Hurlements

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Je me sens tellement faible ici. C'est vrai quoi, je suis rabaissée tout le temps. Je suis comme tout en bas de la hiérarchie sociale. C'est comme si je n'avais aucune valeur, ah, la vie est une chance inouïe! Fin, je préfère amplement être dehors avec les cannibales. Je m'en merde ici, c'est juste une situation que je digère plus, genre pourquoi je suis là ?

La gueule de bois. Voilà ce qu'on avait ce jour là. On se réveilla dans les lits à l'étage, tous bien emmitouflés sous les couvertures. Un gros maux de tête me frappa et je regrettai un peu d'avoir tout bu cet alcool. Malgré ça, on s'était tous très bien amusés la veille. Il faisait froid, la grande baie vitrée montrait des rayons de soleil, mais il faisait cependant très froid. Je m'imaginais donc que ça se réchaufferait plus tard dans la journée. Ça faisait beaucoup de bien, d'avoir un peu d'air frais, ça me ramenais à une certaine nostalgie ; profiter de la nature et de tout ses aspects. Comme avant.

Il était en début d'avant-midi je supposais. Il n'y avait aucun bruit, en descendant tranquillement les marches accompagné par la couverture qui traînait parterre sur mes épaules frêles, je me dirigea vers la cuisine. Il fallait absolument que je prenne de l'eau. Nous avions presque plus d'eau dans nos gourdes. On l'avait tous dépensé hier, pour s'hydrater. Je peux dire que sur ce coup là, on n'as pas été forts. Je pris quand même une petite gorgée pour me re- hydrater , laissant le reste aux autres.

Tout le monde c'était réveillé, pour dîner , au menu, des craquelins avec des soupes qu'on réchauffait à l'aide du briquet et du rond dans la cuisine. Pendant l'après-midi, nous restâmes silencieux, tranquille, je m'occupais de nettoyer nos armes avec Léna, tandis qu' Élise faisait le ménage avec la nourriture et les gars eux, re- organisait les gros sacs qui contenait nos matériaux de survie.

A un moment donné, j'entendais des claquements qui venait droit de la porte d'entrée. Celle-ci était bien barricadée, mais des bruits sourds cognait sur notre porte. Je minclinais vers la fenêtre découvrant trois déambulants essayer d'entrer. Ils ont dû nous entendre ou nous sentir. Nous ne voulions pas que cela enchaîne des péripéties qui amènerait d'autres amis cannibales. Moi, Léna et Jay sortîmes a l'arrière, retroussant chemin vers lavant. Un petit souffle de chant les fit attirer vers nous. Ils s'amenaient avec hâte vers nous en claquant sévèrement les dents. En agrippant mon couteau qui était coincé dans mon chandail , je le bougeais vers le crâne du premier, qui m'agrippais avec insistance, celui-ci se rapprochant de plus en plus vers mon avant-bras. Je réussi en me reculant  à enfoncer la lame bien profondément jusqu'à ce qu'il s'écroule. Il en restait qu'un maintenant, le deuxième avait été abattu. Léna avait de la difficulté à le mener et c'est alors que je donna un grand élan avec ma jambe en poussant le cadavre  à terre pour qu'en suite, Jay écrase sa tête avec ses énormes pieds. J'espérais que ce raffut n'en n'avait pas ramené d'autres, mais en y jetant  un coup d'œil , la rue était tranquille et déserte.
- Ça va ? Dis-je en direction de Léna.
- Oui oui, merci beaucoup.
- Allons-y les filles avant que d'autres se ramènent .

Nous obéissons se rendant à l'intérieur. Le sang qui s'était posé sur mon t-shirt était séché laissant une petite tache brunâtre. Nous rentrâmes, en compagnie des autres. Élise était toujours entrain de mettre de l'ordre dans les armoires, tandis que, James seul, finissait de jeter des derniers coup d'œil aux sacs. Nos regards se croisèrent et nous fûmes immédiatement un petit sourire à peine remarquable, nous nous étions pas beaucoup reparler depuis hier soir. Même ce petit échange me fit du bien dans ce monde de fous.

Nous avions décider de se loger ici, rester dans cette maison modeste pour quelques temps. Être dehors avec les morts était effrayant mais il ne fallait pas oublier que c'était ça la réalité. Cette maison était parfaite pour cinq personnes. Il y avait cinq lits, une cuisine, un salon et de l'espace. C'était beaucoup mieux que notre petite cabane dans les bois. Nous avions tout de même un plan en cas de fuite, quelques sacs était disposé dans le salon posé sur un petit meuble. Comme ça, une urgence où il fallait partir immédiatement nous étions prêts. C'est aussi ça vivre dans ce monde. Être prêts pour chaque éventualités.

Après quelques temps à observer le vide sur le fauteuil très confortable, Léna se décida à se mettre de lavant et se diriger vers le comptoir de la cuisine où se trouvait Jay.
Timidement, elle demanda poliment si elle pouvait s'asseoir. Un petit son sorti de sa bouche:
- Hey.
- Bonjour Léna.
- Excuse-moi. Excuse-moi. J'ai été idiote. Je ne voulais pas te voir souffrir ou te faire du mal.
Il l'a regardait intensément dans les yeux, attentif.
- J'ai été très impolie de te traiter de la sorte. Et j'en suis désolé.
- Ne t'excuse pas.
- Non, non, là bas aux bois, je t'ai traité comme un animal, je ne voulais pas de toi. Je me rends compte maintenant, que eh bien, tu es une bonne personne.
- On ne peux pas faire confiance dans ce monde, dit t'il .
- Non Jay, toi tu es bon. J'aurais dû écouter les autres. Tu n'es pas ce que je décrivais avant. Et j'en suis sincèrement désolé.
- Tu sais, d'un côté je te comprends. Tu as été intelligente. Tu t'es servie de ta logique. Il te fallait des preuves pour savoir si j'étais bon ou pas. Tu as fait preuve de logique, assurément. Donc, ne t'excuse pas, c'est normal. Ne t'inquiète pas.
- Jay..
- Non ça va, crois-moi.
- Tu es sur ?
- Oui
- Merci beaucoup Jay et encore désolé pour tout ça .

Ils s'échangerent de sourires sincères, rassurant immédiatement Léna. Cela la rassurait d'avoir obtenu son pardon auprès de Jay, elle se sentait soulagée de s'être débarrassée de cet horrible poids.

Pendant que ces deux-là discutaient, je remarqua que Le Soleil s'était envolé, laissant place à la lune. Cependant, je remarquèrent qu'ils y avait un bruit étrange dehors. De pas, de bruits étranges. Comme des gens qui se déplaçaient doucement. Et tout d'un coup j'entendais des cris : « AHHH » « Viens ici ! Dépêchons nous! » « Allons par là, vite ! »

Tout le monde c'était retourné de leurs chaises regardant en direction des hurlements. Les cris se rapprochaient de plus en plus, c'était horrifiant. En tirant les rideaux, on voyait de loin deux personnes courir et qui couraient pour échapper à une hordre d'au moins trente cannibales. Ils semblaient très essoufflés. Ils couraient avec difficulté dans les rues sombres pourchassés par les monstre de notre terre. Ils se rapprochèrent de plus en plus. L'homme essayait d'ouvrir à de nombreuses reprises des portes d'entrée des maisons de la rue mais en vain. Pendant que l'homme essayait de rentrer dans les maisons, il y avait une dame qui attendait impatiemment et elle semblait avoir quelque chose dans les bras, mais je ne pourrais pas quoi exactement. Ils commencèrent à s'impatienter, les nombreux morts s'approchèrent de plus en plus. Les deux gens, se dirigèrent à présent dans notre direction. L'homme arriva sauvagement à cogner la porte essayant de l'ouvrir. Mais puisque nous l'avions barricadée il ne pouvait pas. Dans un mouvement de panique, moi, James et Jay prirent nos fusils au cas où et Jay dégarni les chaînes de la porte et l'ouvrit sauvagement. Il eut un bref contact avec l'homme avant de rentrer à l'intérieur avec une femme, tous les deux affolés.

Leurs vêtements semblaient n'être pas être lavés depuis une éternité et leurs visages démontraient une grande fatigue. Tout les deux d'une peau noire chocolat, l'homme était musclé et n'avait pas de cheveux et il semblait très intimidant. Sa carrure était immense. Tandis que la femme, plutôt petite, maigrichonne, était accompagnée de sa chevelure très bouclée en bataille. Et dans ses bras, elle tenais un petit enfant, un bébé.

Patient 715Où les histoires vivent. Découvrez maintenant