Mini-fanfics youtubeurs X reader / Tome 2

Laink X Adelia (P 3)

Point de vue d'Adelia:

Mais qu'est-ce que j'ai? Pourquoi je lui raconte tout ça? Je peux lui faire confiance, mais de là à lui raconter ma vie... C'en est presque naturel!

Laink: Vraiment? Ça fait si longtemps?! Répète-t-il pour la troisième fois.

Adelia: Oui. C'est surprenant, hein? Soufflai-je.

Son visage d'ange se tourne vers moi, et il me répond avec un regard intense:

Laink: C'est triste, surtout...

Adelia: Ouais. Mais c'est comme ça, qu'est-ce que tu veux? La vie c'est aussi faire des choix difficiles.

Le silence se fait long, mais de moins en moins pesant. C'était comme si je le comprenais autant qu'il me comprenait, la création d'une sorte... D'intimité.

Laink: Et t'as quelqu'un en ce moment?

Sa question me sort de ma quiétude dans un sursaut.

Adelia: Was? (Quoi?)

Laink: Est-ce que t'as quelqu'un? Dans ta vie, je veux dire.

Je secoue la tête, et avec d'un sourire sans joie je lui lance:

Adelia: Je suis célibataire depuis longtemps si tu veux savoir!

Laink: Et ben je me demande pourquoi. T'es gentille, drôle, t'as du répondant... T'aimes pas The Grudge non plus...

J'éclate d'un rire franc, me remémorant ce film d'horreur qui visiblement avait traumatisé plus d'une personne.

Adelia: Mais qui aime The Grudge? Personne! À part Damien, peut-être...

Laink: Ouais, mais Damien il est pas net. Plaisante-t-il.

Adelia: J'avais cru comprendre... Pouffai-je.

Avec une synchronisation digne de deux automates, nous nous enfonçons un peu plus dans le canapé et poussons un lourd soupir. Nos regards surpris se croisent, et un sourire se dessine simultanément sur nos lèvres. Ça en deviendrait énervant!

Adelia: Il est quelle heure, là?

Thomas sort son téléphone de sa poche et regarde l'heure. Argh... Un Iphone 11. Ce truc vaut plus que mon salaire ce mois-ci! Mais peu importe, chacun vit selon ses moyens.

Laink: Allez, le juste prix. Quelle heure est-il?

Adelia: Ah. Je sais pas, 3 heures?

Laink: 4 heures 25 du matin, Adelia.

Adelia: Oh wow! M'exclamai-je. Ça fait si longtemps?

Il hausse les sourcils.

Laink: Je m'en suis même pas rendu compte. Avec toi le temps passe tellement vite !

Une décharge électrique déchaîna mon cerveau.

Ne pas se faire de films, ne pas s'imaginer des choses! Ce n'est pas ce que tu crois qu'il pense! Et arrête de penser des phrases comme ça.

Adelia: Bah alors, ce serait pas une déclaration ? Dis-je, jouant la carte de l'humour.

Son regard mystérieux me fait tressaillir.

Laink: Peut-être...

Il se tend, prenant conscience de ce qu'il vient de dire. Je vois alors ses joues devenir écarlates, et il bredouille:

Laink: Euh... Oublie ce que j'ai dit. Je... Je vais aller me coucher, et euh... Je vais te donner un oreiller et une couverture, comme ça t'auras pas froid.

Il se lève, fébrile, et fonce dans ce qui doit être le dressing ou sa chambre. Un peu perturbée, je me lève doucement et m'éloigne du canapé dépliable pour aller caresser son chat Eggi. Ce dernier s'étire et s'empresse de récolter ses gratouilles dans un concert de ronrons. Plus mignon? Y a pas!

Un bruit de tissu me fait réagir, et je vois Thomas déplier le clic-clac... Enfin... Essayer de le déplier. Je le rejoins en quelques pas et saisis le bord du matelas.

Adelia: Attends, je t'aide! Tu pourrais te faire mal...

Laink: Mais non, il est juste un peu dur... Faut forcer un peu, et...

Dans un claquement sec, le ressort se détend et le dossier du canapé s'abaisse. Tout seul.

Laink: Ah. Bon, ben c'est fait. Ça va, t'as besoin de rien?

Je réfléchis à toute vitesse, mais rien ne me vient à part "Il est trop schön (mignon) quand il rougit!".

Adelia: Non, c'est hum... Perfekt. (Parfait) Merci beaucoup de me laisser dormir ici, je... Ça m'évite d'avoir peur en passant dans des endroits très foncés.

Il lâche un petit rire, et je vois bien qu'il retient un sourire.

Adelia: Thomas... Qu'est-ce que j'ai dit de drôle? Encore un mot qui était pas à la bonne place? Lâchai-je, blasée.

Laink: Nan, ça va. On comprend, c'est juste... Dans ces cas là on dit sombres, pas foncés. Mais c'est rien, hein!

Adelia: Mais... C'est quoi la différence? Comment... Comment tu dis ça en Allemand?

Laink: Ben je sais pas. Juste "foncé" c'est dark, en anglais.

Adelia: Ah! Et sombre, du coup?

Laink: Ben... Dark aussi. Dit-il sur un ton moqueur.

Je haussai un sourcil, désespérée par la langue française.

Adelia: What? Mais... Oh, mais j'en ai marre de cette langue impossible à apprendre!

Laink: Tu verras, ça va aller de mieux en mieux avec le temps. Bon, si ça te dérange pas je vais aller dormir... Me dit-il avec un sourire en coin.

Adelia: Mais... Mais t'es chez toi, tu fais ce que tu veux! D'ailleurs moi aussi je vais pas tarder à faire un câlin à l'oreiller...

~Quelques heures plus tard~

Je suis réveillée par un miaulement près de mon oreille, suivi d'un chuchotement:

Laink: Eggi, descend!

Ce qui doit être Eggi s'affale sur moi, et sa queue me frotte le nez. Vous devinez ce qui se passe, bien sûr... Aussi, après un éternuement j'ouvre les yeux en grand. Quelle ne fût pas ma surprise de me retrouver face à une tête toute poilue et des yeux bleus avec un léger strabisme...

La voix du matin de son maître m'arrache un sourire:

Laink: Désolé Adé, il est toujours comme ça.
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Ouhlala... Il y a de moins en moins d'inspiration, ça se sent! Mais tant pis, il faut finir ce qu'on a commencé.

La suite mercredi !

Bisous mes p'tits bouchons, prenez soin de vous 😘