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Bîsmi Llah Ar-Rahman Ar-Rahîm

Salamu’Alaykoum,

Je continuais à pleurer quand la lumière s’alluma. Ayant la tête dans les bras je n’ai pas vue qui c’étais c’est seulement en levant la tête que j’ai pu l’apercevoir

****** : Qu’est-ce qui y a ?

Moi : Ah khalti ? Euh… rien, rien, tu voulais quelque chose ?

Khelti : je suis descendu pour boire de l’eau j’ai fini ma bouteille déjà, mais pourquoi tu pleures ?

Moi : Attends je vais te chercher une bouteille, il y’a rien 

Khalti, je pleure comme ça pour rien

Khalti : A wili depuis quand les gens ils pleurent pour rien, c’est mon fils c’est ça ? C’est pour ça tu veux pas me dire ? 

Moi : OH NON ! (en réalité c’est un peu lui la cause oui) Non Khalti il m’a rien fait Souley, ne t’inquiètes pas ton fils est un homme bien

Khalti : tu es sûr ? Alors je comprends pas pourquoi tu pleur, les jeunes de nos jour je les comprends pas 

Moi : Ah oui, désolé khalti c’est juste la fatigue 

Khalti : c’est moi je te fatigue alors ? Je savais qu’il fallait pas que je vienne ici, c’est trop

Oh non quelle idiote je vais créer des problèmes encore une fois sans le vouloir

Moi : Mais non c’est pas trop Khalti 

Khalti : Si, si je vois il y’a les enfants, il y’a la maison, il y’a aussi Souleyman et maintenant moi, c’est trop, j’ai vu comment tu travail, je vais dire à Souleyman demain il m’emmène

Moi : Oh non Khalti s’il te plait reste, Wallahi que tu me gènes pas du tout, j’aurais rien à faire de la journée sinon, vraiment, ici c’est chez ton fils donc aussi chez toi un peu, faut pas partir à cause de moi khalti s’il te plait ! Je pleure pas à cause de la fatigue physique Khalti juste je suis fatiguée que Rania me manque (et fatigué de vivre un amour à sens unique avec ton fils !). Je veux pas créer encore des problème Khalti alors reste 

Khalti : Ah bah tu vois c’est pas rien Rania, il faut pas pleurer, tu vas la revoir un jour in sha Allah, et je voulais te dire pardon je penses pas que elle est pas fière de toi, c’était une femme bien et je te vois à la maison maintenant toi aussi tu es bien, alors pardon

Moi : Oh merci Khalti mais c’est rien je t’avais pardonné déjà

Khalti : Ah lala c’est pas rien, toujours tu dis c’est rien, non j’ai écouté les femmes du quartier et ma sœur au lieu d’écouter mon fils, alors que quand je suis tombée malade et bah c’est lui qui est venue me chercher et c’est toi qui t’occupes de moi mes autres enfants ou mes sœurs et mes amies elles sont pas venue m’aider, alors ça suffit avec tes c’est rien 

Moi : Oh merci khalti c’est normale, attends je vais te cherher de l’eau à cause de moi tu as toujours pas bu

Je me suis donc empresser d’aller lui cherche de l’eau, les diabétiques ont souvent soif, une fois de retour je lui ai tendu sa bouteille et un verre (détail très important je vous l’accorde)

Khalti : Merci benti

;;STOOOOOOOOOOOOOOOOOP !! Benti ??? ;;

Ses paroles m’ont beaucoup touchée, elle m’avait présenté des excuses et en plus elle me montrait qu’elle m’acceptait, j’avais de nouveau les larmes aux yeux, mais il fallait réellement que j’apprenne à ne plus pleurer autant, ça devenait du grand n’importe quoi, je vivais avec les larmes au bord des yeux constamment, je n’ai rien répondu et je lui ai juste fait mon plus beau sourire

Elle est partie en me laissant sa famille, ChroniqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant