Mini-fanfics youtubeurs X reader / Tome 2

Joyca X Célia (P 2)

Point de vue de Joyca, le lendemain après-midi:

Joyca: Maxime... Maximeuh!

Maxime: Bordel, quoi?!

Il a les mains dans le moteur, de la graisse noire étalée sur les bras, un bleu de travail... Un vrai mécano d'avant l'apocalypse!

Joyca: Y a des affamés pas loin, dépêche!

Quelle belle idée de merde, n'empêche. On aurait dû dire à une partie de l'équipe de rester avec nous... Parce que là, on est seuls. Et paumés.

Maxime: Oh fais chier... Au pire s'ils s'approchent trop, tu les poignarde un par un.

Joyca: Ouais.

Maxime: Mais discret, hein!

Je serre les dents, m'attendant à entendre les cris des infectés. Les cannibales aux yeux blancs étaient peut-être aveugles mais leur ouïe s'était développée!

Joyca: Bah plus que toi, déjà. Parle moins fort, ils vont bientôt nous entendre.

Le Maxime autoritaire refait surface, rappelant son rôle:

Maxime: Tu me parles pas comme ça, je suis ton supérieur. T'as beau être le second de la base, c'est toujours moi qui commande!

Je roule des yeux, me tournant vers la campagne environnante. Mais tout en surveillant l'avancée des infectés, un autre mouvement attire mon œil... Alors qu'il allait continuer, je plaque brusquement une main sur la bouche de mon chef.

Joyca: Chhhht. Affamés à 8 heures, ennemis à 13 heures.

Tous les muscles de Maxime se crispent, et ses pupilles se dilatent de frayeur. Ils sont une dizaine, dans deux camions; nous sommes deux, devant l'épave de notre fourgonnette. Ils sont probablement armés jusqu'aux dents, préparés à l'attaque; nous sommes seulement munis d'un révolver et d'un couteau de chasse.

Cette fois à voix basse, Maxime demande:

Maxime: La radio est toujours morte?

Joyca: Ouais. Et les gars reviennent dans...

Je jette un coup d'oeil sur ma vieille montre.

Joyca: Dans vingt putain de minutes.

Mon chef jure, et ordonne:

Maxime: On laisse tout sur place. Prend ton gun, un chargeur, et on se planque le plus loin possible.

Une voix d'homme retentit dans notre dos, nous arrachant un frisson d'effroi:

-Oh non, personne ne bouge. Vous pensiez qu'on vous aurait pas vu? Andy, on les prend.

Contre toute attente, c'est une femme qui sort d'un buisson près de la camionnette, fusil en mains.

Andy: Oui monsieur. Je les mets dans le fond? Avec les caisses?

L'homme que nous ne voyons toujours pas se téléporte en face de nous. Il est tellement rapide que c'en est paranormal !

-Ouais, enfin... Si Madame accepte. Elle a intérêt, parce que sinon...

?: Julien?

L'homme (enfin... Julien) pose son regard vert sur une jeune femme, soudainement refroidi.

Julien: Madame.

?: C'est quoi ça, encore? Siffle-t-elle, sourcils froncés.

Julien: Des merdes de Division. J'sais pas, j'ai comme l'intuition que ça vaut le coup de...

?: Ça vaut le coup de rien du tout. On peut pas prendre deux prisonniers, ça passe plus.