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bîsmi llah ar-rahman ar-rahîm

salamu’alaykoum,

Souley : Tu sais habiba, tu m’as dit que je m’aimais…

Moi : Bah oui c’est vrai.

Souley : mdrr, et bah toi je t’aime encore plus que je m’aime 

Annn, trop mignon, je l’ai pris dans mes bras puis me suis endormie paisiblement attendant demain le jour où je pourrais lui parler…

Oui, ce jour où je pourrais lui parler après deux ans et demi de séparation, deux ans et demi qu’elle est partie déjà, deux ans et demi que je ne vois plus ses yeux vert foncé, deux ans et demi qu’elle m’a passé sa vie, deux ans et demi qu’elle est morte pour ses enfants, deux ans et demi qu’elle me manque, qu’elle manque à tout le monde ici. Oui, c’est bien elle et la seule, ma grande sœur Rania. Celle que j’aime tant, mon grand modèle, ma moitié, mon âme sœur, mon hob. Celle qui prenait toujours tout à ma place, celle qui restais avec ma mère à mon chevet quand j’étais malade, celle avec qui j’ai fait les 400 coups, celle que je voulais garder auprès de moi toute ma vie, mon bras droit, mon binôme. Je pourrais écrire des lignes et des lignes sur l’amour que je lui porte, sur l’admiration que j’ai pour elle. 

:: FLASH BACK ::

Ça y est c’est le jour J, le jour où Rania va partir chez son mari, le jour où elle ne partagera plus ma chambre, le jour où elle deviendra une femme qui devra s’occuper de son mari et de son foyer. Je la regardais dans sa robe blanche, son hijeb blanc, un maquillage léger mais magnifique, du henné dans les mains. Ma sœur avait les yeux pétillants de bonheur, des lèvres éclatantes de joie, des joues rouges de gêne, des mains tremblantes de stress. Je la regardais rabattre son voile en se regardant dans le miroir, je ne pu contenir mes larmes. Elles coulèrent une à une, gâchant mon maquillage et inquiétant ma sœur.

Rania : Habiba pourquoi tu pleur ? 

Moi : Tu vas me manquer….sniif.

Rania : Mais je ne serais pas loin mon cœur, je 

viendrais tout le temps vous voir.

Moi : Mais même….sniif

Rania : Haha, regarde assied toi.

Elle me prit par les mains pour m’assoir près d’elle sur son lit.

Rania : Toi aussi un jour ton prince viendra, toi aussi tu auras le droit à une belle robe blanche, toi aussi ton prince t’emmènera, toi aussi tu auras ton jour de princesse. Mais ne pense pas qu’un jour toi et moi on sera séparer. Même si on part habité à l’autre bout du monde, on restera liée pour toujours dans notre cœur. 

Moi : Je….t’aime Ranou

Rania : Oooo, mais moi aussi je t’aime Hasnou. 

Et puis on l’a emmené dans le salon, Souley est venu la cherché. Tout le monde était heureux, moi j’étais jalouse, oui jalouse de ce Souleyman qui avait l’audace de me voler ma sœur. C’est un peu bête mais disons que je ne voulais pas la partager, donc au début de leur relation je n’aimais pas beaucoup Souley ce n’est qu’après que j’ai sympathisé avec lui. 

Elle est partie en me laissant sa famille, ChroniqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant