les garçons sont revenus
Yassine : Ah bah bravo ça mange sans nous !
Un vrai ventre sur patte celui-là, 
Hanane : Elle vient juste de servir Hasna, alors arrête tes accusations mahboul !
Yassine : Eh c’est bon j’ai dit ça pour rire hein ! 

Hanane était tellement à cran que c’est mon frère qui a tout pris miskin, mais ça va encore Hanane c’était contenue par rapport à la normale.
Le dernier entré dans la pièce fut Souley, quand il a vu sa mère il était vraiment étonné
Souley : Mama !! mais qu’est-ce que tu fais ici ? Il y’a quelque chose ?
A ce moment la ma belle-mère fut très embarrassée, qu’allait-elle bien pouvoir dire à son fils « écoute mon fils je suis tellement curieuse que j’ai voulu voir ce qu’il se passait ici, et par la même occasion agresser Hasna une nouvelle fois » non, non, impossible ! Je voyais bien de la panique dans ces yeux, j’ai donc pris la parole

Moi : Bah c’est chez son fils après tout, elle vient quand elle veut, et regarde tu la hchem là ta maman, en fait elle arrivait pas à tenir jusqu’à ce week-end pour te souhaiter ton anniversaire, elle t’aime tellement ta maman, et toi tu l’affiche comme ça, elle passe pour la maman poule maintenant même si son fils il a 24 ans.
Souley : Ah mama c’est trop mignon !! Vien dans mes bras, t’inquiète pas même si je grandi je suis toujours ton fils
Elle : Ah … euh …..oui,……. oui, t’es mon fils pour toujours même à 50ans !!!
Les filles ont été surprise de mon intervention, mais encore une fois je suis pas quelqu’un de mauvais je n’aime vraiment pas ça, qu’elle n’aille pas croire que je suis une abrutie finie qui se rabaisse devant elle, juste c’est sa mère celle qui lui a donner la vie, à mettre mon grain de sel je risque juste de me créer des problèmes car soyons honnête, sa mère passera toujours avant moi, moi je suis rien pour lui et même si il apprend la vérité et que il décide de lui faire la tête je ne pourrais pas supporter ça, la mère a une place trop importante en Islam je serai alors la cause d’un énorme péché pour Souleyman, non, non sans façon pour moi.
Moi : Asseyez-vous, je vais vous servir et apporter ce qu’il reste
Je me suis dirigé vers la cuisine et Hanane ma suivit
Hanane : A quoi tu joues là ? 
Moi : Bah à rien, pourquoi ? 
Hanane : tu plaisante j’espère ? Depuis quand des gens comme ça il mérite le respect stp ?? « Excuse-moi khalti nianiania », elle m’imitait avec un air niai 
Moi : Hanane, tu te rappel ce que j’écrivais souvent dans mes agenda en cours ? 
Hanane : Ouai , ouai que des rappels ou citations que tu aimais 
Moi : Oui, et tu te rappelles celle de Majed Ayoub ?
Hanane : Nan, nan t’en avais tellement !!
Moi : Bah ça disait ça : « Certaines personnes insistent pour t'offrir de bonnes actions en t'attaquant ou en médisant de toi. Laisse-les faire ! Il se peut qu'elles aient un surplus de bonnes actions à départir. » 

Hanane : Nan, mais je te comprends pas, comment tu peux rester zen, je suis a deux doigt d’exploser, Ma sha Allah t’as de la patience, moi à ta place la loubna et la vieille ça fait longtemps elle aurait manger une baffe !!
Moi : Non Hanane, ne fait rien stp, t’as réussi à être calme toute la soirée, c’est bon c’est la fin là, ne fait rien stp ma sœur 
Hanane : t’inquiète je vais rien faire, je suis désolé ma belle mais je préfère partir, parce que sinon tu vas avoir des problèmes à cause de moi et de ma bouche !! On se verra a deux c’est mieux, sans ces sorcières 
Moi : bon d’accord, tu m’appel quand t’es rentrée ma chérie, ok ? 
Hanane : Oui, oui pas de soucis, bon courage avec elles !
Moi : merci, t’inquiètes pas ça va aller (j’essayer moi-même de me convaincre avec ce mensonge)
Hanane partie et Aymen et Yassine aussi quelques minutes après, ensuite ma belle-famille aussi a levé le camp, juste après que je leur ai donné une belle assiette à chacun.
Cette soirée si bien commencer m’avait miné le morale en fin de compte, oui parce que en réalité je n’avais pas le cœur à la fête mais je me disait que pour ma sœur il fallait que je fasse des effort et organise cette fête, il ne fallait pas qu’on reste à se morfondre sur son départ, elle n’aurait pas aimé, mais là, cette soirée m’a juste violement conforté dans ce que je pensais, à dire que le vie sans ma sœur est une vie bien triste et que ça, ça ne changerai pas. 
Une fois seul Souley et moi, tout était vraiment calme, les bébés me manquait, j’avais appelé plus tôt dans la soirée ma mère, mais elle m’a ordonné de ne plus l’appelé, me disant de profiter de ma soirée, et qu’elle devait lui faire confiance, c’était quand même elle qui nous avait élevé elle savait s’y prendre.
Ma soirée je n’ai pas pu en profiter comme je le voulais, j’étais vraiment détruite, je rangeais l’esprit ailleurs, en pensant à ma sœur
Souley : et t’as quoi là ? en dirait t’es pas là
Moi : Non rien je suis fatigué et les petits me manque, j’aurais pas dû les laisser
Souley : mais t’inquiète pas ils seront là demain in sha Allah, profite repose toi cette nuit, et merci encore
Moi : Ouai… de rien, je vais dormir salam
Il m’a regardé un peu suspect
Souley : t’es sûr que ça va ? 
Moi : Oui, oui, je t’assure allé salam

Elle est partie en me laissant sa famille, ChroniqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant