bîsmi llah ar-rahman ar-rahîm
salamu’alaykoum,
Les larmes coulaient doucement sur mon visage, je sens des pas venir et se rapprocher de plus en plus vers moi, je l’ai aussi senti s’accroupir derrière moi pendant que je pleurais, puis me prendre par les épaules pour enfin me serré fort contre elle ....
Cette personne n'étais autre que lui, mon petit frère qui est devenu un homme, mon Yassine [MOUAHAHA, vous n’avez pas deviné ♥]. C'est fou comme il a grandi, je ne suis qu'une crevette par rapport à lui alors que quand on était petit il atteignait à peine ma taille. Je me suis enfouit dans ses bras et j'ai fermé les yeux. Fermer les yeux pour réfléchir, réfléchir à mon enfance. Etant enfant j'étais toujours la petite folle qui faisait rire tout le monde, la maladroite, la petite boule de joie.
Ces pensées me firent sourire, et même rire. Je me rappelais des bêtises que Yassine et moi faisions, pourtant Ranou prenais toujours tout. C'était la sœur, la fille, la copine, et la femme que tout le monde rêvais d'avoir. Je n'abuse pas du tout, ma sœur en plus d'être calme, douce et généreuse, était aussi instruite. Elle a eu son bac Scientifique et était partit en école d'infermière. Elle était aussi très belle, les yeux vert foncé comme je vous l'ais dit, de long cheveux doux et soyez de couleur brun, une peau blanche, une taille fine mais bien formé. Ma sœur je l'aimais, je l'aime et je l'aimerais toujours, et Yassine pareil.
Yassine: Pourquoi tu rigole, sale folle.
Moi: Mdrrrr, je repensais à quand on était petits.
Yassine: A ouais, des vrais petit sheitan.
Moi: Ouais mdrr. Mais tu fais quoi là en faite ?
Yassine: Ta belle-mère nous a invités à venir ftour chez vous, et on repart.
Moi: Oh, non déjà, vous restez même pas une journée entière ?
Yassine: Bah oui, mais toute façon il reste que quelque jours avant l'Aïd on se reverra. Bon vas y viens on y va, Sukeyna et Souleyman nous attendent mdr.
Moi: Oui…
Yassine: Et Hasna, faut que tu arrêtes de pleurer, tu ne lui as pas volé son bonheur elle te l’a léguée c'est différents. Elle a placé sa confiance entre tes mains, elle savait que tu en étais capable, elle le savait. Ne pense pas que tu lui a volé son bonheur car son bonheur fait partit du tien.
Il m'a pris par la main et nous sommes sorti de la moukabra, j'ai lancé un derniers regard vers la tombe de ma sœur. Yassine à raison, je ne dois pas garder en moi cette culpabilité, il avait parlé avec tellement de sagesse. J’étais tellement fière. Mon frère était devenu un homme dans toute sa splendeur. Autant physiquement que mentalement.
Arrivé près de la voiture, Su' a couru vers moi et m'a pris dans ses bras. Franchement elle m'avait manquée cette hegouna (idiote). On est tous monté en voiture pour un petit tour improvisé au marché. C'était vraiment bien, on n'arrêtait pas de rire, de s'amuser. Le soir nous sommes rentrés peu avant le Ftour et j'ai vu ma maman et mon papa. Même ma grand-mère était venue.
Tous ont sauté sur les petits -ok je n'existe pas mdr-, je les ai embrassé. Je suis ensuite partit aider à la cuisine, on a mangé et comme tous les soirs, tout le monde était partit à la mosquée, même moi j'y suis allé. De la mosquée mes parents ont dû partir, la route était longue et ils ne voulaient pas rester dormir ici. A notre retour Souley m’a pris dans une petite ruelle, notre ruelle. Il m'a embrassé, re-embrassé puis re-re-embrassé. J'ai dû mettre fin à tout ça, non pas que ça ne plaisait pas, c'est juste qu'ils devaient surement s'inquiéter de notre absence, et en plus les petits étaient chez Rizelaine, la pauvre je ne voulais pas la déranger.
Moi: C'est bon hayati, ils doivent surement s'inquiéter.
Souley: Mdrr, tu crois vraiment avec tout le monde qu'on est ils vont s'apercevoir qu’on n’est pas là ?
Moi: Non mais quand même, en plus j'ai laissé les petits chez ta cousine, elle a autre chose à faire que les garder tu ne croît pas.
Souley: Ne t'en fait pas pour ça et suit moi.
Moi: Où ça ?
Souley: Je te kidnappe pour la nuit ma chérie.
Mais où allait-il bien m’emmener ?