Patient 715

Silence de plomb

J'ai toujours crue qu'il n'y aurait jamais de vaccin possible pour sauver la population. Mais ce que j'ai entendue ce matin est peut-être une nouvelle révélation pour le monde entier ? Ayant été transporté sur un civière comme à l'habitude vers le centre du labo j'ai entendu quelques mots s'échapper:

- Tu crois qu'on va enfin sauvé l'humanité? , dit un médecin en chuchotant visiblement caché vers une porte d'un bureau. Pendant que le patient 715 était transporté dans le centre pour de nouvelles analyses.

Fin bref, est ce que je vais enfin être libérer de toutes ces souffrances ? De toutes ces atrocités que ces imbéciles aiment bien me faire? Ça serait une sacrée libération. Bof, à part ça, comme d'habitude. Après ces expériences horribles, ils m'ont jeté dans ce donjon avec un petit pot de boîte de conserve et je l'es finit en massoupant parce que j'ai trop envie de dormir. Et puis là, je m'ennuie . En ce moment, j'ai terriblement mal. Un des scientifiques m'a injecté un truc mais je penses qu'il un peu enfoncé trop fort. Je l'enmmerdes ce fils de pute.

Léna la regardait horrifiée de ce qu'elle venait de dire. Sa meilleure amie, cette fille avec qui elle a passée tant de belles soirées amusantes venait de lui annoncer qu'elle avait essayé de mettre fin à ces jours. Elle était choquée. Un silence de plomb régnait. Personne n'osait parler ce jour là. Pfftt vous auriez dû voir leurs têtes . Leila s'avança de quelques pas et marchais droit devant elle.

- Allez, on y va dit t'elle en s'avançant.

Les autres montèrent leurs têtes et la suivirent toujours avec ce silence de plomb. Il était déjà passé une heure et Félix et Élise avait prit les devant en marchant devant. Leila les suivait regardant du sol d'en avant d'elle à répétition. Et Léna était derrière elle en pensant aux paroles qu'elle avait dites à sa meilleure amie.

Elle s'avança un peu vers Leila.
- Hey, salut. Hmm , je m'excuse de t'avoir crié dessus. J'aurais du comprendre ta détresse. Dit Léna gênée.
- T'inquiètes pas. Dit Leila regardant ses pieds.
- Leila, c'est important.
- Hmm.
- Tu vis une période difficile et je suis là si t'as besoin de parler., dit t'elle en souriant à Leila.
- Oui merci, c'est gentil. Dit à son tour Leila d'un sourire forcé. La gêne se ressentait.

Pfft si elle savait...

Léna s'avança devant Leila en s'en allant vers les autres. Laissant ainsi Leila dans ses pensées.

- Hey, ça serait un bel endroit pour camper ,dit Léna en s'adressant au groupe.
- Oui bonne idée, continua Élise.
- Tu viens Leila? Dit Léna en s'asseyant sur le sol remplies de feuilles.

Dans le sac de Félix se trouvait une tente qui pouvait accueillir trois personnes mais ils feraient avec. Félix et Élise étaient entrain de la monter.

- Ça va ? Dit Léna à Leila.
- Mouais. Dit t'elle tout bas.
- Hey, je suis là pour toi. Pour toujours. Tu le sais ça ? Bon, je te fais un câlin, ça ira mieux.is
Elle prit sa meilleure amie dans ses bras, mais elle , elle n'était pas vraiment d'humeur à se coller.

La nuit tombait et les flammes du feu dansaient.
- Enfin un endroit adéquat. On doit toujours courir dans tous les sens dit Félix.
- Ouais c'est lassant. Dit Léna.
- Mais pour le moment, on mange de bons haricots, miam! Dit Félix en souriant.
- Je commence en avoir assez de ces foutus haricots haha, dit Léna en riant.

- HHAAAAAAAAAAA cria Élise. Une petite horde de cannibales s'approchaient du groupe.
En courant sortant de la tente elle sortit un couteau et le planta le premier venu . Les autres furent de même.

Mais ils étaient nombreux pour ce petit groupe de quatre. Ils avaient beau se débattre, ils avaient beaucoup de difficultés à gagner. Même que Leila et Élise ont failli manquer se faire mordre par ces morts. Ils ne savaient pas trop quoi faire, les cannibales prenaient le dessus. Ils les bloquaient en essayant de les dévorer, les adolescents étaient incapables d'utiliser leurs couteaux. Leur dernier recours était de crié à l'aide. Mais est-ce que il y avait vraiment quelqu'un qui allait les aider ?
Ils commencèrent à crier. Ils n'étaient plus capable de se défendre, ils étaient épuisés. Ils attendaient la mort.
Un cannibale rapprocha sa mâchoire très proche du visage de Félix pour enfin déguster sa chair, un petit bruit strident se fit entendre.  D'un coup, ce cannibale s'écroula et quelques secondes après, les autres aussi s'écroulaient. Les adolescents regardant les déambulants enfin tués remarquèrent de petits couteaux plantés en pleins milieu de leurs crâne gisant de sang. Ils se retournèrent et vit un homme d'assez robuste dans la quarantaine.

- Pas besoin de remercier. Dit t'il d'un ton grave, s'approchant des morts pour récupérer ses couteaux. Les adolescents étaient stupéfaits. En prenant son dernier couteau , l'homme commença à prendre la direction du chemin sortant des bois.

- Attendez ! Cria Leila.

Il se retourna vers eux les regardant.

Tout en se regardant un petit silence apparut. L'homme attendait bien une réponse.

- Merci, continua t'elle.