Famille et amis

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Inutile de mentir, je veux partir. Loin d'ici. Cette connerie a assez duré. Orchestré un suicide ? Me laisser mourir comme les autres ? M'enfuir pour de bon ? Je n'ai pas encore décidé. Mais ça ne saurait tarder. 

Non parce que j'en ai marre. Le Dr Williams s'amuse de plus en plus à me faire mal, à rigoler face à mes cris de détresse. Même ce con de Daxton n'a su lever le petit doigt. Pas plus tard q'aujourd'hui, il s'est passé ceci : 

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- Bon, que va t-on faire de toi ?, répondit le petit homme trapu. 

Il se leva de son siège, sourire aux lèvres, se dirigeant vers moi avec deux seringues et une pince. Celui-ci avait un peu plus tôt, resserré les contentions pour ne pas que je m'agite. J'évita de crier pour ne pas lui donner ce plaisir, mais ce fut impossible de se retenir lorsque qu'il pénétra ma peau avec les seringues et qu'il s'amusa à agrandir la plaie avec les pinces. Il ria aux éclats lorsque je me débattue, larmes aux yeux.

- Espèce de connard ! Je t'en supplie, arrête ! Je t'en supplie ! 

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Je voulais définitivement en finir après ça. A quoi se battre quand on se tort de douleur chaque jour ? C'est terminé pour moi. Il n'y a plus rien à faire. 

Depuis que je pense à ces trois solutions qui s'offre à moi, je pense de plus en plus aux gens que j'ai connu. Des survivants, des gens croisés, ma famille, mes amis et des compagnons de route. Sans oublier des milliers de cannibales..


MARISSA 

Ma mère que j'ai tant aimée. Si aimante et accueillante. Si gentille avec ses enfants. C'est la meilleure mère que j'ai pu avoir. La meilleure. Mais elle a terminé son existence dans d'atroces souffrance. À cause de moi en plus. Quand j'ai crié, les cannibales se sont rués sur moi et ma famille et ont atteint ma mère. À cause de mes cris. Depuis ce jour, il n'y pas un seul jour qui passe où je ne culpabilise. C'est moi qui a causée sa mort, si atroce, à une personne qui ne méritait pas cette fin. 

LÉNA

Ma meilleure amie que j'aime du plus profond de mon coeur. Ma protectrice. Cette personne qui a passé la moitié de sa vie à mes côtés. Cet ange gardien qui m'a été offert alors que je ne le méritais pas. Je ne compte plus les fois où elle m'a soutenue, m'a réconfortée, m'a aimée même. Une personne où je n'aurais pu survivre sans elle. Tant de souvenirs avec elle malheureusement terminés il y a peu. 

ÉLISE

Une personne que j'ai connu dans de mauvaises circonstances que j'aurais aimé rencontrer avant l'épidémie. Je n'ai connu aucun être qui a eu tant de générosité qu'Élise.  Toujours là pour les autres, se souciant de nos biens-êtres. Autant de résilience en elle avec tout ce qu'elle a surmonté.  La secte, notre voyage et le labo. Tout ça a réussi à détruire une si bonne personne.

JAMES

Le seul vrai garçon que j'ai aimé. Jamais je n'aurais cru que je trouverais mon premier amour dans un monde infesté de cannibales. Une personne qui me rendait heureuse et qui me permettais de m'évader de ce monde cruel. Il nous a été arraché de nos mains à cause de ses pitoyables personnes de l'enfer avec qui je cohabite maintenant. Il était si drôle, mon amoureux.

JASON

Mon frère que je pense bon. Je ne sais pas ce qu'il est devenu aujourd'hui, mort ou vivant mais, en tout cas, je l'aimais. Beaucoup moins, mais je l'aime. Il était gentil et poli avec les gens. Ça le rendait aimable.  Il avait toujours été obéissant et timide. Caractéristique que j'aurais aimé effacer. Quand mon père m'a abandonné, Jason n'a pas protesté. C'est pour ça que je lui en veut. 

CHARLES

Mon père, aimable et très gentil avec sa famille. Mais ne l'était plus après que l'apocalypse est commencée. Je ne sais plus si aujourd'hui je dois rester neutre à son égard ou le détester au plus profond de mon coeur. J'opte pour le deuxième. Mon géniteur a aimablement décidé de m'abandonner seule dans une forêt lorsque j'ai tué pour la première fois. Avant, je culpabilisais, mais aujourd'hui, je comprend pourquoi je l'ai fait. J'espère qu'il a des remords et qu'il a eu une mort soufrante. 

LES AUTRES

Je me souviens de plusieurs personnes que j'ai rencontrée. Des compagnons, des fils de putes ou simplement des gens innocents que j'ai croisé sur la route. Pour commencer, à la grange où mon frère et mon père avaient décidés de m'abandonner avec la femme qui m'a jetée dehors. Mes vrais compagnons de route où il y avait Félix. Où malheureusement, celui-ci avait été tué par un homme bizarre. Pleurant sa mort, une femme vint nous voir, assurant un endroit sécuritaire où vivre. La secte. Où James nous a rejoint et nous a aidés à s'échapper de ses suicidaires assoiffés.  Décidant de survivre dans la forêt, où nous avons fait la rencontre des motards. Richard était en fin de compte un voleur sans pitié. Et que Jay voulait tout simplement nous aider. Sans Élise, qui assurait une confiance en lui, nous lui aurons enlevée la vie. Avec sa compagnie, nous nous rendions à Roswell où nous avons fait la malheureuse rencontre des militaires Arold et Mariposa avec leurs faux bébé. Le pauvre, il avait été enlevé de sa mère pour un plan morbide enfin de nous kidnapper. À la femme au gymnase qui nous a tout expliqué le fonctionnement du laboratoire. Et enfin, aux connards de scientifiques et de militaires qui ne s'abstiennent pas de nous maltraiter. 


Toutes ses personnes que j'ai connue à travers une aventure macabre. Ces personnes que j'ai écrites sur ses lignes, je ne les oublierais jamais. 

Ces personnes mortes, je les ai tous perdus, c'est maintenant que du passé. Il est temps pour moi de passer à autre chose. Comme à choisir entre les trois solutions qui m'ai donnée.

Me laisser mourir comme les autres patient serait trop douloureux et insupportable à vivre. M'enfuir serait une bonne option si seulement, j'avais de la force en moi pour les combattre tous. Il reste toujours le suicide, facile, rapide qui me donnerais la paix que j'ai besoin avec toutes ses souffrances vécues. 


Patient 715Où les histoires vivent. Découvrez maintenant