Bîsmi Llah Ar-Rahman Ar-Rahîm
Salamu’Alaykoum,
J’avais la voix hésitante et une grosse boule dans la gorge, les mains tremblantes ainsi que la respiration saccadée
**** : Allo …………….
**** : Allo Nana ça va ?
J’ai enfin pu respirer normalement, car oui c’était lui, il était vivant, du moins il pouvait parler.
Moi : Oui Hamd liLlah et toi la route ?
Souley : Bah ça va aussi hein, ça roule assez bien.
Moi : Ah bah c’est biens, tu voulais quelque chose de particulier ?
Souley : Non je m’ennuyais seul sur la route alors j’ai dit que j’allais t’appeler au cas où tu dormirais pas.
Moi : Attends ne me dit pas que tu m’appelle alors que tu es en train de conduire ?
Souley : Mdrrr bah si, mais t’inquiète j’ai mis le kit main libre.
Moi : Mmmm t’est ou là ?
Souley : vers Clermont Ferrand
Moi : A t’a bien roulé.
Souley : Hhadik hiya (c’est bien ça) il est 1 h00 et y avait des bouchons tout à l’heure. S ava être la misère pour reprendre la route du retour je vois plein de voiture qui rentre.
Moi : Mmm c’est ça en même temps c’est bientôt la rentré.
Souley : Ouai en parlant de rentrée les bébés ils dorment ?
Moi : Ouais ils dorment profondément près de moi.
Souley : Et toi tu dors pas ?
Moi : Non j’arrive pas à dormir
Souley : T’a peur
Moi :…..Non.
Souley : MDRRR tu sais pas mentir, je sais que t’as peur avoue que t’aimerais que je sois là à la maison.
;; Si tu savais à quel point ;;
Moi : Non je n’ai pas peur, c’est juste une crise d’insomnie.
Souley : MDRRR, Nana on sait toi et moi que t’as jamais connue de problème d’insomnie. Tu t’en rappelle quand on a été dans le sud ou même la route de l’Espagne, t’as dormie toute la route et quand on est arrivé t’as encore dormis. Je sais que t’as peur.
Moi : Mais non du tout.
Souley : MDRR je te crois ma petite peureuse.
On a continué à parler ensemble, c’était vraiment très agréable de parler avec lui. On parlait de tout mais surtout de rien. C’était les conversations qu’on avait quand Rania était encore là des dialogue poli et long. On débattait de l’actualité, on parlait d’Islam, des petits. Plus je parlais avec lui et plus mon cœur s’accélérait, j’avais des frissons à chaque fois que je l’entendais respirer. Même quand il s’était arrêté pour s’acheter un café il n’a pas raccroché avec moi. Vers 8 h du matin les petits ont commencé à se lever, déjà 8 h j’avais passé toute la nuit à parler avec lui sans m’en rendre compte.
Souley : Oh les petits se sont levés ?
Moi : Ouais ils sont trop mignons
Souley : Bah c’est normale…
Moi : Je sais je sais, c’est TES enfants.
Souley : C’est bien t’apprends vite. Passe-moi-les S’il te plait.
Moi : Je ne pense pas qu’ils vont comprendre quelque chose, ils viennent de se lever.
Souley : Mais si ils sont Kasah (dur/futé) mes enfants.
J’ai rapproché le téléphone de l’oreille d’Amir parfaitement réveillé. Il était en pleine forme et parlais avec son papa en souriant il disait toujours « hein ? hein ? hein ? »
J'ai repris le téléphone et Souley était en train de rire.
Souley: Il est trop mignon mon petit bonhomme MDRR
Hasna: Bah oui je sais. Bon Souley le devoir m'appelle.
Souley: Ouais en plus moi aussi là je vais passer la frontière Espagnole je te rappelle quand je rentre en France.
Hasna: Ok fait attention à toi en Espagne et quand tu reviens ramène tes parents à la maison, ne l'ai laissent pas tout seul chez eux.
Souley: Saha merci. Attention à vous Salam.
J'ai rendu le "salam" puis j'ai raccroché. J'ai appelé Hanane la heloufa qui avait déjà pris 2 kilos pendant le ramadan surtout que cette bagra elle a du mal à perdre (je t'aime Hanane), on est allée dans un parc avec les bébés et je lui ai raconté ce qui s'était passé la nuit dernière. Je m'inquiétais pour Souleyman, il devait être sur l'autoroute de L'Espagne, là-bas il y a des fou on sait jamais, je me rappelle que je m'étais faite coursé à Barcelone avec Rania.
# FLASH BACK #
On n'était arrêté dans un casino à Barcelone pour manger avec mes parents, j'avais 14 ans, Rania 16 et Yassine 12. Pendant que mes parents et Yassine allait dans un endroit pour prier tranquillement à l’abri des regards, j'ai accompagné Rania faire ses abutions et en ressortant on a vu un escalier qui menant à l'étage supérieur du centre commerciale.
Rania: Vient on va voir y a quoi comme magasin en haut ?
Moi: D'accord.
J'ai donc suivit ma sœur, je l'aimais tellement que je l'aurais suivit partout même au bout du monde. Bref revenons à l'histoire on est monté et on a vue plein de jeune bourré Allah y ster. J'ai regardé ma sœur qui était écœurée. Un homme au sweet orange nous a regardé et a souri
Lui: blablablablabalbla ( je sais pas parler Espagnol donc j'ai rien compris)
Ma sœur et moi on a rebroussé chemin mais on entendait qu'il avançait vers nous, donc on a taper une jerya (course) de malade, elle était avec son jilbeb a la main et moi mon sac babou avec mes livres, on l'entendait nous appeler mais on continuait à courir. On a retrouvé mes parents qui nous ont bien tué ce jour-là
# FIN DU FLASH BACK #
C'était la belle époque, l'insouciance. A cette époque ma sœur connaissait Souley de vue mais n'étais jamais allé lui parler, d'ailleurs ils ne sont jamais sorti ensemble, elle l’aimait et lui aussi donc il lui a parlé 2 voire 3 fois au téléphone puis il est venu la demandé en mariage. Ma sœur a eue de la chance d'avoir eue un amour réciproque, moi j'aime son mari mais lui il l'aime toujours et l'aimera toujours. Comme Paro elle aimera toujours Devdas c'est la vie.
Hanane: OOO !!
Moi: Hein ? Quoi ? Ils sont où les petits ?
Hanane: ne t'en fait pas ils sont là-bas mais depuis tout à l'heur je parle toute seule comme une hagouna, tout le monde me regarde et le gars là-bas il a ri de moi. Tu pensais à quoi ou plutôt à qui ?
Moi: Euh
Hanane: ne me dit rien... MMM ? Moi ? Non. Yassine ? Non. Euh Souleyman ?
Moi: Bonne réponse, je pensais aussi a Rania Allah y Rahma. Il ne m'aimera jamais comme elle.
Hanane: Je sais que c'est dur, mais ma sœur tu seras un jour ou l'autre récompensée de tous les sacrifices que tu as fait pour lui. Regarde comment votre relation évolue qui aurait crue qu'il t’appellerait sous prétexte qu’il " s'ennuyait" mon œil, ça existe la radio. Si il s'ennuiyait il aurait appelé Aymen ou un pote. Non il t'a appelé toi bagra et c'est parce que tu lui manques
Je repensais toute la journée à ce qu'elle m'a dit, Zehma je lui manque. Je ne pense pas il m'a appelé comme ça. Aymen ne devait pas lui répondre ni un ami a lui, il s'est dit qu'il n'allait pas déranger ses amis c'est tout. Mais pourquoi il était resté toute la nuit au téléphone avec moi. Ça me faisait cogiter, de savoir que peut-être je lui manquais me faisait tellement plaisir que je planais.
Souleyman et ses parents arrivèrent le lendemain à 11 h du soir, ils étaient claqués et franchement je ne pouvais pas les laissé rentrer, je l'ai est donc insisté à rester dormir et ils ont accepté. Souleyman leur a laissé son lit. Nous deux nous sommes reparties en bas. J'hésitais a lui parlé on ne s'est pas trop trop parlé dans la soirée, il fallait que je lui parle pour que je lui demande, je lui demande si enfin si vraiment comment faire ?
Moi : Souley ................