Déni

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Je pense que je perds espoir. Je n'es plus rien a faire. Je pourrais mourir, et c'est ce que je veux maintenant. Je veux mourir. Je me retrouve dans le déni depuis un an. N'est-ce pas assez ? Comment j'ai pu survivre aussi longtemps? Je vis dans un environnement malsain, et je crois que je ne le mérite pas. Enfin si, je mérite de mourir. Je n'est pas réussi à garder mes valeurs, mon altruisme. J'ai tout gâché. C'est bon là, je peux mourir maintenant.

Après qu'ils aient rigoler un coup , sauf Leila, ils décidèrent de trouver un endroit pour bien se reposer et pour se loger cette nuit. Leila vivait le plus gros malaise de sa vie, et elle voulait disparaître.

Putain, je méritais même pas d'être avec eux, j'étais tellement gênée, mal à l'aise de savoir qu'il ne pensait pas vraiment qui j'étais vraiment. Si ils le savaient, je retrouverai la solitude. Encore. Ou au contraire, c'est eux qui me tuerons. Peu importe, je m'en fous. Les deux me vont. Au point où j'en étais, j'étais prête à mourir.

Ils étaient entrain de décider où aller, ils ne s'entendaient pas sur quel chemin aller. On sent fout, peu importe où nous irons il y aura des cannibales et ayant penser cette dernière phrase , c'était arrivé.

- Des cannibales ! Cria Élise très apeuré.

- Merde! Allons - nous en ! Vite! Allez, dépêchez-vous ! Cria Félix d'un ton ferme.

On coururent dans une direction inconnue pourchassé par des cannibales. Ils y en es avaient dix à peu près. Ils y en avaient trop, on ne sera pas capable de les semer. ,

On avait beau courir, ils y en avaient qui étaient beaucoup trop proches de nous, ils fallait prendre le temps de planter nos couteaux dans leur crâne. Et ça, ça nous ralentissait. Oui, il y en restait moins, mais eux au moins, ils ne ressentaient pas la fatigue. Nous, nous étions tous épuisés mais il fallait toujours courir. Et c'est là, qu'un flash me vit a l'esprit.

Dans un moment de vitesse, je m'arrêtai  nette, immobile, je reprenais mon souffle. Je tendais mon bras, les yeux fermés , attendant ma mort. Je sentais les cannibales se rapprochant de moi, réclamant la faim, j'y étais enfin. Tout ce déni enfin terminé. Leurs grognements se fesaient attendre, ils se rapprochaient. Un des cannibales attrapa  mon bras, rapprochant sa bouche de mon avant bras. D'un cri net, je me fit attraper le bras et m'élancer vers l'opposé, en courant. Je rouvri les yeux. Nous étions entrain de les échapper, j'étais entrain de courir main dans la main avec Léna dans cette forêt si sombre. Félix lui, avait prit le temps de tuer les deux cannibales qui voulaient me bouffer et courait à quelques mètres derrière nous. Léna m'avait sauvée. Moi, j'en avais terminé, mais elle en avait décidé ainsi.

Ça faisait maintenant cinq minutes que nous courions à toute allure , et Léna arrêta dans un coin perdu de la forêt , toujours en me tenant la main. Elle l'a lâcha et se retourna vers moi, avec les autres qui me regardait.
- Mais t'es folle ! Qu'est-ce qui t'a prit hein ? C'est quoi qu'il ne va pas dans ta pauvre tête ?! cria t'elle en regardant Leila dans les yeux.

- Tu voulais te tuer! Tu ne peux pas me faire ça ! À moi ? Et puis, tu nous aurais pu nous faire tous tués! T'as penser à quoi Leila ?! Fini t'elle par dire d'un ton hautement ferme.

Je regardais par terre. Je n'avais pas honte. C'était juste mon choix. Je regrettais seulement d'avoir peu être amener la mort de mes compagnons avec moi. Ça c'était vrai. Mais moi, je voulais en finir , et c'était mon choix.

- Un suicide ? C'est ça que tu veux ? Cria t'elle de nouveau.

Félix et Élise regardaient la scène avec stupeur. Ils avaient étés témoins d'une tentative de suicide et regardaient maintenant leur amie, qui faisait la morale à Leila. Ils étaient un peu choqués que Leila voulait mettre fin à ces jours. Ils ne comprenaient pas pourquoi elle a voulu faire ça. Un gros moment de silence. Félix et Léna regardaient Leila et Élise regardait le sol , un peu gênée d'assister à cette scène.

Leila remonta sa tête et regarda droit dans les yeux de sa meilleure amie. :

- C'est mon choix. Dit t'elle très sérieusement.

Patient 715Où les histoires vivent. Découvrez maintenant