bîsmi llah ar-rahman ar-rahîm
salamu’alaykoum,
Je l'ai pris dans mes bras et je lui ai déposé un doux baiser, j'ai eu un grand honneur, Il a lâché sa femme de toujours, La Play, pour moi. Après ce baiser il ne m'a donc plus lâchée de la soirée...
Voilà, on allait au bled. J’étais vraiment très, très contente. J’ai tout préparé aux moindres détails, j’avais dévalisé chaque magasins, avais tout acheté les crèmes solaires, les tenues d’été, les cadeaux, enfin tout acheté pour passer d’excellente vacance. Sukeyna était revenu de Turquie car elle s’ennuyait et puis elle et Yassine s’étaient mis d’accord pour aller passer les vacances en Algérie. Conclusion, on allait prendre la route ensemble, c’était vraiment trop bien. Ce qui est moins bien c’est que nous allions partir pendant le ramadan et donc passer au moins 2 jours à jeuner en voiture. Hanane elle était vraiment dégoutée de ne pas pouvoir venir au bled, Aymen avait réussi à avoir une semaine de congé mais il avait décidé de resté en France.
Le jour J était arrivé, on venait de finir de ranger la cuisine avec Su’ et Hanane, les garçons eux terminaient de charger les voitures. J’étais excité comme une puce, on aurait dit une petite fille, on aurait dit Amira puisqu’elle aussi était excité. Je leur ai mis des habilles confortable et moi une simple djellaba de maison pour ne pas avoir trop chaud. On allait décoller… enfin ! J’ai pris Hanane dans mes bras et cette grosse bagra a pleurée, c’était trop mignon, et pour finir Sukeyna et moi on l’a suivit.
Yassine : Mais c’est quoi ces filles sérieux ?
Souley : Mdrr, elles pleurent quand elles sont tristes et heureuses. Hasna tu veux qu’on reste ?
Moi : Non….snif !
Souley : Bah pourquoi vous pleurez ?
Su : Parce que …..Nouna elle vient pas !!
Aymen : Mdrrrrrr, mais on ira l’année prochaine In Cha Allah.
On les a laissé se moquer de nous et on a continué à se câliner et pleurer. On a par la suite, avec beaucoup de mal, prit la route. Bon je pense que vous devez me connaitre maintenant, j’aurais bien voulu tenir compagnie à Souley mais je me suis endormie. Je n’aime pas regarder la route quand je suis du cotés passager. Passons, on a décollé à 3 heure du matin, à 16 h on est arrivé à Montpellier où on avait pris une chambre dans un hôtel pour une nuit et pour prendre le ftor (repas). Ça c’était super bien passé, on s’est réveillé à 3h00 du matin, nous avons prié le fajr et vers 17 h00 nous étions au port d’Almeria. On a fait le voyage en couchette, le lendemain on s’est tous faits beaux puis le bateau est entré au port.
J’étais tellement heureuse, oui heureuse. Je revenais aux sources, chez ma grand-mère, celle que j’admire, que j’aime plus tout, qui a toujours su me conseille. Celle qui m’a toujours soutenue et aider, je l’aime ma grand-mère. Je suis heureuse de venir sur ma terre enfin épanouie et aimée. Cette terre sur laquelle j’ai pris conscience de mes sentiments envers Souley. J’étais vraiment heureuse et cela se voyait sur mon visage je ne faisais que sourire.
On avait passé la douane et 10 minutes plus-tard on était devant la maison de ma grand-mère. J’ai pris Amira, Souley Amir et on est montée accompagner de Yassine et sa femme. On toqua à la porte et ma mère vint nous ouvrir, elle fut très surprise. Et oui on en n’avait parlé à personne de notre arrivé pour rendre les retrouvailles encore plus magiques. On s’est tous pris dans les bras les uns les autres, j’ai pris ma grand-mère pendant au moins 10 minutes dans mes bras, je pleurais de joie. J’étais tellement contente de la retrouver elle m’avait manqué. On s’est assise entre filles pendant que les garçons eux étaient sur la terrasse.
Henna : Sukayna tu es tris belle ma cha Allah, Yassine à bon gout
Su : Merci Khalti. –toute rouge-
Henna : Ma cha Allah, tes yeux olalala.
Vous l’avez compris elle est littéralement tombé amoureuse d’elle haha, on a continué à parler, comme d’hab les enfants étaient chez la famille, je ne les ai pas vu de la journée. Souley et les garçons étaient je ne sais où avec mon père. Nous on préparait le ftor. On a mangé tous ensemble dans la joie et la bonne humeur, je voyais que ma grand-mère ne cessait de me regarder moi puis après Souley tout en souriant. A la fin du repas tout le monde est partit au Tarawih sauf ma grand-mère et moi, elle parce qu’elle ne voulait pas et moi pour garder les enfants pour ne pas qu’ils dérangent.
Henna : Ewa habiba je vois que ça va mieux.
Moi : Ooo, ouii Henna, je suis tellement heureuse, tu m’as manqué.
Henna : Mdrr, mais je ne parle pas de moi. Je parle avic Souleyman.
Moi : Eh bien oui ça s’est arrangé. Tu sais tu m’as vraiment fait réfléchir, j’avais tout délaissé, mes enfants, mon mari, ma maison et ma famille. Je m’étais enfermée sur moi-même, mais maintenant ça va.
Henna : C’est bien. Tu sais ce soir j’ai vu…
Moi : Tu as vu quoi ?
Henna : J’ai vu comment Souley te regardais. Il a les yeux remplis de hob (d’amour) pour toi, quand il te regarde il sourit, il la hedok (ceux-là) les petites étoiles dans les yeux. Il t’aime habiba, et toi aussi.
Moi : Mm, oui. –tout gênée-
Henna : Et c’est pareil pour Yassine et sa femme, ils sont vraiment beaux ensemble. Eux aussi ils s’aiment beaucoup. Et elle c’est vraiment bent familia (une fille de bonne famille)
Moi : Oui c’est vrais ma sha Allah, elle est vraiment bien.
On a continué à parler, et à un moment elle me demande comment Souley est au quotidien, s’il est gentille avec moi, s’il est fenians, calme.
Moi : Hahaha, Souley est comme un grand enfant henna, il dit toujours qu’il est beau que c’est le meilleur et tout. Il est gentil et vraiment généreux
Henna : Haha, tu sais les hommes sont comme ça ma chérie, c’est des enfants toute leur vie.
On a continué à parler comme ça jusqu'à que toute la famille revienne, Su’ m’a dit que Souley voulait me voir et qu’il m’attendait derrière la maison. J’ai mis les enfants dans notre chambre de vacance qui comportais elle aussi un lit deux places et des petits lit pour bébés. Je suis descendu et j’ai donc rejoins mon chéri, il était adossé sur un petit muret. Je me suis mis en face de lui, il m’a pris les mains pour me tirer dans ses bras.
Souley : ça va ?
Moi : Oui et toi ?
Souley : oui merci.
Moi : Merci encore Souley, je …..
Il ne m’a pas laissé finir que déjà il s’accaparait mes lèvres, je lui ai rendu son baiser. Plusieurs baiser ont suivis par la suite, on est quand même resté longtemps collé l’un à l’autre, et ça ne me déplaisais pas du tout mdr. Il m’a relâché les lèvres mais m’a serré davantage dans ses bras.
Souley : Tu sais hobi, on va pas resté toute les vacances ici hein.
Moi : Oui je sais chéri.
Souley : On partira dans 3 jour in sha Allah, j’ai prévu d’acheter un terrain pour construire notre propre maison près de chez mes parents, t’en pense quoi ?
Moi : Oui, c’est mieux qu’on est notre propre maison ici, avec les enfants et tout.
Souley : Ouais c’est ce que je pensais aussi, des voisins m’ont proposé un terrain à côté de la plage.
Moi : Ooo, ouiiiii, juste à côté de la mer hella.
Souley : Anlala, une vrais gamine mdrr.
Moi : Mais non c’est toi mon bébé.
Il a souri de toutes ses dents, après quelques baisers échangés ont est rentré à la maison. Les 3 jours ce sont très bien passé, il était temps pour nous d’aller chez ma belle-famille. Là-bas aussi l’accueille fut très chaleureux de la part de tout le monde, ma belle-mère était aussi étonnée de nous voir. J’ai revu Rizelaine, elle m’a annoncé qu’on était venu la khtob et que son mariage avait lieu après le Ramadan. Heureusement que Souley m’a prévenu avant notre départ pour prévoir une tenue de mariage pour nous quatre. Le soir même on s’est allongé dans le lit, ce lit dans lequel nous avons dormis il y a deux ans de cela. Cependant il y a deux ans de cela, il ne me serrait pas dans ses bras, il ne me faisait pas de compliment, on était très éloigné.
Souley : Et dire qu’il y a deux an on a dormi dans ce lit marié mais en ayant aucun sentiments l’un envers l’autre.
Moi : Oui, enfin pour toi.
Souley : Comment ça ?
Moi : C’est lorsque tu es venu me chercher chez ma grand-mère que j’ai réellement pris conscience de mes sentiments.
Souley : A oui ?? –complètement choqué-
Moi : Oui.
Souley : Mais en même temps je comprends que tu sois tombé sous mon charme en premier, après tout je suis un beau-gosse, hein c’est normal.
Moi : Haha si tu le dis.
Souley : C’est que c’est vrai. Habiba sa te dit qu’on aille à Alger prendre un week-end que tous les quatre ?
Moi : Han oui, ça serait trop bien. Mais après l’aïd.
Souley : Oui t’inquiète. Tu sais mon cousins est gérant d’un hôtel là-bas, il m’a invité à venir moi et ma petite famille.
Moi : ça va être trop bien.
Souley : Bah oui ça ne peut-être que bien vue que je serais là haha.
Moi : Tu t’aimes vraiment toi.
Souley : Bah c’est vrais que je suis beau, la preuve tu es tombé amoureuse de moi au bout de 8 mois.
Moi : Oui…
Souley : En gros je t’ai fait galérer quand même, désolé hobi.
Moi : C’est pas grave, le principale c’est qu’aujourd’hui tu me combles et tu me rends heureuse.
Souley : Tu sais habiba, tu m’as dit que je m’aimais…
Moi : Bah oui c’est vrai.
Souley : mdrr, et bah toi je t’aime encore plus que je m’aime
Annn, trop mignon, je l’ai pris dans mes bras puis me suis endormie paisiblement attendant demain le jour où je pourrais lui parler…