Mystère

21 3 0
                                    

Tout ces gens, qui étaient assis là, dans cet air humide étaient restés pendant deux jours ? Ce sont vraiment des fous ceux là ! Au début de la pandémie, l'armée nous alimentait d'eau et de nourriture et nous protégeait. Mais là c'est quoi cette merde ? Ils sont pas censés nous protéger ? Sales connards !

Une expression triste se forma sur mon visage et la femme tout de suite alertée, s'empressa de dire :

- Ne t'ens fait pas chérie, je suis bien ici.
- Vraiment ?
- Il fait un peu chaud, mais ça va. Heureusement que nous sommes en automne ! Je me rappelle, il y a de cela vingt ans, ces temps-là étaient frisquets. Mais d'après aujourd'hui et ce réchauffement climatique .. euh., oui. Hm, les températures ont augmenté.. C'est ce que mon petit-fils m'as raconté.

Un petit sourire se forma, elle au moins, elle ne se souciait guère de cette situation. Comme gentille femme qu'elle était, elle me rendit un sourire.

- Marietta, dit t'elle.
- Moi c'est Élise. Voici Léna, Leila et James.
- Oh ce sont de beaux prénoms !

Un homme bafouillait des trucs au fond , et cela m'intriguait. Je lança un regard interrogateur à mes amis et me leva.

- Vous allez bien monsieur ?

Il redressa la tête et me regarda d'un air triste.

- Vous croyez que oui ? , dit t'il d'une petite voix.

- Qu'avez - vous ? , tenta Élise.

- Nous sommes à l'abattoir. Que vont t'il faire de nous ? Je pense bien qu'ils vont nous donner aux monstres ! Il paraît qu'il y a un laboratoire à quelques heures d'ici et qu'ils font des expérimentations. Sur les morts. Ils vont nous faire transformer en ces monstres ! Je vous le dit ! Ces gens-là ne pensent qu'à eux !

Tout le monde frissonnaient de peur en entendant les paroles de l'homme. Beaucoup commençaient à chuchoter entre eux. C'était une vraie pagaille. Les filles et James se levèrent à leur tour et James dit tout haut :
- Eh oh ! Calmez-vous ! On ne sais pas vraiment ce qu'il va se passer ! Ce qu'ils veulent de nous. Alors calmons-nous.

Une femme se leva et dit :
- Nous sonnes fichus de toute façon.. Je suis arrivée ici il y a quatre jours...

Et une autre personne dit :
- Ils ont prit mes enfants !

Et un autre :
- Ils ont prit toutes nos affaires !

C'était vraiment l'incompréhension totale. Toutes ses voix, disaient des choses qu'ils avaient vécues. Ça fait quatre jours que cette femme est là ! Que font t'ils avec elle ? Une autre femme a expliqué qu'ils avaient prit ses enfants et qu'ils les gardaient au sein du périmètre. Et que elle et son mari, avaient étés enfermés ici. Sans possibilité de voir leurs enfants. C'était atroce d'entendre ça. Et un autre avait été privé de ses affaires. Comme nous. Ils nous avaient enlevés toutes nos affaires. Nos armes, nos sacs, notre eau , tout ! Que vont t'ils faire d'autre ?

Ça faisait maintenant un quart d'heure que le silence était retombé. Ainsi que la tension était palpable. Tout les dires de l'homme nous avaient tous chamboulés, faisant tourner nos cerveaux a fond.

Soudain, la fermeture éclair de la grosse tente se mit à ouvrir. Je ne m'étais pas aperçue de ce détail puisque j'étais très loin dans mes pensées. Il a fallut que Léna attire mon attention pour que je revienne au moment où des gens entraient dans la tente.

Une bouffée d'air agréable rentra dans le petit espace clos, et ça nous fit tous du bien. Je respirais cette air si agréable. Et j'en profitais.

Deux grands hommes, des soldats, étaient entrer dans la tente. Mais cependant ils laissèrent la fermeture éclair qui nous permettait enfin de respirer un bon coup. Ils étaient très imposants et s'en était très intimidant. Ces gars là, étaient vraiment pas venus pour rigoler. Mais, je remarquais tout de suite, une grosse caisse que un des militaires tenait. De la nourriture. Une caisse pleine de pommes et d'oranges. Je n'avais même pas remarquer, que l'autre homme avait lui aussi, une caisse. Mais cela était dissimulé dans des petits sacs gris. Sûrement des rations de l'armée. Je mens léchait presque les babines. Depuis quelques jours, nos menus n'avaient pas été très garnis. Et une femme cette fois-ci, entra. Avec une caisse de bouteilles d'eau. Juste wow ! Et un homme entra à son tour, avec des gâteaux ! Mais quelle délice !

Ils annoncèrent que nous avions accès à ces menus deux fois. Donc quatre fruits, deux sacs de macaronis au fromage, deux bouteilles d'eau et deux gâteaux. Tout ça pour chaque individu.

Je regardais mes amis et ils avaient eux aussi des étoiles dans les yeux. Tout comme moi et les autres dizaines de personnes qui étaient avec nous.

Nous dégustions ainsi ce menu chargée et très appétissant. Tout était bon. C'est comme si je redécouvrais pour la première fois chaque aliments. Et en voir avec les autres gens, eux aussi ils profitaient de ce moment. Jamais durant cette apocalypse, excepté quelques fois, nous avions autant manger. J'avais eu une appétit énorme, comme si je n'avais pas manger pendant deux mois. Mais en réalité, nous arrivions quand même à bien se nourrir lorsque nous étions dehors.

Après quelques heures, ils revenaient pour que chacun, obligatoirement allions au toilette. Sans aucune discussion. Ils nous avaient dit que c'était super important. Non mais sérieux, qu'est - ce qu'ils nous cachaient réellement ? Tout ici était désagréable bien appart les menus. Mais ça c'était certain, c'était un vrai mystère. Tous, sans aucune exception, même Anorld et Mariposa , étaient mystérieux. C'était vraiment un sentiment bizarre et inexplicable.

Une trentaine de minutes plus tard, le même homme qui nous avait accueilli tantôt avec qui nous étions avec Mariposa et Anorld, nous ordonna d'écouter. Il nous annonçait alors que nous, oui nous, les civils, partirons dès ce soir là.

En rang de deux, nous sortîmes. Avec obligation de suivre les consignes. Rester dans la file, de suivre le militaire et de rester en silence.

Il faisait nuit. Je regardais en haut de moi, et je voyais les étoiles. Un vent frisquet se plaça dans les rangs ce qui nous fit tous un frisson. Les seules lumières qu'ils y avaient étaient les lampes torches de quelques soldats qui se tenaient autour de nous en nous suivant. Toutes les tentes étaient fermées et seulement quelques militaires se trouvaient dans le périmètre. Le calme total. Plus nous nous éloignons, je percevais une grande camionnette noire.

Quelques instants plus tard, nous étions devant cette gigantesque camionnette. Un par un, l'homme nous ordonna de rentrer dans celle-ci. Ça me paraissait tellement étrange. Mes pensées vagabondaient que je n'attirais guère attention à mes amis. Je fut surprise de constater que j'étais à l'intérieur et je ne m'en étais même pas rendu compte. Je regardais alors tout autour de moi.

Nous étions tous assis sur le sol en tapis, quelques uns assis avec leurs têtes sur la paroi, dont moi et les autres remplissaient le rectangle. Parmi nous, trois soldats s'étaient éparpillés dans le tas avec les individus. Ils étaient tous très sérieux et ils avaient chacun une arme semi-automatique à leur disposition. Élise était proche de moi, mais les autres étaient à l'opposé de nous deux. Mais très honnêtement, j'étais plus préoccupée à l'endroit où nous nous rendions.

Patient 715Où les histoires vivent. Découvrez maintenant