Imposteur

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Hmm je sais plus depuis combien de temps je suis ici... Deux ans, mais depuis quelques temps, ils ont arrêter de compter les jours. Eux aussi, ils doivent être ennuyés de faire la même routine, toujours effectuer ces expériences sur moi et ils recommencent. Ils doivent ressentir du désespoir parce que ça fait quand même deux ans qu'ils travaillent sur ce projet, putain ! Mais d'après de ce que j'ai entendu, ce n'est plus le cas. Et ces connards, ils doivent sûrement ressentir de la culpabilité. Non, c'est sûr ! C'est tellement inhumain de faire ça ! J'espère qu'ils ont cet horrible sentiment.

Je regrettais un peu d'avoir remercié cet homme ce jour - là, il semblait s'en foutre . Ça rendait le tout malaisant.

Félix s'avança et dit:
- Euh.., vous avez un campement messieurs? Dit t'il assez fort pour que l'inconnu l'entende.
Il se retourna de nouveau, visiblement agacé qu'on le dérange ainsi. Il nous regardait sans rien dire, il devait sûrement réfléchir. Le silence régnait. Félix regardait l'homme attendant sa réponse, et nous, les filles, on se regardait dans la plus grande  incompréhension totale.
Après avoir mûrement réfléchi l'homme dit d'une voix rauque;
- Mouais. Allez, venez . Je vous y emmène .
Il commença a s'avancer droit devant lui. Et Félix se mit a le suivre.
- Allez les filles, vous en avez pas marre de toujours courir après de la nourriture? Dit t'il en se retournant .
- Félix. Insista Léna.
- On à rien à craindre, ils y a d'autres survivants.

Après cette réponse, Léna et Élise commencèrent à les suivre. J'entama le pas beaucoup plus rapide car j'avais un peu prit de retard parce que j'étais loin dans mes pensées. L'homme était toujours devant avec son couteau , prêt à surgir n'importe quand. Et le reste de mon groupe, le suivait comme un petit toutou. Franchement, ils sont tous prêts à faire n'importe quoi pour avoir accès à de la bouffe. Il faut le mériter,pas le réclamer. Je le sentais pas trop ce type. Son allure sale, mal habillé, sa coiffure, oh mon dieu. Vous auriez dû voir. On aurait dit qu'il se les arracher lui même. Quand même. Je sais qu'on est en pleine apocalypse mais il y a des limites. Il ressemblait plutôt à un démembré mental.
Ça fesait quoi ? Une heure qu'on marchait ? Tout ça pour quoi ? Pour qu'un pauvre type et sa bande nous donne à manger ? Pftt on peux y aller tout seuls hein. J'en avais marre, j'avais beau dire que j'étais fatiguée de marcher, ils s'en foutaient. Et on y arriva enfin.

Il y avait rien, qu'un chaudron avec de vulgaires brindilles sur le sol et un sac à dos qui était très mal caché. C'était quoi ce truc franchement?
- Euh, c'est ici messieurs ? Dit Félix en s'avançant vers lui.

In ne répondait pas. Il était immobilisé. C'était bizarre. Quand Félix sapprochit trop près de l'homme , il le poussa d'une violence, que Félix tomba. L'inconnu prit son couteau et essaya de le planter sur le corps de notre compagnon mais il réagit plus vite que lui. Il essayait de se débattre. Le couteau proche de son torse , près a tout moment pour se le faire percer dans le cœur. Ils se tenaient avec leur t-shirt essayant tout les deux de frapper l'autre. Mais l'emprise du robuste homme empêcha Félix de se débattre. Il le frappa et tomba par terre. Félix saignant du visage, prit son couteau le plus vite possible, mais il était bien trop tard, l'inconnu l'avait tué. Le sang commença à couler et l'homme retira son couteau, visiblement satisfait de son œuvre. Il se leva toujours le couteau à la main, se rapprochant d'Élise qui elle, tenait nos sacs horrifiée, elle était immobile. Et Léna était figée. C'était donc ça ? Voici comme les gens réalisant qu'ils ont assisté à un meurtre ?  Il s'arrêta net, en disant : Donne - l'es moi. Dit t'il sur un ton ferme,.Je n'avais plus le choix. Lui, c'était un psychopathe.

- AAAHHH , criais-je, sautant sur lui pour planter mon couteau dans son œil droit pour pas qu'il prenne le temps de réaliser ce qu'il se passait. Tout ça , c'était passer si rapidement. Le sang coulant sur mon t-shirt, reprenant mon souffle, regardant le corps gisant sur le sol quand une voix retentit:

- Venez, vite ! Cria une voix de femme .

Sans broncher, sûrement de peur, mes deux campagnes se mirent à courir dans la direction de la voix entendue. Avaient-telles peur de moi ? Où elles étaient sous le choc,prêtes à faire n'importe quoi pour échapper à ce scénario ? Je ne sais pas.

C'est comme ça que je l'es suivirent et qu'on se retrouva à courir dans une destination inconnue.

Patient 715Où les histoires vivent. Découvrez maintenant