Par miracle, le Dr Daxton m'as donné un petit gâteau. J'en reviens pas, c'est au moins le moins con de tous. Plus tôt aujourd'hui, contant les secondes dans mon donjon, je vois que une de mes plaies s'est réouverte. Mon sang coule tout doucement le long de mon bras. Tantôt un des scientifiques, m'a piqué deux fois et le gros connard a appuyé sa main sur cette plaie, tout en me fesant avaler un liquide infecte. Au moins, en ce moment, je me réconforte en dégustant ce petit gâteau à la vanille, tout en observant le sang qui coule et qui est maintenant rendu à la paume de ma main. Suçant mon doigt de ce délicieux glaçage , je rapproche mes lèvres de mon avant-bras tout en lichant le sang jusqu'à ma paume qui avait séché et qui a un goût amer.
Une semaine s'était écoulée. Les motards n'avaient pas essayer de nous tuer, ni de nous résister ni quoi se soit. Même Élise s'est attachée à l'un d'eux. Ils essayaient de gagner notre confiance comme en fesant le feu, préparer à manger ou bien récupérer des objets pour les mettre aux cordes autour du campement. Même celui au langage particulier Jay, qui m'appellait toujours « ma belle », c'était calmé à ce sujet. Je voulais y croire , mais maintenant, à cette période là, c'était un peu dur d'y croire. Tout le monde pouvait être un monstre.
- On a mis le plus d'objets possible, dit Richard, l'homme au crâne rasé.
- Parfait, vous pouvez aller chercher du bois maintenant?, dit Léna.
- Pour vrai ? Désolé, mais c'est la première fois que vous nous laissez sortir du campement, réponda Jay.
- Oui oui, faites vite, par contre, dit James en se rapprochant de Léna et les deux hommes.
Une fois les hommes partis, je descenda de la cabane.
- Ils y sont allés? Dis-je.
-Oui.
- J'arrive pas à croire qu'on les accueille, crachai-je.
- Leila, pour le moment ils sont confiants, dit Élise d'une voix un peu plus haute.
- Nous sommes très bien les quatre, dis-je d'un ton sec.
Léna , Élise et James se regardaient entre eux. Avec silence, ils réfléchissaient au comportement de Leila si c'était oui ou non réciproque.Observant les flammes danser , je réfléchissais. Je ne comprenais pas pourquoi on les accueillait, malgré nos précédentes expériences. Quelques pas craquèrent sous les branches et James se posa près de moi .
- Tu sais, ça fait une semaine, commença t'il.
- Une semaine de quoi ? De calme ? Dis-je d'un ton déprimant.
- Ces types n'ont rien fait, on peux maintenant les accueillir pour de bon, on a assez de preuves pour savoir qu'ils sont gentils, dit t'il en déposant ses mains sur mes épaules.
- D'ici quelques temps, ils nous tuerons, dis-je.
- Pas forcément.
- Tas pas vu avec les psychopathes du yoga ? Crachai-je.
- Oui je sais, mais n'oublie pas que, c'est pas tout le monde qui est dangereux, dit t'il en s'en allant.Il avait des bons points , mais il fallait prendre nos précautions. Même si ça fait une semaine qui se passe rien. Léna me rejoignit.
- James m'as déjà fait la morale, dis-je d'un ton moqueur.
- Oui, oui dit t'elle en rigolant.
- Sache que je t'ai toujours fait confiance, Leila.
- Merci Léna.
- Tu as de bonnes convictions et tu fais une très bonne chef, dit t'elle le sourire aux lèvres.
Elle prit mes bras et rejoignit les siens avec les miens. Sentir son parfum me faisait du bien, et sentir son étreinte m'as fait un grand bien.- Jay et Richard sont revenus, dit Élise en courant vers nous.
— - On a ramener du bois, dit t'il.
- Merci, c'est gentil,dit à son tour Léna.
- On aimerait avoir quelque chose, dit Richard d'un ton très bas.
- Quoi, dis-je en soupirant.
- On a laissé nos motos à l'arrière du supermarché, on aimerait bien les amener ici, dit t'il sur un ton joyeux.
- Pourquoi? Comment ai-je.
- Eh bien, on c'est dit qu'on irait pas dans les bois avec,tant qu'on ne vous connais pas,dit t'il.
- On tiens vraiment à nos motos, finissa t'il.
- Et si vous revenez , et finalement vous nous attaquez? C'est un peu louche là, dis-je d'un ton assuré.
- Qui me dit que vous aviez cachés des armes et que, vous vouliez tout nous prendre ? Finissai-je.Leurs regards étaient stupéfaits. De là, à ce que je pense à ces situations devaient les choqués. Mais c'était le but. Comme si je découvrait finalement leurs vraie raison ici.
- Je vais y aller avec eux, dit alors James.
- Bah non, on c'est pas ce qui pourrait arrivé, dis-je.
- Comme depuis la pandémie, réponda t'il.Je le regardais désespérée, pourquoi tenait t'il à les accompagner ? Pour aller chercher des motos ? Non, c'est ridicule. Ces hommes auraient pu ne pas nous suivre aussi hein. Je le vis s'avancer vers moi, me dirigeant un peu plus loin du groupe.
- Je te dis que je vais y aller, dit t'il en me fixant.
- Pour des motos ?
- Non, pas ça Leila.
- Alors quoi ?
- On ramène les motos ici, et je vois si ils manigancent quelque chose. Comme ça , pas de risques.
- Bah si, tu prends des risques. Si ils étaient dangereux ?
- Je reviendrai, tu sais à quel point je suis fort, dit t'il en rigolant.
Lui donnant mon sourire à mon tour, on retourna au sain du groupe.Apercevant les lueurs d'espoir dans les yeux des motards, j'annonçais qu'ils y allaient accompagnés de James. Élise leurs distribuant chacuns une arme blanche, ils étaient enfin prêts.
Avant qu'ils partent, je serra James dans mes bras lui disant au revoir et d'être prudent. C'est avec difficulté que j'ai eu de la misère à me défaire de notre étreinte.
Ce n'était pas dans mes habitudes. J'ai toujours été le genre de fille, qui ne dévoile pas ses émotions et encore moins physiquement. De loin que je mens souvienne, donner des câlins ou même dire des mots doux étaient difficile à faire pour moi. Je ne trouvais rien d'autre utile à faire que le garder pour moi, refouler en moi. Mais à ma grande surprise, je sentis le besoin de le faire avec James, c'était une nécessité, un besoin dans mon esprit.
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Patient 715
Science FictionIci, monde sans humanité, les scientifiques utilisent le patient 715 pour le Z-Virus qui a éradiqué presque toute la population. Leila patient 715 mène une vie de souffrance utilisée comme un rat de laboratoire pour trouver le vaccin qui sauvera l'h...