Bîsmi Llah Ar-Rahman Ar-Rahîm
Salamu’Alaykoum,
J’ai vite changé de sujet, on a passé la soirée à discuter, ça y’est c’était décidé je partais en vacance avec Souley et les deux autres fous pour une semaine dans peu de temps. Que va-t-il se passer durant ce séjour ?
Le mois de février est vite arrivé, on allait donc bientôt partir, je n'avais pas trop de chose à préparer donc ça va. Passons directement au jour où on allait partir j'avais déposé les enfants chez ma mère, je ne voulais pas les laisser mais je ne pouvais pas faire autrement, je les appellerais tous les jours mes bouts de choux. Je suis rentrée à la maison et j'ai fait le ménage puis nos valises. Aymen et Hanane sont venu vers 19 heure pour dîner. On a dîné dans la joie et la bonne humeur. On est monté en haut avec Hanane pour prendre mes valises.
Quand on est redescendue et on a vu les gars débrancher la play, on faisait le moins de bruit possible. Avec Hanane on les observait puis elle a décidé de se raclé la gorge. Fallait les voir hahahaha, c'était trop marrant ils nous ont regardé et on essayé de cacher les fils de la play qu'ils tenaient dans leur mains.
Hanane: Vous faites quoi là ?
Aymen: Non mais c'est Souley il m'a dit de prendre la play pour le soir .
Souley: Ooh le mytho, comment tu ment. C'est lui il m'a dit si je pouvais prendre ma play parce que tu l'avais pas laissé prendre la sienne.
Hanane: Pfft des vrais gamins, poser la play on va pas pour vous regardez jouer a la play.
Aymen: Mais vas y s'teu plait laisse nous la prendre
Hanane: Non ! J'ai dit non !
Aymen: Mais si. Vas y s'il te plait Hanane la plus belle.
Il savait déjà comment sa femme marchait, haha quand on flatte Hanane elle dit oui à tout. Elle lève un sourcil et reste silencieuse, Souleyman regardait aussi la scène amusé.
Hanane: Bon Hasna t'en pense quoi ?
Hasna: Euh...Bah...Euh
Hanane: Euh....Bah....Euh ? Hagouna tu sais dire que ça.
Finalement elle les a laissé prendre la play prétextant que c'est pour qu'ils nous laissent tranquille. On a pris la route vers 22 heure, dans une seule voiture. Je me suis endormie et oui comme je vous l'ai dit moi en voiture je déteste rester réveillée. Je me suis levée vers les alentours de 7 heure vu qu'on était arrivé. On est rentré dans la maison et franchement c'était vraiment joli. Alors d'abord il y avait une petite entrée qui donne sur un salon et salle à manger assez spacieuse. La cuisine était ouverte comme à la maison et aussi grande. Il y avait aussi une petite terrasse et de là on pouvait voir au loin la plage. Au bout du salon il y a un escalier et à l'étage, qui était spacieux, il y avait 2 chambres assez séparée, elles étaient grandes avec chacune une salle de bain. Il y avait aussi un balcon qui donnait sur la mer c'était très beau. La salle de bain était grande avec une baignoire qui faisait jacuzzi.
Bref on n’a même pas parlé et on est tous partit dormir, je dormais bien évidement à côté de Souleyman et ça ne me dérangeait pas plus que ça. Au contraire j'étais plutôt contente. Je me suis réveillée vers 11 heure, tout le monde dormait encore. Je me suis levée, lavée, j’ai rattrapé mes prières et préparé le petit-déjeuner et le déjeuner. Ensuite ils se sont levé un par un et sont venu déjeuner, franchement avec Aymen et Hanane ont est obligé de rigoler.
Le séjour se passait très bien on riait bien on sortait partout. Aymen était un amour avec Hanane il était toujours là à la complimenter, la regarder, prendre soins d'elle. Souleyman ne faisait rien de tout ça, il ne me regardait même pas. J’enviais le couple de ma copine, elle avait un mari qui l'aimait et moi j'avais un mari que j'aimais mais qui ne me calculait même pas. J'étais tellement folle de lui que j'avais échangé nos coussins pour que je sente son parfum.
Un jour les gars jouaient un peu à la play pendant que Hanane et moi nous nous préparions pour sortir faire du shopping, j'ai mis une longue jupe gitane moutarde avec une tunique noir qui s'arrête juste en dessous des fesse. J'ai rajouté ma veste en jean un bonnet noir par-dessus un bandeau fripé moutarde et le voile noir mais mit comme les saoudienne. J'ai pris mon sac noir Longchamp, c'était un cadeau de Rania lors de mes 19 ans. Hanane elle a mis un jean coupe droite, une tunique rouge et sa veste en cuir noir. Elle a choisi un bonnet noir comme moi un bandeau fripé rouge et son hijeb noir ainsi que son sac bandoulière Lancaster. On n’était pas du genre à s'habiller avec de la marque mais quand il s'agit des sacs et des vestes faut vraiment pas blaguer.
On est descendu et on a vu les gars se battre comme des gamins, ils étaient à fond dans leur jeux et leur chamaillerie, rholalala si Souley pourrai m’accorder autant d’importance ....
Souley: T'est pire qu'un tricheur.
Aymen: pourquoi t'a la haine ? T'est nul, t'es nul c'est la vie !
Souley: Mais c'est toi tu met pause a chaque fois que j'ai une action
Aymen: Mytho, tu sais pas joué.
Hanane: de vrais gamins.
Aymen: On va ou ?
Hanane: Tu vas nulle part toi, nous on va faire du shopping.
Aymen: Hella, même moi il me faut des habits, vas y viens on y va Souley.
Souley: Non kho la flemme laisse les partir toute les deux.
Aymen: Non, non, tu crois je vais laisser ma femme avec Hanane ? Jamais je laisse ma carte de crédit avec Hanane, jamais.
Hanane: T'as cru j'étais qui ? Garde tes sous espèce de Radin j'ai déjà les miens.
Souley: Bah vas-y moi je reste.
Moi: Bah moi aussi je reste. (voir leur couple heureux et tenir la chandelle c’est pas pour moi)
Aymen: Aaaaa j'ai compris MDRRRRRRRRRRRRRR, vous voulez rester entre amoureux c'est genre le signe du "moi j'y vais pas donc reste", MDRRRRR entre amoureux zehma. Fallait nous le dire hein je vous aurais laissé ensemble.
Souley: Ouai c'est sa je veux rester seul avec ma femme.
Quand il a dit sa mon cœur dansait la samba, mon ventre c'était le carnaval de Rio de Janeiro, mes joue rougissait comme de l'harissa haha. Mais bon redescend sur terre Hasna il a dit ça pour faire taire Aymen c'est tout. Hanane m'a regarder souriante, comme si il allait se passer quelque chose. Puis ils sont partit. Souley est aussi tôt retourné devant sa play pendant que j'appelais ma mère pour lui demander des nouvelles des bébés. Quand j'eue finit il jouait encore alors que j'étais resté une bonne trentaine de minutes au téléphone.
Moi: Souley ?
Souley: Quoi ?
Moi: Je peux sortir.
Souley: Pourquoi tu veux sortir
Moi: Bah comme ça il fait bon
Souley : Mmm bah vas y attend je finis juste cette partie
La partie était interminable, je croie qu'il se fichait de moi genre à chaque fois qu'il finissait une partie il recommençait une autre. Ça m'avait vraiment énervé.
Moi: Bon vas-y moi j'y vais
Souley: Ok
Moi: Oh Oh Souley je sors
Souley: Ok
Je crois qu'il ne m’écoutait même pas pfft, j'ai mis mes ballerine et j'ai commencé a marché dans la rue. Ça me faisait bien de marcher, de prendre l'air. A vrais dire cela me permettait de penser et d'éclaircir certains points. Je me remémorais ma vie d'avant j'étais libre, libre comme l'air, j'avais mon petit travail, ma sœur mais aussi je n'étais pas tourmenté par les sentiments que j'ai envers cet homme. Cet homme qui malgré tous les efforts que je fais pour lui ne me remarque même pas, cet homme qui fait brûler mon cœur et frémir tous mes membres. Je l'aime, je ne peux pas éradiquer ses "sentiments" c'est impossible.
Plus je marchais et plus mes larmes coulaient, les rares personne qui passait me demandait si "ça allait" je répondais avec un sourire triste. Je m'assis dans un aire de jeux près de la maison, il était dissimulé par des arbres, c'était genre un air de jeux en bois hormis une balançoire sur laquelle je m'assis.
Je suis resté dessus juste quelque minute avant que je sente qu'on me pousse, j'allais crier comme une folle et courir loin puis je sentis cette odeur
Moi: Mais arrête t'es fou ?
****: Moi je suis fou ?
Il me poussa plus fort encore et moi je criais comme une grosse hagouna, je me suis tapé la hchouma hahaha.
Moi: SOULEYMAN ARRÊTE !
Souley: MDRRRRRRRRRRRRR t'es une peureuse au faite toi, non j'arrêté pas.
Bon ce qui allait surement se produire arriva plus tôt que prévue. En même pas deux minutes je me suis retrouvé le dos à plat sur les feuille orange mama comme j'ai eue trop mal.
Souley: ça va hasna ?
Moi: Ouai ça va t'inquiète
Souley: Smeh wallah je voulais pas te blesser, excuse-moi.
Moi: C'est pas grave t'inquiète.
Souley: Vas-y, t'a rien de cassé ? Tu veux je te porte
Moi: Non c'est bon t'inquiète.
En fait j'avais trop mal à la cuisse mais je ne voulais pas l'inquiéter, et puis j’étais surtout très honteuse, il m'a aidé à me relever, j'ai fait quelque pas et j'avais trop mal. Il a sans doute remarqué puisqu'il m'a porté comme une princesse.
Moi: Tu peux me poser Souley c'est bon ne t'en fait pas. En plus je suis lourde.
Souley: Non c'est bon c'est à cause de moi que t'est tombé et ouais t'es lourde mais bon mehlich moi je suis musclé.
Moi: Mdr, non mais si j'insiste en plus toi-même tu confirmes que je suis lourde donc lâche moi.
Souley: Mdrrrr, c'est moi qui insiste c'est moi qui décide je te porte et non t'est pas lourde je rigolais avec toi. Désolé pour tout à l'heure. T'a vue je jouais et j'étais à fond dedans que j'ai rien calculé.
Hasna: Mmm mehlich c'est bon, mais comment tu m'as trouvé.
Souley: Bah t'a vue je te demandais un verre d'eau mais tu répondais pas. J'ai mis pause j'ai pris mon verre après je t'ai cherché et j'ai pas trouvé. J'ai pris ma veste et j'ai demandé à un couple si il t'avais vue et ils m’ont indiqué par ou t'es partit et après je t'ai trouvé. Mais Hasna refais plus sa parce que je me suis inquiété et puis même j'aime pas tu sors toute seule ici
Hasna: D'accord, mais souley c'est toi je te parlais tu répondais "ok"
Souley: Ouai smeh, vas-y tu sais quoi ? Demain on passe la journée que tous les deux comme a l'ancienne.
Hasna: D'accord.
J'étais pire qu'heureuse, j'étais aux anges comme dirait les français. A l'ancienne on passait des journées ensemble mais c'était pour aller acheter un cadeau à Rania où on faisait des journées à 4: Rania, Souley, Yassine et moi. Au faite Souley voulais que nos relations soient comme avant la mort de ma sœur, c'est à dire amicaux et fraternel. Je ne voulais pas de tout ça, je voulais qu'il m'aime. On parlait un peu mais vu que le chemin n’était pas long on n’a pas abordé beaucoup de sujet. En entrant à la maison on a vu les deux fous assez proches s'aimant et s'admirant. Aurais-je la chance un jour, que Souley me regarde comme Aymen regarde sa femme ?! La patience est une vertu mais là je crois bien que c'est peine perdue.
