Sales cons de docteurs

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Je peux officiellement le confirmer: James était mon premier vrai amoureux. Je me rappelle au début que je ne lui faisait pas confiance. Ah, si j'avais su ... C'est définitivement une des personnes qui compte le plus à mes yeux. Maintenant avoir tout perdu, tout le monde, mon groupe, mes amis, ma famille c'est rendu insupportable d'avoir tout perdu. Au moment où James a rejoint le ciel, une partie de moi s'est envolée. C'est comme si je m'étais perdue, impossible de retrouver mon autre partie, James. Mais au moins, je garde de bons moments avec lui. Comme à l'épicerie ..

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Ce jour-là, pendant un revitaillement avec lui, nous étions en quête de nourriture à Roswell. C'est à ce moment là que nous avions rencontré Mariposa et son soit-dit "mari". Après avoir repérer une petite épicerie dans le coin, nous étions en marche. Je me sentais tellement sereine et comblée avec lui. Il me faisait rire, rougir. J'étais noyée dans ses prunelles bleues à chaque fois qu'il prononçait un mot. Qu'elle gaga j'étais ahah. Nous nous étions servis du jus de pomme dans l'allée riz et pâtes avec une nappe sur le sol. Il me fixait intensément avec son grand sourire et on se mangeait des yeux. C'était parfait et si romantique. À un moment, on s'était rapprochés pour déposer un des meilleurs baisers remplis de passion et de tendresse. Jamais quelqu'un m'avait offert ça. Et puis s ' est à ce moment là, à cette journée, que j'ai fait ma première fois. Avec quelqu'un avec qui je me sentais à l'aise et en confiance. 


Je n'avais jamais vraiment cru que des histoires d'amour doivent se terminer si brutalement .. C'était le cas pour nous deux. Malheureusement. Un amour sincère mais tragique.


Ils m'avaient ramenée à ma cellule après ça. J'étais seule, dans le noir, avec mes pensées lumineuses par mon amour, mais autant sombres par mon chagrin. J'ai juste ce stupide carnet pour écrire et je vais juste y écrire de la grosse merde à tout le monde. À tout ceux qui le mérite. 

Plus tard, on me dirigea encore une fois au labo avec ses stupides scientifiques de merde que je hait. Exceptionnellement, on m'y mena en civière. Mais pas que. Pendentif tout le long du trajet. Ceux qui m'amenaient étaient des scientifiques dont je retenais le visage. Je ne savais pas spécialement leurs noms, mais souvent ils assistaient à mes examens. Ils se parlaient et ne se souciait pas que j'assiste à leur petite discussion. 

- C'est dingue! Il ne reste que nous ..

- Ouais, je sais pas commente sur va faire pour tenir avec nous cinq ..

Mais de quoi parlaient-ils? Que voulaient-ils dire par cinq? Je laissa tomber ses pensées car nous étions arrivés à destination. 

Pareil comme la routine: examens, prises de sang, évaluations et scanners. Sans oublier la douleur qui vient avec. Cette journée là, ils m'endormais. J'espère que je n'allais pas avoir une opération et la panique grandissait en moi. Par réflexe je demandeais sur un ton agité:

- Euh, je ne veux pas, euh vous allez me faire quoi?

Le visage fâché du Dr Williams se retourna et me dit sèchement:

- Oh la ferme petite sotte et endosse-toi!

Quel connard. Je le déteste au plus au point. Je me tut, regardant nerveusement le plafond en comptant jusqu'à trois avant que l'anesthésie fasse effet. 

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Mes paupières étaient lourdes et la lumière était aveuglante. j'entendais des gens parler faiblement. Je devina rapidement que j'étais réveillée. La peur revint à moi et j'ouvrais à moitié mes yeux pour voir. Les scientifiques étaient autour de moi et se parlaient. Par chance, ils ne remarquèrent pas que j'avais ouvert les yeux. Je les fermai d'aussitôt. Ils touchaient mon corps et une douleur accablante m'envahissait. Ils m'avaient certainement administrer un truc. Bande de cons va! Mais je ne m'en souciait pas vraiment. Leur discussion était plus intéressante. 

- C'est très préoccupant! C'est même grave!

- Tu penses que je ne le sais pas? Tous les autres docteurs sont morts! Et je ne parle même pas des soldats et des infirmières. 

C'est de ça qu'ils parlaient tantôt. Tous les autres sont morts .. Merde!

- Et des patients. 

- Om s'en moque d'eux. On trouve un vaccin et c'est tout.

- Oui mais c'est grâce à eux qu'on peut les expérimenter. Souviens-toi! Il ne reste qu'une cinquantaine de patients et nous serons à 715. 

- Après c'est fini. 

- Je sais. 

- Mais ils nous restent les autres soldats au moins. 

- T'es con ou quoi? Il reste que nous et ces patients. 

- Comment on va faire pour les gérer?

- On va pousser nos expérimentations au max. Comme ça on va savoir qui va survivre ou pas. 

- Oui, on va s'en débarrasser plus vite. 

Ils sont fous merde! Je continue de les écouter en faisant toujours semblant que je dors encore. Un peu plus loin dans la pièce, une autre voix retentit gênée:

- Excusez-moi, mais où sont passer les autres militaires? Ils sont en mission non?

- Mais il est con lui! Daxton tu veux bien lui expliquer?

- Oui. On manquait de bouffe et on a envoyé trente soldats en expédition il y a deux semaines. Il y a quelques jours, nous avons reçu un appel d'un soldat. Il nous a confier que tous les autres étaient morts. Ils avaient été attaqués par des cannibales. Et que celui-ci était le seul survivant du massacre. 

- Oh mon Dieu, je ...

- Il est sûrement mort ce type, HAHA, quel con. 

Je vous le dit, le Dr Williams devrait être mort depuis longtemps. Il se moque de tout et de tout le monde. Quel salaud! Je lui enfoncerai bien un crayon dans l'oeil. Juste pour rigoler. 


Et voilà. C'est comme ça que je découvris leur plan machiavélique. Tuer plusieurs innocents puisqu'ils ne restaient qu'eux à la fin. J'aurais pas dû assister à ça. Mais sinon je n'aurais pas su. J'ai peur. Pour Léna. Avec leur plan diabolique, nous somme à quatre-vingt pour cent de chance de mourir. J'ai peur de la perdre ou pire encore, de mourir et de la laisser seule. Ça serait horrible. Mieux ne pas lui partager ma découverte.

Patient 715Où les histoires vivent. Découvrez maintenant