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bîsmi llah ar-rahman ar-rahîm
salamu’alaykoum,

Allé comme d’habitude une connerie et ça passera, pourtant j’aimerais bien être sérieux pour une fois et lui faire comprendre, mais j’ai peur de lui faire peur justement
Bientôt peut-être …

#Dans la peau de Hasna# 

Souley : Mdr pas faux ! Allé debout j’ai faim moi tu veux que je t’aide ?

Moi : Non, non c’est bon tu es encore malade repose toi. 

Souley : T’es sure ? Profite que je veuille bien t’aider, ça arrive pas tous les jours 

Moi : Mm, bon si tu insistes, d’accord. 

Je me suis levé puis voir les petits qui dormaient toujours. Et bien dis donc c’est vraiment rare qu’ils ne se réveillent pas à 8 heure précise, je les ai laissé dodo pour qu’ils se reposent mieux. Je suis descendu pour faire le petit dej’. J’ai décidé de préparer des crêpes vue que les bébés dormaient encore. J’ai préparé la pâte en repensant a comment je m’étais réveillée. Avait-il fait exprès de mettre sa main sur ma taille ? Je dois rêver il n’a surement pas fait exprès. En ce moment j’espérais trop qu’il se passe quelque chose entre nous mais je sais très bien que je perds mon temps. Moi je l’aime et vous le savez juste quand je le voie j’ai des papillons dans le ventre, juste de penser à lui me donne le sourire. 

**** : Pourquoi tu souris ? 

Moi : Ah Souley, je pensais que tu étais repartie dodo. 

Souley : Non je t’ai dit que j’allais t’aider, Souley n’a qu’une parole mdr. 

Moi : T’es vraiment pas normale. 

Souley : Tu parles de normalité mais c’est toi qui souriais toute seule mdr. 

Moi : J’ai juste la pêche, c’est tous. 

Souley : T’a la pêche parce que je t’aide. 

Moi : Mais oui. 

Et ce grand fou il a souri de toutes ses dents ce qui m’a fait encore plus sourire à mon tour. Il m’a regardé et a ri Ok, il doit surement ce foutre de moi avec ma tête du matin. Je continue ma recette pendant qu’il était adossé au mur. Pourquoi les garçons tiennent-ils toujours les murs ? Même quand ils ne sont pas en bas des blocs ils se tiennent aux arbres, aux murs de la maison, aux encadrements des portes, franchement faut qu’on m’explique. 

Souley : Bon on fait quoi ? 
Moi : Bah là je vais faire des crêpes. 

Souley : Ah hella, j’aime trop les crêpes ! 

Moi : Moi aussi. 

Souley : Ah t’a les mêmes gouts que Souleyman haha. 

J’ai ri et il a décidé de mettre la main à la pâte, on a bien rit parce que monsieur se vanter d’arrivé a retourné la crêpe alors que moi je n’y arrive pas. Les bébés ce sont levés et je les ai mis devant les dessins animé avec leurs biberons comme d’habitudes. On a posé les crêpes puis on a déjeuné avec les bébés. Cette scènes étais simplement magnifique, une petite famille. 

A la fin du déjeuner il m’a aidé à débarrasser puis a disparu en haut. J’ai fait les tâches ménagères comme à mon habitude. Les enfants jouaient dans la salle avec des jouets et moi j’ai mis de la musique. Souley est redescendu tout bien habillé. 

Souley : Nana je vais aller voir ma mère, ça fait longtemps que je ne l’ai pas vue 

Moi : Tu es sur ? Tu es quand même encore malade.

Souley : Ne t’en fait pas ça va mieux. Je vais aller voir ma mère et quelque potes puis après on va voir tes parents ? 

Moi : D’accord. 

Souley : Les enfants venez faire bisous à papa.

Ils sont venus en courant dans ses bras et il les a couverts de bisous, olalala j’aimerais mien qu’il me fasse des bisous moi aussi. 

Souley : Bon à tout à l’heur les enfants.

Amir : Papa tu fais pas bisou à Maman ? 

Souley : Mais nana c’est pas un bébé. 

Amira : Y alors ? Papa fait bisou à Nana. 

Moi : Non c’est bon les enfants. 

Eux : Bah je boude. 

Ils ont croisé les bras et on fait la bouche en cœur, c’était tellement mignon que je voulais moi aussi les bombarder de bisous. Je voulais aussi qu’ils continuent à bouder afin que Souley me fasse un bisou, allez Amira regarde droit dans les yeux ton papa et montre lui que t’es pas contente. 

Souley : Bon d’accord, d’accord. 
Il s’est approché de moi et m’a fait un petit bisou sur la joue gauche, alalala c’est le DEUXIEME bisous haha, le premier était sur la main, le deuxième sur la joue et le troisième ? Alalala mon cœur battait la chamade et les papillons se multiplièrent dans mon estomac. Il m’a regardé dans les yeux mais j’ai baissé les yeux tellement j’avais honte. J’avais peut-être laissé transparaitre les sentiments que je prenais toujours soin de cacher. 

Amira : Voilaaaaa ! 

Il est sorti en lançant un dernier bisou a ses enfants. Pendant le reste de la journée j’étais contente, pour un bisou mdr. J’ai rangé la maison comme d’habitude et comme j’ai finit plus vite que d’habitude et que j’avais mis les petits au lit, j’ai décidés d’appeler ma grand-mère. Et oui je l’appelais de temps en temps mais ça faisait longtemps que je n’avais plus demandé de nouvelle, en plus nos conversation était souvent coupé à cause du réseau ou autre, de plus Souley a installé l’appelle vers les fixe en Algérie gratuit. Passons, j’ai composé le numéro puis on m’a répondu, c’était mon oncle j’ai demandé ma grand-mère.

Henna : Allo ? 

Moi : Allo Salam Henna  Bonjour grand-mère)

Henna : Salam Benti  ma fille) ça va ? 

On a parlé un peu, enfin je demandais des nouvelles et elle me répondait, et vice versa. Bien sûr nous n’avons jamais eue le temps d’aborder le sujet de Souley mais là elle n’a pas hésité à me demandé ce qui en était

Henna ; Et avic Souleyman ça va ? 

Moi : Bah oui ça va Henna. 

Henna : Ci pour quand li bébés. 

Moi : Oh non Henna tu sais très bien que c’est compliqué

Henna : Quoi ? Après 3 ans de mariage il ne t’aime toujours pas ? 

Moi : 2 ans Henna, et je ne sais pas. Bah c’est mieux qu’avant en plus je me suis expliqué avec ma belle-mère je ne sais pas si yemma te l’a dit.

Henna : Oui, oui elle me l’a dit. Mais avec Souleyman il ne se passe toujours rien ? 

Moi :….

Henna : Mais ça se passe comment ? 

Moi : Je ne sais pas Henna ces derniers temps je l’aime plus. Il est à l’aire de vouloir se rapprocher de moi. La dernière fois quand on est partit chez yemma que y avait Farid et bah il arrêtait pas de me surveiller. Il était malade et m’a demandé de dormir à côté de lui et quand je me suis levé il avait son bras autour de moi. C’est normal ? Il arrête pas de me taquiner, de se moquer de moi, de jouer avec moi. 
Je lui aussi fait un topo de tous ce qu’il c’était passé ses derniers mois

Henna : Oulalalala Ti si ton père quand il i tombé amoureux de ta maman, il arrité pas de se moquer d’elle, de jouer avic elle. 

Moi : Mais non c’est IMPOSSIBLE que Souleyman tombe amoureux de moi henna.

Henna : Et pourquoi si impossible ? Allah est le seul à connaitre ce que cachent les poitrines. 

Moi : Je sais Henna, mais Souley ne m’aimera jamais. Je suis juste celle qui garde ses enfants et la sœur de sa femme.

Henna : Aujourd’hui devant Allah tu es sa femme. Mis le toi dans ta tête Hasna, tu n’es plus sa belle-sœur, tu es sa femme. Tu portes son nom de famille et tu éduques ses enfants et c’est toi qui va lui donner ses autres enfants. 

Moi : Oui j’élève ses enfants, oui je porte son nom mais non jamais je n’aurais d’enfant, jamais il ne m’aimera comme il a aimé Rania. 

Henna : Il ne faut pas dire jamais. Tu penses que s’il te regardait quand y avais Farid c’est parce qu’il en avait envie. La, la (non, non) il te surveillé pour pas que tu lui échappe, comme quand il t’a pris par la taille quand vous dormi, ou quand vous avez rendu l’accueil jalouse, ou quand il ta acheté la bague, ou quand il ta prit à l’hôpital, ou quand il a bu le médicament pour pas que tu boude, ou quand il a dit t’étais belle devant son père.

Moi : Mais non, non Henna il a joué la comédie avec Farid, il n’a pas fait attention quand il m’a pris par la taille vue qu’il dormait, il a voulu rende jalouse la femme de l’accueil par rapport au petit, il m’a acheté une bague parce que c’était mon anniversaire, il m’a pris à l’hôpital parce qu’il n’avait pas le choix, il a bu le médicament pour guérir et il m’a dit que j’étais belle parce que son père a insisté. 

Henna : Je peux te donner d’autre exemple, je ne suis pas à cour mais je te connais tu trouveras toujours un mot à dire. C’est ça ton problème Hasna, tu réfléchis trop, pourquoi tu ne vas pas lui parler, pourquoi tu n’essayes pas de lui plaire par exemple. Pourquoi quand il rentre du travaille tu ne t’habille pas bien et te coiffe pas bien. Pourquoi tu ne prends pas les devant ?

Moi : Oh non, non Henna je vais le mettre mal à l’aise, imagine si il savait que je l’aime. Nos relations vous devenir compliqué, il ne va plus vouloir me parler et sera distant je ne veux pas. 

Henna : Et alors, qui ne tente rien n’a rien. Et puis crois moi, j’ai de l’expérience Hasna, je sais que Souley t’aime. Mais toi tu l’aime ? Parce que la tu voies tout en noire, on dirait que tu n’es pas sur des sentiments

Moi : Non Henna je l’aime, Wallah je l’aime tellement, je veux juste qu’il soit heureux, je ne veux pas le mettre dans une gêne. Mais je te jure que je l’aime, j’ai toujours envie d’être à côté de lui, j’aimerais qu’il m’aime mais j’ai peur. 

Henna : Voilà met-toi sa dans la tête omri, dis-toi que tu l’aime et que tu l’aimeras toujours ; que tôt ou tard il t’aimera n’est pas peur d’assumer ton amour. Tu à le droit benti c’est TON mari, tu as le droit il n’y a rien qui t’empêche de l’aimer Hasna. Tu as droit de dire que tu aimes ton mari. 

Moi : Mmm

Henna. Je vais te laisser ma fille mais dis-moi tu aimes qui ? 

Moi : J’aime mon mari ?!

Henna : Ton mari qui ? 

Moi : J’aime mon mari Souleyman.

Henna : Haha voilà allez benti Beslama ton oncle m’appelle.

Moi : Merci Henna bisous.

J’ai raccroché le sourire aux lèvres, ma grand-mère à raison, j’ai le droit. Comme il a dit hier j’étais « sa femme » donc j’ai le droit de dire que je l’aime. Oui j’ai le droit de le dire à tout le monde sauf au principal intéressé. J’ai tournée de la tête vers l’entré sentant un regard sur moi, je l’ai vue, ça fait longtemps que cette personne est là ? A-t-elle entendu ce que j’ai dit ?

Elle est partie en me laissant sa famille, ChroniqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant