Depuis ce chaos, je vis cet enfer. Et je peux pas vous mentir que des fois, je pète carrément un plomb. Difficile d'imaginer quand on ne le vis pas. Toujours dans ma cellule, je cris et je pleure pour évacuer toute cette haine. Et le pire, c'est que je ne peux absolument rien faire. Quand je pète un plomb comme celui-là, ils viennent et il y a deux hommes qui s'amusent à me frapper,et il y prennent un plaisir! À la fin, ils sent vont, fermant la porte d'acier en rigolant. Me laissant avec mes blessures, mon sang gisant sur mon pauvre corps meurtri ainsi que d'énormes hématomes.
Mais il voulait quoi ce gars nous faire peur ? Pfft, je vais réussir à savoir ce qu'ils nous cache.
- Ce type est officiellement chelou. Dis-je.
- Je le sens pas. Il nous cache un truc, continuai-je.
- Arrête de t'ens faire pour tout. Dit Léna .
J'entendais des petits pleurs. Relevant la tête, moi et Léna constations que Élise s'était mise à pleurer.
- Ça va ? Lança Léna
- Oui.. oui.. c'est juste que j'ai pas eu le temps de dire au revoir à Félix. Ni aucun d'entre nous. Il est parti comme ça. Tué. C'est triste . Dit t'elle en essuyant ses larmes.
- Ne t'ens fait pas. C'est normal. Tu pas eu le temps de faire le deuil. T'es émotions arrivent,c'est tout,dit Léna .
- Ça va bien se passer,t'inquiète. Dis-je.
-Oui, merci les filles... dit t'elle en sanglotant.
- Je vais prendre vos assiettes, je vais aller les porter. Ça me changeras les idées. Continua t'elle .Je la voyais s'estomper peu à peu de ma vue se dirigeant dans les cuisines. Qu'est-ce que c'est nul ces habits, franchement.
Élise entra dans les cuisines, assiettes à la main, les déposant sur une longue table où il y avait déjà de la vaisselle. Elle se retourna et vit un homme:
- Désolé, je ne vous ai pas vu. Excusez moi, dit Élise.
- Ce n'est pas grave, dit t'il d'une voix abîmée.
Il s'approcha et dit :
- Et cette première journée, ça te convient? Continua-til
- oui oui, ça va, dit Elise .
- J'espère que tu seras heureuse ici, Thomas , dit t'il en tendant la main vers la jeune femme.
- Bonjour, Élise, dit t'elle en serrant timidement la main de l'homme .
Il se rapprocha de plus en plus et aventura sa main sur le bas du dos de la jeune adolescente effrayée. Il commença par toucher ces fesses , et Élise s'éloignait automatiquement.
- Maïs vous êtes un malade ! Cria t'elle tout en courant vers la grande salle.Alertée par du bruit, je tourna la tête et vis Élise courant vers nous en pleurs. Elle avait l'air effrayée et effacée de la réalité. Elle nous faisa signe de monter à l'étage tout en courant tous les trois. Rentrant dans la chambre, elle explosa de chaudes larmes assise sur le sol.
- Qu'est-ce qui se passe ! ? Dis-je d'un ton grave.
- Je...je.. , dit t'elle en sanglotant dans ses mains.
- Hey, ça va. Tu peux tout nous dire Élise. Dit Léna mettant sa main sur l'épaule de son amie en détresse.
- Il y a... un ... un homme... qui a essayé... de... de me toucher. Il m'as touché les fesses! Finissa-telle de crier.Whaouh , attendez, on est arrivé sur une planque de tarés là, je rêve ou pas ? J'étais choquée par ses aveux , c'était horrible. En pleine apocalypse, un partenaire de tuer et un attouchement sexuel? Ça fait beaucoup. Je regardais les filles, elle se collaient pleurant dans l'épaule de Léna .
- Hey, je vous ai vu en panique! Ça va ? Dit James en rentrant.
- Tu fous quoi là? T'es pas supposé rentrer comme ça ! Cria-je.
- Maïs.. mais , dit t'il.
- Ce sont des fous, je sais. Faut faire gaffe avec eux, continua-til en me regardant.
Tout de suite, une femme entra très rapidement. C'était la leader de « Dredia »
- Que se passe -t'il ici ? Dit t'elle en observant la scène l'air inquiète.
- Quelqu'un la touchée. Vous êtes une bande de cons. Dis-je sèchement.
- C'était qui ? Tu as son nom ma petite? Dit t'elle se rapprochant de Elise tout en me donnant un regard noir.
- Il... il s'appelle.. Tho... Tho....Thomas.. dit t'elle la voix ébranlée.
- Thomas ? Mais, c'est impossible. Cet homme je le connais depuis jeune. Il ne ferait jamais ça. Dit t'elle en nous observant.
- Sérieux?!! Vous pensez qu'elle a inventée tout ça ? Que c'est pour rien qu'elle pleure !? Elle était seule avec ce monstre. Comment pouvez-vous dire ça !? Criai-je.
Elle me regardait étonnée.
- Allez vous en ! Vous êtes malades ! Sale conne ! Dis-je en criant tout en la voyant quitter la chambre en claquant sévèrement la porte.
- Ouais c'est ça ! On vous aura connasse !! Dis-je à nouveau en criant en espérant qu'elle m'entende.
- Eh bien, dit donc, je t'aime bien toi. Dit James en me souriant.
Je le regardais avec un air agacé. C'était pas vraiment le moment.- Je vous l'avais dit. Ce sont des tarés , il faut se méfier d'eux. Surtout avec l'évènement qui sent vient si peu. Et en plus avec ton engueulade, ils vont te détester officiellement, déclara t'il .
- Hein ?!
- Sachez que, lorsque ça arrivera, on va s'en sortir tout les trois, finissa-t'il .
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Patient 715
Science FictionIci, monde sans humanité, les scientifiques utilisent le patient 715 pour le Z-Virus qui a éradiqué presque toute la population. Leila patient 715 mène une vie de souffrance utilisée comme un rat de laboratoire pour trouver le vaccin qui sauvera l'h...