Bîsmi Llah Ar-Rahman Ar-Rahîm
Salamu’Alaykoum,
Il avait retrouvé le sourire c’était plaisant, on allait donc accueillir ma b-m, j’espère que tout se passera bien, j’espère que mon choix est le bon, de toute façon seul l’avenir me le dira.
J’ai débarrassé et nous sommes partit dormir. Le lendemain je n’ai rien fait de ma journée et oui on était Lundi comme Souley travaille, on a décidé d’aller chercher ma belle-mère quand il aurait fini sa journée. Dès son retour nous nous sommes dirigé vers la citée.
Lorsque j’ai aperçu ma b-m allongé sur le sedari le teint pâle, le regard fatigué et les mains tremblantes mon cœur se froissa. Je n’aimais pas voir quelqu’un comme ça, cela aurait pu être n’importe qui même mon pire ennemie j’aurais eu le même sentiment de compassion. Elle nous a vue et a souri en voyant ces petits-enfants, c’est vrais qu’elle ne les avait pas vue depuis un mois à peu près.
Amir & Amira : MIMAAAAAAAA DIDIIIIIIIIII
B-m : Ooo tbarak-Allah mes bébés vous êtes beaux.
Souley : Salam yemma, papa, ça va ?
B-m : Salam wouldi ewa je suis fatiguée mais ça va.
B-p : Hamd liLlah
Il est partit l’embrasser sur le front pendant que je lui lançais un « Salam » timide qu’elle me rendit brièvement. On s’est assis. Je parlais avec mon beau-père et Souley avec sa mère. Je regardais mes bébés qui parlait avec leur mima.
Amir : Mima bobo ou ?
B-m en lui montrant sa tête :
Amira : Oooo nana elle dit, dire Allah Akbar.
B-m : oooo hbiba dialé (ma chéri a moi)
Souley : Yemma voilà comme t’es malade je suis venu t’emmener chez moi pour que Hasna puisse s’occuper de toi.
B-m : Quoi ?
Souley : Bah Yemma je ne vais pas te laisser toute seule avec Aba. En plus y a pas les filles c’est qui, qui vas s’occuper de toi ?
B-m : non wouldi c’est bon merci je vais pas laisser ton père tout seul ici.
B-p : Souleymane a raison Zineb, vas chez lui comme ça sa femme s’occupera de toi. Moi je vais à la mosquée tous les jours je ne suis pas à la maison.
B-m : Et c’est qui, qui vais te faire à manger
Souley : Mais baba il viendra manger à la maison et même dormir des fois. Viens yemma je ne peux pas te laisser comme ça.
B-m : Bon d’accord wouldi si ça te fait plaisir.
J’ai préparé les habilles de ma belle-mère pendant qu’ils continuaient à discuter. Après avoir fini nous sommes rentrés et bien sûr je me suis assise derrière laissant la place à ma belle-mère. Vers 19 heure j’ai commencé à préparer un bon repas pour que ma belle-mère soit contente, elle regardait la télé, vous savez les chaînes de la parabole et Souley s’occupaient de mettre les petits en pyjamas. Franchement il m’aidait bien quand il s’agissait de ses enfants.
On a bien mangé, j’étais très fière du plat rebeu que j’avais confectionné de mes propres mains. J’ai débarrassé et en allant dormir, après avoir fait dormir les jumeaux, je me suis souvenue du mensonge que j’avais fait en disant que ma chambre était la « chambre d’ami », ce qui veut dire que ce sera ma b-m qui dormira dans ma chambre, j’ai envoyé un message à Souley pour qu’il monte en haut, 10 minutes après il est arrivé.
Souley : Qu’est qui ce passe ?
Moi : Bah…..euh…..je voulais te demandé comment on allait faire pour le dormage ( sisi le mot trouvé a 1 :58 du matin) étant donné que nous somme un « couple » aux yeux des autres, ma chambre pour eux c’est la chambre d’ami, tu veux qu’on fasse comment ?
Souley : Ah ouai, bah vas y prend quelque affaire a toi et met les dans ma chambre. Laisse cette chambre à ma mère et viens dormir dans ma chambre. On fait comme au bled et dans le sud le temps que ma mère soit là ok ?
Moi : Euh….ok .
J’ai dit un oui discret je vais dormir avec SOULEYMAN, cette idée là il faut se l’avouer me plaisait beaucoup, c’est la première fois que je priais pour que ma belle-mère reste le plus longtemps possible. Elle pouvait gue3 habité ici ça ne me dérange pas. J’ai vidé mon armoire peu remplie, j’ai enlevé mes affaires de la commode. J’ai aussi changé les draps et la couverture. J’ai dû aller très vite, quelle idiote je fais, j’aurai du penser à cette aspect-là plus tôt.
Ma b-m est monté dormir et moi je suis allé ranger mes affaires dans la chambre de Souleyman. Je n’avais vraiment pas beaucoup d’habille donc j’ai trouvé la place, j’ai aussi mis mes produits avec les siens, mon cœur battait la chamade, je pouvais l’entendre. J’ai prié mit ma bed3aya et suis allé m’allonger dans le lit et comme la dernière fois j’ai échangé nos coussins pour sentir son odeur, une vraie folle. Il est arrivé quelques minutes plus tard, il m’a effleuré sans faire exprès et j’ai pu sentir qu’il n’avait pas de t-shirt. OH NON LA HONTE. J’ai rougie de suite, mes joue brûlais et me suis endormie ainsi.
Passons, avec ma belle-mère ça allait, elle ne me faisait pas de réflexions mais ne me calculait pas pour autant. C’était froid entre nous, dans cette famille entre les messes basses et la froideur ils sont doués, très doués même. Je m’occupais d’elle comme je pouvais la pauvre il lui arrivait de faire des malaises, pas très grave mais elle était dans l’obligation de s’assoir et elle avait souvent soif ce qui la menait toujours au toilette.
Lorsque Souleyman rentrais il me demandait si la journée c’était bien passé. En parlant de lui chaque jour j’avais hâte d’être le soir pour pouvoir dormir près de mon mari, j’aimais trop dire le mot « mon mari » avant j’étais gêné et soucieuse mais là je le disais le sourire aux lèvres. Quand je parlais avec Hanane aussi je lui disais Mon Mari, je n’avais pas le droit à de l’affection de sa part mais j’avais le mérite de pouvoir dire qu’il m’appartenait, c’est tout ce que j’avais et je m’y accrochais.
Quelques jours plus tard on avait rendez-vous pour faire les tests à ma belle-mère, on est donc partit à l’hôpital, l’attente étais insupportable malgré le fait que j’avais laissé les petits chez ma mère afin d’être au calme ma tête allait exploser à cause des enfants des autres, de ces allé et venue incessant j’attendais seule pendant que ma b-m était avec les médecins pour les tests. Après 3 heures d’attentes seule, on a attendu une heure de plus ensemble, cette fois-ci, pour avoir les résultats.
Docteur : Bonjour Madame M***** et Madame ?
B-m : C’est la femme à mon fils.
Docteur : enchanté, bon on va voir c’est résultats mmmm. Et biens Madame M***** vous avez un diabète du types 2.
Dans ma tête ce fut de suite un léger soulagement, au moins ce n’étais pas trop grave, je la regardais et je voyais bien que elle aussi elle était un peu soulagé. Le médecin nous a fait un topo de ce que c’était, les causes que ça engendrais, il lui a aussi prescrit une ordonnance pour l’insuline à acheter et tout le tralala. Nous sommes sorti et je suis allé commander la machine pour la piqure, j’ai aussi pris les médicaments de son ordonnance. J’ai ensuite récupéré les petits et ENFIN j’ai pu rentrer à la maison. Il devait être 13 heure.
J’ai vaqué à mes occupations puis vers 17 heure Souleymane est rentré avec son père, j’ai préparé un thé et à côté un thé sans sucre.
B-p : Alors il a dit quoi le tbib ?
B-m : ……..
B-p : Malek pourquoi tu ne parles pas ?
Souley : Hasna il a dit quoi le médecin ?
Moi : Euh, on est partit faire les analyses et quand il a vue il nous a dit que Khelti a le diabète types deux, je suis commandé la machine d’insuline et tiens c’est le dossier.
B-p : Hamd liLlah c’est pas si grave que ça tu vas pouvoir venir à la maison et crier encore.
Souley : Mmm, c’est mieux tu la laisse encore un peu avec nous le temps qu’elle se rétablisse avec les médicaments et qu’on prenne la machine.
B-p : Ouais mais elle me manque ma femme quand même, y’a plus de cris à la maison.
C’était trop mignon, regardez Aymen et Hanane file le parfait amour, mes beaux-parents aussi, mes parents aussi, mes belles-sœurs aussi et moi hein ? Dans tout ça qui m’aime ? Je les enviais tous, toutes les femmes qui ont un homme amoureux d’elles sont chanceuses. J’aimerais bien que Souleymane me sorte des phrases comme ça, mais là je rêvais un peu trop.
J’ai été préparé le dînée en rêvassant, j’ai posé et on mangeait en riant. Mon beau-père n’arrêtait de complimenter sa femme pour qu’elle retrouve le sourire, franchement trop mignon.
B-p : Tu sais wouldi prend bien soin de ta femme elle est précieuse, il faut lui dire qu’elle est belle, qu’elle est gentille, qu’elle sait bien cuisiner. Elle est belle ma femme hein ?
Souley : Oui est très belle ta femme papa. C’est ma reine
B-p : Et t’a femme elle est belle ?
Quand mon b-p a posé cette question j’ai cru que mon cœur allait exploser, j’étais gêné et honteuse. Déjà que je n’avais pas l’habitude de manger avec Souleymane, il fallait qu’en plus il donne son avis sur ma beauté physique, oh non trop la honte.
Souley : Euh…..bah ouais
B-p : Non non, répètes après moi. Ma femme c’est la plus belle.
Souley : Ta femme c’est la plus belle.
B-p : Non non répètes après moi Ta femme c’est la plus belle
Souley : Ta femme c’est la plus belle.
B-p : Non non t’a femme à toi
Souley : Non non t’a femme à toi
B-p : Hasna c’est la plus belle
Souley : euh….Hasna c’est la …..Plus belle.
BOUM explosion de cœur de cerveaux, de ventre pour laisser sortir les papillons. Je rougissais comme un hmara, mes joues étaient rouges, j’avais les yeux rivée sur mon assiette. J’ai regardé discrètement Souley mais c’était raté il m’avait remarqué. LA HONTE ! J’aurais voulu disparaitre plus bas que terre. Mon beau-père est partit, et ma belle-mère est partit dormir avec les enfants pendant que je rangeais la maison et que son fils jouait à la play. Je suis monté m’allonger dans le lit et Souley est venu me rejoindre quelques minutes après.
Souley : Hasna tu dors ?
Moi : Non.
Souley : Smeh pour tout a l’heur mais mon père il est têtue il m’aurait fait un remake de Dora l’exploratrice toute la soirée avec ses « répètes après moi »
Moi : MDRRR, mais non ce n’est pas grave Souley.
J’étais dégouté qu’il s’excuse j’aurais voulu qu’il me dise qu’il le pensait vraiment que j’étais belle à ses yeux, que je lui plaisais mais non rien, il ne laissait rien transparaitre de ses sentiments.
Souley : Franchement je suis rassuré que ma mère n’est que le diabète, merci de l’avoir emmené à ses rendez-vous
Moi : Tu n’as pas à me remercier c’est tout à fait normale c’est mon rôle de prendre soin de ta mama. Ouais hamd liLha mais c’est dure pour une mère habitué à manger des cornes de gazelles et de griouches remplis de sucres.
Souley : Ouai c’est vrai mais ça existes les gâteaux pour les diabétique non ?
Moi : Mmm bah je lui ferais des gâteaux avec pas beaucoup de sucre pour lui faire plaisir
Souley : Hasna t’es vraiment gentille, merci malgré tout ce qu’elle ta fait tu ne l’as pas lâché, mon père a raison tu ressembles a Rania.
Alors là, les mots ne suffiraient pas pour vous dire à quel point j’étais heureuse, il trouvait que je ressemblais à Rania. Je souris de toutes mes dents et laissa coulé une larme, il ne l’a pas vue à cause de l’obscurité. Je ne savais pas quoi répondre, je ne voulais pas répondre de peur d’éclater en sanglot comme un hagouna. Je glissai un simple « merci » avant de me retourner. Lui me chuchota un « si tu savais a quelle point elle me manque ».
J’ai retenu mes larmes jusqu'à ce que sa respiration ralentisse. Je pu dès lors sortir de la chambre afin de me cacher dans la cuisine pour pleurer, tellement pleurer que je suffoquais. Mais en fait pourquoi je pleurais ? L’homme que j’aime trouvait que je ressemble à Rania, à ma sœur, mon sang. Je me suis en fait rendu compte qu’il ne pourra jamais au grand jamais m’aimer comme elle car même après 1 ans et demi de vie commune il l’aime toujours, moi il ne m’aimera jamais. Et puis moi aussi ma sœur me manquais, j’aimerais tant entendre sa voix rien qu’une dernière fois pour qu’elle me conseille. Je continuais à pleurer quand la lumière s’alluma. Ayant la tête dans les bras je n’ai pas vue qui c’étais c’est seulement en levant la tête que j’ai pu l’apercevoir
****** : Qu’est-ce qui y a ?