Seuls

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Que dire de mon hygiène depuis cette prison ? C'est encore pire que quand j'étais dehors avec les cannibales. Je me l'avais grâce aux lacs qu'abritait la région. Je faisais ce qui était à disposition. Mais là, ici c'est autre chose. En après un an ici, je peux vous dire que c'est pas fameux. La plupart du temps, je suis dans mon donjon avec sur mon corps meurtri, des grosses plaques rouges sang, ainsi que des blessures. Et les seules fois où ils me « lavent » ce n'est que pour laver les zones qui vont utiliser sur mon corps. Donc en bref, je suis recouverte de tâches, de plaques, de sang, jusqu'à qu'ils décident que c'est utile de me mettre des produits toxiques dans mon corps. J'ai tellement eu de plaques rouges qui démangeait, que maintenant, mon corps a beau être « lavé » ces blessures , ces taches seront toujours présente sur moi. À vie. Du moins ce que je pense.

Quittant cet enfer, cette communauté, c'était enfin derrière nous. Dredia, les deux gigantesques maisons brûlaient avec des suicidaires dedans. Nous nous avons éloigniez dans la forêt et la fumée noire était visible au loin. Ça brûlait encore. Maintenant que nous étions dans la nature, il fallait se débrouiller seuls. Nous étions vêtus que de vêtements longs avec des vestes ainsi que des souliers, nous avions changés de tenue avant de partir la guerre a Dredia. Élise détenait un énorme sac dans lequel avait: de quoi manger, deux litres d'eau, une lampe torche ainsi que deux couvertures. On espérait qu'on se débrouillerait avec ça. Armés, nous avancions vers l'inconnu. Passé la nuit, nous marchions dans la pénombre pour seule lumière, la lueur de lumière de la lampe torche. Il faisait vraiment froid, nos vestes n'étaient pas assez adéquates pour cette température de nuit. Mais bon, nous continuons moi, Léna, Élise et James a marcher dans les bois qui abritaient seulement une dense végétation garnie. Nous étions tous fatigués de cette soirée hallucinante ainsi que de notre marche nocturne qu'on décida de s'arrêter jusqu'à côté d'un petit ruisseau.

- Ouf ! Élise tu me donnes un peu d'eau s'il vous plaît ? Dit Léna.
Avec sa main , elle s'aventura dans le sac cherchant cette bouteille.
En la donnant à même la bouche, ces lèvres étaient prêtes à obtenir ce qu'elles voulaient.
- Woaw, pas trop vite la maline! Laisse-en pour les autres,ricana James.
Finissant sa dernière gorgée elle la passa à James. Et ils burent tous un coup.
- On dort où ? Il commence à faire nuit. Dis-je.
- On peut continuer à marcher, non ? Continua Élise.
- Ca serait trop risqué avec cette noirceur, finnisai-je, en regardant les étoiles.
- Leila a raison, dit James.
-Oui, on n'est pas à l'abri dans le noir, lança Léna.
- Je propose qu'on dorme ici. Un prendra la garde à tour de rôle . Dis-je

Dans le noir, moi et Élise étions entrain d'étendre les une couverture sur le sol. Là où on était, il y avait, quelques arbres qui nous cachaient ainsi qu'un ruisseau rien qu'à côté. James s'était proposé pour la garde et donc moi et les filles, nous nous étendions sur la couverture, nous recouvrant avec la deuxième. On était très serré à trous sur une seule couverture. Il faisait froid mais puisque nous étions collés ça changeait pas grand chose.

Je me réveilla avec une légère brise. Les premiers rayons s'étaient levés. Je constata que mon dos me faisa terriblement mal à dormir même le sol. Relevant mes cheveux de mon visage, en m'assoyant sur le gazon, je vis un James presque endormi. Il avait besoin de repos avec cette soirée de dingue. Tout de suite quand il me remarqua, il se dépêcha d'aller se coucher. Prenant la garde à mon tour, j'étais soudainement dans mes pensées. Je pensais à ces gens, comment on a fait pour s'en sortir. Ces personnes étaient suicidaires et ils voulaient nous amener au « paradis » nous aussi sans avoir notre accord. Mais heureusement, on s'en es sorti. Même si leur plan était de mourir, on a quand même enlevé plusieurs vies. Pas comme ils le voulaient, mais je me rassurais en me disant qu'au moins, en ce moment, ils étaient à l'endroit où ils voulaient être.
A
Constatant les filles et James dans un profond sommeil, je prit le sac qui était posé sur le tronc d'arbre. Aussitôt ouvert, je prit les allumettes. Par chance, ils y avaient quelques brindilles prêt, jr commença aussitôt à les brûler, sentant cette sensation de chaleur. Tout en restant prêt du feu, dans le sac avait quelques conserves ainsi que nos flingues et deux boîtes pleines de munitions. Mais notre but était de minimiser le bruit.

Mes compagnons, se réveillant, je leur tendit des péchés en boîte de conserve. On se ramassa à manger autour du feu, profitant de cette chaleur et je commença:
- On devrait s'établir un petit camp.
-Ouais trop, on amènera toutes nos affaires, ça nous évitera de se les faire voler, dit James en finissant sa ration.

Une dizaine de minutes plus tard, nous étions prêts à partir. En étouffant le feu avec mon pied, je prit la marche pour qu'on parte. On avait prit le premier chemin qui était à notre portée et on l'emprunta. Les rayons étaient de plus en plus fort ce qui indiquait sûrement qu'il était aux alentours de huit heures. Tout en prenant la marche, deux cannibales s'interposa sur nous. Décidés à les abattre, une dizaine d'autres morts ambulants s'entraînaient devant nous. Tous collés, côte à côte, on essaya désespérément de les combattre.
- Là bas! Cria aussitôt Léna.
D'un geste définit Léna poussa quelques cannibales qui freya un chemin. Sur le coup, moi James et Élise décidions de faire pareil. En essayant de les pousser, on cours dans la direction que Léna avait emprunté. Quand un cri retentit. Élise était tombée par terre, nous alarmant moi et James. Je remarqua qu'un cannibale était accroché à sa jambe prêt à la bouffer. Sans aucune réflexion, je me dépêcha de planter mon couteau dans le crâne du mort laissant survolter le sang sur Élise. D'un coup de main, je la ramena sur ces deux pieds et moi et Élise reprient le chemin accompagné de James.

On retrouva Léna à une dizaine de mètres de là où était la horde et on s'arrêta. Elle regardait dans les airs. Remontant nos têtes, nous remarquions qu'il y avait une cabane dans les arbres.

Patient 715Où les histoires vivent. Découvrez maintenant