Revitaillement

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Aujourd'hui, hm quoi dire ? Comme d'habitude, ces connards m'amènent au labo pour leurs expériences. Tout en souffrant le martyre, ils expérimentent leurs produits. Horrible comme à chaque fois. Cette fois-ci le docteur que je déteste le plus, le méchant,le plus odieux de tous, lui qui m'insulte et bien c'est le Dr Williams. Un putain de salaud. Et il se trouve aussi que, c'est le dirigeant de l'équipe de scientifiques.. Et oui, et puisque monsieur est plus supérieur, il se permet toutes sortes de choses. Comme aujourd'hui, il s'est amusé en rigolant à me faire mal avec sa seringue en me l'enfonçant dans  mon bras plusieurs fois. Et tout ça, sous les regards gênés des autres scientifiques. Il y avait que le regard compatissant du Dr Daxton, lui qui m'avait donner un jus de pomme. En résumé, je suis assise sur mon matelas piteux, en ayant atrocement mal à mon épaule, tout en écrivant ses lignes. Pfft, si ils savaient ce que j'écris sur eux... Ça serait une situation épique.

Léna était compréhensive face à mon récit, et cela me soulageait. Dire tous ces mots, me rappelaient que moi, aussi, j'avais des émotions et que je devais apprendre à les faire sortir. Je veux juste que les autres ne le sachent pas. C'est bien trop personnel à part pour ma meilleure amie. Je constata que je m'avais beaucoup plus rapprochée avec Léna depuis l'apocalypse.

Nous avions que dormis deux heures, se couchant très tard, cette nuit. On se réveilla presque qu'en même temps, réalisant que James et Élise n'étaient plus là. Mais  on remarquèrent qu'ils y avait une odeur de feu plus bas. Rangeant nos couvertures, nous descendions l'échelle. Aussitôt, l'odeur du brûlé me monta aux narines. Une sensation confortable de sentir la température montée. Déjà entrain de manger, ils nous donna les restes, cette fois-ci, une soupe qu'ils avaient réchauffée juste avant. Dégustant ce repas aux légumes, mes lèvres bouillantes gouttaient à l'agréable satisfaction de manger.

- Vous n'avez pas bien dormi cette nuit, pas vrai ? Commença James.
- Ouais, si tu veux, dis-je tout en sirotant ce délicieux liquide.
- Tes sure que ça va ? , dit Élise à son tour.
- Oui oui, elle n'a juste pas bien dormi, dit Léna.
En déposant le récipient en métal, je déclara;
- Bon, arrêtons de jacasser , aujourd'hui on devrait sécuriser le camp et faire le pleins de provisions.
Tout en nous préparant, Le Soleil nous indiquait à peu près dix heures. Sécurisant notre camp, Léna et Élise enroulait une corde autour de notre camp sur les arbres. Et moi, j'y installait des objets, comme des boites de conserves et des récipients dans ce genre. Comme ça, lorsque des cannibales s'approcheront trop près, le bruit nous alertera. James lui, préparait notre sac avec des bandages et prépara les fusils et les munitions que nous allions apporter. A peu près une heure après, nous étions prêts à aller faire un revitaillement.

Après que nous avions fui cet endroit maudit, nous nous étions rapprochés des routes principales qui accueillaient quelques petits magasins. C'est là, que nous nous rendions. A peine a trente minutes de marche, un énorme panneau indiquait une petite ville.
Marchant sur l'autoroute déserte, plusieurs voitures arrêtées, ou bien accidentées. Des morceaux de verres au sol, des vêtements sales, bref on avait tout vu. Il y avait une petite station qui abritait trois magasins. Un petit supermarché, un café et un petit studio qui abritait « Vêtements pour chaque goût ».

- Moi et Élise on ira aux vêtements, aller au supermarché, dit Léna tout en s'assurant que son fusil marchait.
- Très bien, on se rejoins ici, dit James en me tapotant le dos pour que je le suive.

Les portes étaient grandes ouvertes. Mais avant de rentrer je donna trois coups sur la vitrine. Trois cannibales se déambulaient vers nous. Avançant tous les deux dans le magasin, j'attrapa le cou du mort et y planta mon couteau un peu plus haut. Me séparant de son crâne je relevais ma tête où James m'attendait.
- J'aurais jamais cru, que je me retrouverais là, entrain de chercher à manger dans un monde détruit, commença -t'il.
- Oui moi aussi, parfois c'est étrange de savoir qu'on se retrouve là, dis-je.
- Ah, tiens ! Pleins de conserves ! On a de la soupe, des légumes, de la viande, des petits repas recomposés, dis, on prend quoi ?
- Prend un peu de tout, dis- je en regardant un rayon plus loin.
- Je vais aller chercher des bouteilles d'eau, je reviens, dis-je en m'éloignant.

J'observais les étagères qui étaient pilés , vides, mais il n'y avait pas de bouteilles d'eau. Alors je me dirigea dans le rayon des sodas, et par quelque part un miracle, il y avait un sac de six bouteilles d'eau! Enfin me dis-je.

- Ah! T'as trouvé de l'eau ! Regarde ça, c'est énorme! Dit-t'il en me rejoignant.
- Avant tout ça, on se saoulait la gueule avec ça ! Continua-til. Tout en me montrant ses deux grandes bouteilles.
- Pose ça là, on a pas besoin de ça, dis-je.
- Quoi ? Tu l'as jamais fait ? Me regarda t'il avec un air interrogateur.
- Pfft, tu veux rire de moi ? Ricanai-je.

On se mirent tout les deux, à sangloter de rire dans ce magasin, tout en ouvrant une bouteille d'alcool.
J'étais heureuse de boire. Ça faisait du bien. Surtout que ce jour là je m'amusais avec James. A peine avoir senti quelques gorgées couler dans mon œsophage, on attendit du bruit.

- Leila ? James ? Dit une voix.
- aah! On est ici! Venez on a trouver quelque chose de cool ! Rigolant t'il en buvant sa deuxième grosse gorgée.

- Ah mais vous êtes fous ! On va se faire remarquer par les cannibales! On gardera ça pour à la cabane, dit Léna en rejoignant le binôme accompagné de Élise .

- Peux- t'on vous rejoindre à cette fameuse cabane ? Dit une voix masculine un peu plus lointaine.

Tout de suite, je remarqua que James et Léna  sortaient leurs flingues pour les  pointer vers les voix.

- Hey, relax , on est gentils, regardez, on dépose nos flingues, dit un homme.

Droit devant eux, maintenant tous dans la rangée des alcools, il y avait un groupe de deux personnes, deux hommes bien remarquablement adultes.
- Hey, vous êtes assez vieux pour boire ça ? Dit l'homme le plus imposant .

Le premier homme qui prit la parole était remarquablement musclé et un peu âgé, accompagné de sa barbe. Tandis qu'à l'autre, le crâne rasé avec son air moqueur et  sa veste en cuir.

- Je rigole les enfants, maintenant, il n'y a plus de règles, ricana l'homme barbu.

- On ne veux pas faire à faire avec vous, les gars, partons de nos côtés, osa James  tout en pointant son arme chargé.
- On pourrait se mettre ensemble, ça serait cool, dit t'il à nouveau l'homme musclé.
- Et pourquoi? Dis-je.
- Pour survivre, finissa t'il par rire.
- On préfère pas, finissai-je.

Ces sur ces derniers mots qu'on parta vers notre campement avec nos conserves et nos vêtements chauds, sur les regards insistants des deux motards qui nous observait depuis le supermarché a dehors.

Patient 715Où les histoires vivent. Découvrez maintenant