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Bîsmi Llah Ar-Rahman Ar-Rahîm
Salamu’Alaykoum,


La question décisive, j’avais envie de lui crier « Jamais je n’aurais d’enfants dans mon ventre, Aymen. Tu comprends pas ? Ton pote ne m’aime pas, il ne me regarde même pas nos chambres son séparée tu pense vraiment que j’aurais la chance de connaitre les joies d’une femme enceinte ? Moi je ne le croie pas, la patience est une vertu mais la je crois bien que c’est peine perdue malheureusement. » Je lançais un léger regard a Souley qui baissait un peu les yeux, qu’allait-on répondre ? Ou plutôt qu’Allait-IL répondre.

Souley : Vas y Khey on a déjà les jumeaux c’est du travail 

Ouufff ça va il a réussi à s’en sortir c’est normale c’est Mon mari hihi. 
Parfois je me trouvais pathétique d’avoir des sentiments si fort alors que lui n’en aura jamais envers moi. Je le trouvais beau, fort, cultivé mais lui il me voyait seulement boudeuse et peureuse même si il m’avait dit que j’étais mignonne une fois. Mignonne ne veut pas dire belle, je suis mignonne comme Amira est mignonne à ses yeux. Ceêndant c’est moi qui ai choisi de vivre cette vie, on ne me l’a pas imposé on me l’a proposé et je l’ai accepté c’est le mektoub. 

Bref la soirée c’est finit et le ramadan suivait son cour. L’aïd approchais, Firdaws étais revenu du bled et elle m’aidait à faire des gâteaux grâce à ça on se rapprochait. Elle me racontait qu’elle avait rencontré son mari a 15 ans et qu’elle s’est mis jeune avec lui, ce n’était pas un voyou. Certes il trainait dans le quartier comme Souley mais ils ne sont jamais tombé dans le Haram et Al Hamd liLlah. 

Le jour de l’Aïd je me suis lever à 7 h00, j’ai repassé le qamis et les habits à Souley. Les petits se sont réveillés et je les ai fait tout beau. Moi j’ai mis qu’une simple djellaba noir et argent avec le hijeb noir et argent. J’ai préparé le café et le thé car ayant la plus grande maison tout le monde viendrait ici. On est partit Sali l’Aïd puis re-direction la maison. Franchement ce jour-là je n’ai pas arrêté entre servir les invité, gérer les innombrables enfants, garder un œil sur mes bébés, garder une certaine distante avec Rim et Saliha elle aussi présente. Je ne la supportais pas, elle n’arrêtait pas de regardé Souleymane mais heureusement qu’il n’était pas du tout réceptif. Un moment il est venu dans la cuisine, je me retrouvais donc seul avec lui. Je me suis même rappelé que je ne lui avais pas souhaité une bonne fête. 

Souley : ça va ? 

Moi : ça va Hamd liLlah et toi ? 
Souley : ça va aussi, je te vois même pas depuis tout à l’heure, rien que tu bouges de gauche à droite repose toi un peu ou alors t’as besoin d’aide peut être ? 
Moi : Je suis obligé de bien accueillir t’a famille n’est-ce pas ? Mais si tu veux m’aider garde un œil sur les enfants. 
Souley : Bah vas-y Nana si t’a besoin appelle moi et calcule pas Saliha et Rim si elles te font quelque chose tu me le dit. 
Il allait pour sortir lorsqu’il se retourna me regarda puis sourit, je baissais les yeux et retourna à mon travail lorsqu’il revint et me fit la bise. il sentait le musque et sa barbe était sculpté mais non rasé, il s’était coupé les cheveux et franchement il était beau. Avec ses belles dents blanches alignées, son teint encore plus bronzé et ses yeux gris transperçant. J’étais perdue, pourquoi m’avait-il fait la bise ? Je le regardais surprise
Souley : Aidek Mabrouk Nana. 
Moi : Euh…. Ibarek Fik. 
J’étais vraiment très contente qu’il me le dise et en plus il m’avait fait la bise. Toute la journée je n’arrêtais pas de sourire et je ne remarquais même plus Saliha bien qu’elle me lançait des regards de malade. Lorsqu’ils sont partit nous avons rendu visite à ma famille, mes tantes, mes oncles, mes cousins. On est ensuite allé manger dehors avec Aymen et Hanane et puis voilà, ce fut une assez belle journée je dois le reconnaître. 
La semaine passa assez bien, je recevais des visites de la famille et des amis de Souley pour l’Aïd et oui chez nous l’Aïd ce n’est pas qu’une journée. 
Un soir j’étais devant la télé seule avec mon paquet de kinder Country, je regardais un film hindou qui passait sur France O. C’est alors Souley était rentré de sa soirée avec Aymen et ses autres amis. Il est directement venu s’asseoir près de moi et m’a pris un Kinder Country. 
Souley : Tu regardes quoi ? 
Moi : Devdas 
Souley : C’est quoi ça ? 
Moi : C’est un film hindou 
Souley : T’aime bien les Pakat ? 
Moi : Les hindous c’est pas la même chose. 
Souley : Ils vendent quand même des marrons. 
Moi : Mais regarde chhh . 
Il s’est tût Wouuuhouuu Hasna a réussie à faire taire Souley. On a regardé jusqu'à la fin, j’avais les larmes aux yeux, c’était trop triste. J’ai reniflé et il m’a regardé choqué. 
Souley : MDRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR 
Moi : …..
Souley : HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA MDRRRRRRRRRRRRRRRR
Moi :…. Mais c’est bon. 
Souley : Oouhouuuhouuu, t’es sérieuse tu pleur à cause de lui ? Dev je sais pas quoi ? 

Moi : Mais il est trop henoune regarde comment ils sont et après à cause de la meuf là ils sont pas ensemble. 
Souley : Hhahaha quel il est henoune ? Moi je suis LARGEMENT plus beau que lui, et tellement je suis beau tu devrais pleuré juste quand je me fait mal. Mdrrrr
Moi : Mais ou, Mais oui…
Souley : Non mais quand même avoue que je suis plus beau que lui Nana, avoue !
Moi : Si tu le dit. 
Souley : Je le dit parce que c’est vrai !! 
Moi : d’accord. 
Souley : Bref, au faite je voulais te dire que demain je vais aller chercher mes parents en Espagne, vu qu’ils n’ont pas de voiture.
Moi : Euh mais tu y vas tout seul ? 
Souley : Ouais. 
Moi : Euh Bah ok. 
Il faut avouer que j’avais peur de le laisser partir seul sur la route, bien que ce n’était plus un petit enfant on ne sait jamais. En plus j’allais rester toute seule avec les enfants et je suis une grosse peureuse. Donc j’angoisserais pour lui et pour moi. Le lendemain il s’est préparé puis il a décollé vers 20 h00. Je me suis occupé des bébés, j’ai fermé la porte à clé et suis partit dormir dans le lit de Souleymane avec mes bébés près de moi. Il me manquait déjà, être dans son lit me permettais de le « sentir » et je gardais les petits près de moi étant donné que je suis loin d’être une grande courageuse, mais putôt la plus grosse des peureuses qui soit.
Je n’ai pas réussie à dormir cependant, les petits eux dormaient à point fermé, ils devaient bien dormir ces petits hafrite dans les draps de leur papas. Même moi je devais normalement dormir mais non rien. Je suis partit en bas me faire une tisane et je suis repartit avec mes petits parce que j’avais peur de resté toute seule en bas comme si c’était des petits qui pleur pour un jouet qui allaient me sauver contre un tueur. Alors que je lisais un livre en buvant ma tisane mon téléphone vibra. 
Sur l’écran le nom de « Souley » s’afficha, j’ai tout de suite paniqué et si il avait eu un accident que la sécurité avait récupéré son tel, si on l’avait kidnappé (Angoisse quand tu nous tiens). J’ai appuyé sur le bouton vert et ai rapproché le téléphone de mon oreille.
Moi : Allo ? 
J’avais la voix hésitante et une grosse boule dans la gorge, les mains tremblantes ainsi que la respiration saccadée 
**** : Allo …………….

Elle est partie en me laissant sa famille, ChroniqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant