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Bîsmi Llah Ar-Rahman Ar-Rahîm

Salamu’Alaykoum,

On a grimpé dans la voiture, la voiture qui me menait vers cette soirée qui s’annonce –selon Hanane- catastrophique, le sera-t-elle pour tous ? Que va-t-il se passer ? La voiture arrivée et le pied posé mon cœur bat à toute allure, par la peur de me voir humilié. Je fais ça pour toi Souleymane…

Arrivé à l’intérieur je fus vite séparée de Souley, à mon grand regret j’étais du coup seule face à toutes les femmes de la famille, Souley lui était parti vers la tables des hommes dans le second salon, tandis que moi donc j’étais avec les petits entourée de ma b-m, mes b-s, et les tantes et cousines de Souley, il a fallu que je fasse le tour de toutes cette grande assemblée, je me forçais à être la plus souriante et courtoise que possible malgré ma grande appréhension.

J’avais décidé de m’installer avec les petits un peu à l’écart, car je sentais bien que j’étais de trop, la seule à me parler lors de cette soirée est Firdaws, et encore on n’était pas réellement proche on s’était parlé que très peu en un an finalement, mais elle faisait des efforts de temps en temps elle me posait des petites questions sur les petits, ou mon quotidien, histoire que je ne serve pas de décor uniquement je penses.

La soirée était juste interminable, les minutes me paraissait être des heures, à l’heure du repas j’ai voulue aider à servir, j’en avais marre de servir autant qu’une plante verte, mais la cousine de Souley, Saliha, a pris la parole :

Saliha : Nan c’est bon toi reste assise, je vais le faire

Moi : Mais non ça me dérange pas de le faire ( la voix de Saliha me disait quelque chose étrangement)

Saliha : Nan je t’ai dit, je vais le faire occupe-toi de tes affaires c’est mieux

Moi : comment ça, je veux juste aider tu sais, je sers à rien assise dans mon coin

Saliha : tu sers à rien tout court ouai !

Moi : Pardon ? 

Saliha : fait pas la fille choquée stp, tu m’as bien entendu, depuis tout à l’heure tu me stress en vrai

Firdaws : Hey Saliha calme toi, qu’est-ce que tu as? Ça se fait pas de parler comme ça !

Loubna : Mais nan Firdaws t’abuse là, laisse la parler elle a raison en plus

Rim : Ouai elle a raison, je pense comme Saliha moi

J’étais complètement abasourdie, elles se mettaient à plusieurs pour m’humilier devant toute la famille en plus, l’horreur, je ne savais pas quoi faire, je ne voulais vraiment pas répondre, l’idée de leur accorder des Hassanettes me dérangeait encore plus que leurs paroles, qui étais quand même, il faut le reconnaitre, assez blessantes.

Rim : Et toi Firdaws pourquoi tu prends sa défense, tu pensais la même chose que nous, alors fait pas la gentille maintenant

Firdaws : Nan mais là vous allez trop loin les filles, ok je voulais pas de ce mariage mais maintenant c’est fait ça sert à rien de faire comme ça Souley il l’a choisie, on a rien à dire

Saliha : Sauf que Souley, il devait être pour moi, et elle, elle lui a sauté dessus dès que sa sœur est morte !

Moi : Hein quoi ?? 

Saliha : Nan mais tu m’as entendue Khalti elle voulait que ça soit moi qui me marrie avec lui et toi là tu t’es jeté dessus ! pff 

Moi : Mais faut arrêter je me suis pas jeté dessus, puis si il était « à toi », il aurait dû te choisir, j’y suis pour rien moi, ça sert à rien de me parler comme ça

Firdaws : Oui voilà Saliha t’as tenté pleins de truc, même une fois marier, ça a pas marcher, donc khlass !

Saliha : Mais elle le mérite pas ton frère, regarde elle s’en fou de lui j’ai essayé de la rendre jalouse mais wallou, franchement je comprends pas pourquoi il est avec

Loubna : A qui le dis-tu !

Moi : Comment ça me rendre jalouse, je te connais pas, je viens de te rencontrer

Saliha : C’est moi la femme a qui t’as parlé au tel, celle à qui t’as raccrochée sale mal élevée, tu te souviens surement je voulais parler à Souley, mais je suis tombé sur toi et bon ça t’as rien fait que une femme veilles lui parler, tfou tu le mérites vraiment pas !

Loubna : Mais trop ! (toujours là pour le petit commentaire elle ne ratait pas une miette)

J’étais juste médusée, mais vraiment, dans quelle famille je suis tombée, voilà pourquoi sa voix me disait quelque chose, le ton commencer à monter de plus en plus enfin Saliha montais de plus en plus en pression, avec Rim et Loubna qui tenaient le rôle de commentatrices, tandis que ma b-m et ses sœurs ou b-s étaient les spectatrices, enfin plus pour longtemps

Firdaws : Allé taisez-vous, franchement c’est pas le moment, vous avez quoi ce soir sérieux ? 

Rim : Je te l’ai dit arrête de prendre sa défense, c’est nous ta famille pas elle

Firdaws : Oui mais….

Ma b-m : Voilà, vouq avez vu cette fille elle apporte rien de bon à ma famille, jamais mes filles elles se sont disputées, et depuis qu’elle est venue les problèmes ils commentcent, yen a marre ! Moi je te le dis je voulais ta fille, au moins elle est sage elle, elle apporte pas les problèmes comme elle 

La tante de Souley : Oui c’est vraie ma fille à moi elle fait jamais les problèmes el hamd lillah

Ma b-m : Voilà, toi Hasna t’es pas pour mon fils, t’es pas une fille bien, tout le monde parle de toi, je voulais pas de toi moi, je sais pas pourquoi mon fils il t’a choisi, je crois tu lui as fait du shour ! Tu es mauvaise, les gens ils l’ont dit, pour qu’une fille elle prenne le mari de sa sœur elle doit pas être normale ! Mon fils il mérite une vraie femme, pas toi, toi t’es encore une enfant et tu veux t’occuper de mes petits-enfants… pff, tu apportes la honte à ma famille avec ce mariage !! Et même à ta famille ! Ta sœur Allah y rhama elle doit pas être bien de voir ce que tu fais ! Tu as pris son mari ! Allah yehdik !

Je venais de me prendre une rafale de coups, enfin pas physique mais moral, c’est pire, j’entendais tous ces reproches, ces cris, les petits près de moi aussi étaient perturbés, tous ces cris leurs ont fait peur, ils pleurais mes petits bout, mais bon j’étais pas mieux je faisais la même chose, quel tableau tragique, nous en pleur face aux attaques sournoises de toutes ces femmes, comment pouvaient-elles être aussi dures ? 

Après la magnifiques monologue tranchant de ma b-m, je ne savais quoi dire, elle avait été trop loin, vraiment elle m’avait poussé à bout, j’étais à bout

*** : STOP ! CA SUFFIT !

Elle est partie en me laissant sa famille, ChroniqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant