Je vis mes amis ainsi que la dame partir. Mon cœur se resserrait tellement, j'avais envie de vomir sachant que j'allais être séparée de mes compagnons de route.
Il ne restait que quelques gens avec moi, et je voyais les gens qui suivaient les gardes. Qui me semblait t'il, allaient être amenés dans leurs cellules. Prise dans mes pensées, j'entendais une voix insisté probablement à mon égard.
- Votre numéro ? Allô ? Répondez- moi s'il vous plaît. Allô ?
- Oui oui, excusez-moi. 512.
- D'accord. Suivez-moi.A cet instant, je ne voulais pas penser à ça. Je repoussais le moment où j'allais être enfermée dans le donjon. Ainsi comme je l'appelle, depuis le premier jour où j'y séjournait.
Silencieusement, moi et l'homme avions quittés le grand gymnase. Nous avions prit la droite et avions retournés à droite encore une fois. Jusqu'à temps où je découvrais plusieurs portes en acier tout le long du couloir. Sur les deux murs qui faisait le couloir. Les portes étaient proches l'une d'elles et je me disais que c'était ça les fameuses cellules. Je voyais des numéros, comme le 5, 26, 40,60,100,120,187,200.. Oui oui, c'était un gigantesque couloir. J'étais un peu impressionnée je l'avoue. Je n'avais jamais vu un endroit qui abritait tant de surface, et encore moins dans des couloirs.
En continuant de le suivre, j'observais les portes une par une, curieuse. Alors moi, j'avais la 512. Sûre et certaine. Et puis nous tournions sur un autre couloir et puis un autre. Je voyais les chiffres dans les 400, puisque chaque couloir abritait 200 cellules. C'était sans doute ce couloir là. Et puis nous nous arrêtions. Devant moi, la porte a mon numéro s'exposait devant moi. Une porte imposante mais petite en largeur. En acier, en jugeant par sa surface. J'étais plus au moins prête à y rentrer. Je remarquais que l'homme, le garde, déverrouillait le cadenas avec sa clé. Prise d'une montée d'anxiété, je respira un grand coup avant que le garde ouvre la porte de ma cellule.
La porte s'ouvrît et je découvris ma cellule. Je retournais un instant mon regard sur celui de l'homme et il m'informa de rentrer. Ne voulant pas de problème, j'obéissais sans insister, marchant sur une surface moelleuse et en même temps dure. Il referma la porte, me laissant dans la pénombre.
J'examinais ma cellule. La première chose que je remarquais était la noirceur. La seule lumière que je voyais était celle qui venait du dessous de la porte. Examinant méticuleusement la pièce dans la pénombre, je vis une ampoule accroché sur le mur à ma droite. En y touchant, l'ampoule était froide sûrement qu'elle n'avait jamais été utilisée auparavant. Toujours en la touchant, vers le bas de la courbe en vitre, je sentais un bouton. Je pesa sur celui-ci. Et hop, une lumière artificielle éliminait la pièce. A ce moment, j'examinais maintenant le lieu qui me servait de refuge pendant je ne sais combien de temps. Il y avait un matelas qui était moelleux en même temps d'être dur. Un mélange des deux. Celui-ci, occupait la grandeur de la pièce. Donc, c'était en quelque sorte, un placard à balai. C'était minuscule. Et puis finalement, les murs étaient des briques de béton froides.
Je me reposais sur ce matelas tranquillement, tout en pensant à mes aventures au moment où j'avais retrouvée Léna et ses compagnons de route : Élise et Félix . Ainsi que Félix, que nous avions malheureusement perdu. Et puis James. Si je ne l'es avais pas rencontré, je serais probablement morte. Et nous voilà dans ce laboratoire militaire en ce moment. Je pensais à quel point j'avais faim car la dernière fois où j'avais mangé était au camp dans cette tente. Je m'imaginais alors qu'on mangeait à une heure précise et dans un lieu précis. Je ne pouvais pas vraiment le savoir. Aussi, désagréablement, j'avais remarqué qu'il n'y avait aucune toilette dans ce lieu où j'étais enfermée. Comment j'y allais ? En demandant la permission ? A des heures précises ? Je ne sais pas. Et c'était comme ça pendant des minutes, des heures, je ne savais pas. Comment le savoir ?
Après ces réflexions interminables, la porte s'ouvrît. Cette fois-ci, c'était un autre homme. Il était habillé comme un militaire avec son uniforme ainsi que sa mitraillette soigneusement attachée sur son torse.
Il me regarda, moi, telle une petite souris, recroquevillée sur mes genoux en sous-vêtements. J'étais vraiment honteuse. Je n'aimais guère cette nudité. Je ne le regardais à peine, je me contentais de regarder ces pieds.
Impatient, il cracha :
- Allez viens 512. J'ai pas rien que ça , alors tu te dépêche.Aussitôt ces mots dit, je me leva d'une vitesse et le regardais dans les yeux. J'avais peur. Il était si confiant ce qui le rendait effrayant. Je ne voulais pas d'ennuis, j'avais horriblement peur de ce qu'ils feraient de moi. Sa main chaude se faisait sentir dans mon dos me réchauffant , mais en même temps j'avais eu des frissons. Quoi dire d'autre que, j'étais juste horrifiée. Nous marchâmes ainsi loin des couloirs que j'avais traversé et marchions dans une nouvelle aile du labo. Au bout de quelques secondes, nous nous arrêtâmes devant une porte. Elle était semblable aux portes des donjons , sauf que celle ci n'avait pas de cadenas. Il l'ouvrit, me forçant à avancer.
Je découvrit ainsi l'endroit de toutes mes douleurs. Oui oui, le laboratoire d'expérimentation. Si j'avais su avant, j'aurais tenté de m'échapper. Mais non, je ne le savais pas. La dame nous avait prévenu, mais décidément je ne m'imaginais pas cela devant cette porte.
Il se trouvait exactement sept scientifiques. Dont le Dr Williams et le Dr Daxton . Il me mise sur une civière et m'attachais . Pourquoi me demandais- je ? Ahh, j'étais si innocente.. Pauvre Leila.. Et puis le militaire parti tout simplement.
J'observais un peu autour de moi. A part moi et la civière, il y avait des comptoirs avec quelques chaises et il y avait une très grande machine, dans des placards transparent, il y avait des outils qu'on utilise en sciences quoi. Sur les comptoirs, il y avait beaucoup de fioles, de bouteilles et il y avait même à un bureau un microscope avec des échantillons qui me semblait t'il, du sang. Une vague d'anxiété était présente et je respirais fort, j'avais vraiment peur de ce qu'ils allait me faire. Dire que aujourd'hui , j'y suis habituée.
Ils se disaient des trucs , mais je comprenais pas vraiment. C'était surtout des trucs scientifiques, mais j'avais entendu le mot « seringue » Aussitôt, le Dr Williams, le grand méchant, m'insérais cette seringue sur mon bras et vous dire, qu'il n'y allait pas avec une grande délicatesse. Ça faisait horriblement mal et puis par la suite, du sang de mon organisme se récoltait dans cette seringue. Cela pris de longues secondes et il l'enleva . Il le mît dans un petit pot et le referma. Après il prit ma salive. Par la suite, il examina mon cerveau à l'aide de la grosse machine. Un scan. Je voyais quelques scientifiques noter des trucs dans des documents, tout en regardant les résultats. Et puis pour finir, il m'injecta un produit jaunâtre et à cet instant là, je ressentis une vive douleur. Je ne savais pas qu'est-ce qu'il y a à là dedans, mais je compris aussitôt pourquoi ils m'avaient attachée. Je pense que sinon, je m'aurais jetée parterre affolée. Eh oui la folle quoi.
Après cela, le militaire revint et me jeta dans mon donjon. Puis quelques minutes après, il re- ouvrit la porte me donnant deux choses : un espèce de pâté dans un mini bol en stiremousse, et un verre de shot en plastique, mais à l'intérieur de l'eau. Disons qu'ici, ils séparent bien les rations. Je mangea mon pâté avec joie car j'étais affamée et bu mon eau cul sec. Ah, ça m'a aidée après ce premier tour en labo, ma foi, très bizarre... Je tassa ainsi l'assiette et le verre dans le coin du matelas et m'installa confortablement sur le matelas. Et je m'endormis aussitôt, sûrement épuisée de cet étrange injection jaunâtre.
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Patient 715
Science FictionIci, monde sans humanité, les scientifiques utilisent le patient 715 pour le Z-Virus qui a éradiqué presque toute la population. Leila patient 715 mène une vie de souffrance utilisée comme un rat de laboratoire pour trouver le vaccin qui sauvera l'h...