bîsmi llah ar-rahman ar-rahîm
salamu’alaykoum,
Je regardais mes petits dormir et je me suis surprise à imaginer qu’une nouvelle petite tête serait parmi eux, à dormir comme un loir, comme mes petits anges le font actuellement, cette pensée m’a fait sourire, Hasna une nouvelle fois maman ? Mais cette fois-ci autrement, est-ce possible ?
Quel va être ma vie ? Comment tout ceci va se passer ?
Bien je l’espère, mais ça, ça reste à voir
Les jours passais et j’essayer de me forcer à manger pas pour moi, mais pour le petit ou la petite qui devait grandir en moi. Hanane est aussi venu me voir depuis le temps que je ne l’avait vu, elle ù’a encore une fois conseiller de revoir Souley, ses discours se faisaient répétitifs c’est temps-ci :
« Hanane : Hasnou ma belle il faut que tu lui parle t’es pas sérieuse, tu vas pas rester comme ça chez tes parents a vie !
Moi : Non Hanane je veux pas ça servirait à quoi, il m’aime pas, il m’aime pas, ça va pas changer Hanane
Hanane : Mais pourquoi tu dis ça, arrête c’est n’importe quoi, en plus il a pas dit qu’il t’aimait pas ça veut rien dire ce qu’il a dit et puis en plus c’était pendant une dispute, il devait pas e penser
Moi : Nan Hanane quand t’es énervé, tu réfléchis plus, du coup tu mets plus de barrière devant ce que tu penses réellement et lui ce qu’il pense c’est que je ne suis pas Rania et que par conséquent moi il ne m’aimera pas
Hanane : J’y crois pas Hasna qu’est-ce que tu as ces temps-ci ? ton discours je le reconnais pas, toi qui me conseillait toujours de discuter avec Aymen quand je voulais le tuer, et tu vois je voulais le tuer mais parce que j’étais énervée pas parce que je le pense vraiment, c’est comme votre dispute je la comprend toujours pas, même toi t’es incapable de me dire comment ça a vraiment commencer et surtout pourquoi, ma belle je pense que t’étais vraiment fatiguée ça se voit t’es mal, tu devais avoir les nerfs à fleur de peau cette dispute elle a pris de trop grande proportion pour rien, je te le dis moi il faut que tu lui parles
Moi : ça servirait à quoi que je me fasse encore plus de mal je veux pas l’entendre une nouvelle fois me dire ça, je veux pas une nouvelle fois me prendre en pleine face le fait que tout ça c’était qu’une parenthèse, qu’un rêve
Hanane : Olala mais j’arriverais jamais à te faire changer d’avis si tu penses comme ça, Hasna je sais plus qui faire
Moi : Ne fait rien, reste toi, j’ai besoin de toi pas que tu me fasses changer d’avis
Hanane : Mais c’est parce que je t’aime que je te dis ça
Moi : Je sais, mais si tu m’aimes, laisse-moi oublier ça »
Je finissais par me lasser de tous ces discours, ma mère aussi y mettais du sien avec des « Hasna il est là t’es sûre tu veux as lui parler, il est pas bien j’ai l’impression »
« Hasna ma fille tu as bine réfléchit, et les enfants ? »
« Hasna, benti tu veux toujours pas me dire qu’est-ce qu’il y’a ? »
Puis à chacun de mes refus elle répondait plutôt tristement par un « c’est comme tu veux ma fille »
Avec les petits je faisais tout pour qu’il ne pense pas au fait que Maman n’est plus avec Papa, moments dans le parc, jeux, et le week-end maintenant Yassine sortait avec eux et les déposait chez Souley, oui ce n’est plus chez moi, pour qu’ils ne fassent plus comme la dernière fois qu’ils ne se rendent pas compte qu’ils laissent leur mère.
Suite au rdv médicale que j’ai eu je suis allée faire une échographie pour savoir si tout allait bien et pour aussi estimer en temps ma grossesse, à la sortie j’ai donc appris que el hamd liLlah tout allait pour le mieux et que j’étais enceinte d’environ deux mois. (Rappelons que nous sommes fin octobre environ)
Malgré le fait que je ne sois plus avec Souley, sa mère prenait de mes nouvelles aussi et venait voir sa nouvelle grande amie, ma mère, je suis sûre qu’elle complotait, comme elle l’avait fait auparavant. Avec elle tout allait bien, j’avais peur qu’elle remarque ma grossesse ainsi que ma mère car elle passait leur temps à me scruter, mais pour leur rendre la tâche plus difficile je ne portais que des choses amples, elle m’avait aussi demandé ce qu’il y’avait réellement car même Souley était resté muet sur notre situation, mais je ne voyais pas quoi lui dire je lui ai dit comme à mon père et à ma mère que je pensais ne pas être à la hauteur que rien ne servait d’être un fardeau. Chose qu’elle nia en bloc mais c’est ce que je pensais et rien ni personne ne me fera changer d’avis sur ce point, il n’y a pas de Souley et Hasna il y’a toujours eu que Soulet et RANIA.
Novembre, Hanane m’a invité à diner chez elle, j’étais forcer d’y aller car elle a aussi prévenue ma mère que j’étais invitée pour qu’elle me « vire » de la maison, elles disaient toutes deux que je ne faisais plus rien de mes journée, que mon quotidien étais toujours le même, c’est faux, je sortais avec mes amours, les emmenais à l’école, les voyais grandir de jour en jour, partageant une multitude de moments qui feront de magnifiques souvenirs
Donc ce soir-là j’ai dû quitter mes petits bouts et me rendre chez Hanane, je n’avais pas envie de sortir en plus de ça, cette sortie je ne la « sentais pas », je ne sais pourquoi j’avais ce ressentis. Arrivée chez elle, je me suis installer avec Shéshé sa petite princesse qui avait bien grandie, pendant que Hanane terminait ses dernière cuissons, je m’amusais avec la petite et me disais qu’in sha Allah si tout se passait bien d’ici quelque mois, j’en aurais une ou un comme ça, j’aurais une nouvelle fois la chance d’avoir un tout petit bébé dont je pourrais m’occuper et couvrir de bisous, je souriais bêtement à cette idée, Hanane m’a rejoint en s’écriant « c’est prêt !!! Reste plus qu’à attendre ce gros de Aymen »
Quelques minutes plus tard, le gros en question fit son entrée, mais il n’était pas seul, il fit son entrée dans le salon accompagné de Souley, à sa vue je suis restés figée un moment ne sachant que faire, il était…, en réalité je ne pourrais dire comment il était, je suis resté sous le choc après mon premier coup d’œil, je me suis sentie piégée, j’ai regardé Hanane qui se trouvait toujours à mes côté, elle m’analysait j’ai l’impression, c’est elle qui avait manigancé ça ? Bien plus que piégée je me suis sentis trahie à ce moment- là
Moi(à Hanane) : Pourquoi ?
Mes larmes sont coulées, depuis le temps que je les avais retenus
Hanane : C’est, enfin Hasna prend le pas mal je…
Moi : laisse tomber …
Après ça j’ai filé vers la salle de bain, me suis laver le visage je ne me sentais plus respirer normalement, comment a-t-elle pu, pourquoi me forcer à vivre ça ? J’ai pris quelques inspirations et j’ai décidé que je ne devais plus me faire du mal, que rien ne me forcer à subir tout ça alors j’ai décidé de partir, je ne resterais pas une minute de plus je me suis empresser de prendre mon sac dans l’entrée discrètement mais surtout rapidement et j’ai filé en prenant bien soin de ne pas claquer la porte en la fermant, je ne l’avais certainement pas refermé complètement d’ailleurs vu ma précipitation, je les entendais tout près dans le salon, j’avais peur qu’il m’entendent eux aussi , j’ai dévalé les escalier aussi vites que mon état me le permettais et j’ai foncé me faufiler dans ma voiture mis le contact, c’est là que j’ai entendu mon nom, on m’appelait j’ai reconnu sa voix, elle n’avait pas changer, toujours aussi belle.
A l’écoute de mon nom j’i démarrer en trombe voyant sa silhouette se rapetisser dans mon rétroviseur au fur et à mesure que je m’éloignais.
Une fois arrivé à la maison je suis directement allée dans ma chambre, je ne voulais voir personnes, excepter mes petits bouts qui étaient en train de regarder un dessin animé assis sur le lit, je les ai rejoint, et fini le « film » avec eux, les ai border puis une fois seule, dans le silence, je me suis mise a cogiter encore et encore, j’ai verser quelques larmes aussi, le voir m’a bouleversé, je ne voulais pas, Hanane n’avait pas le droit, cette situation est bien assez dure pourquoi en rajouter, j’étouffais moi qui pensais que je commençais à l’oublier, il n’en n’est rien, il est gravé en moi, une seule solution, ici j’étouffes, il faut que je prenne du recul que je m’éloigne.
C’est décider je pars !!!!