Patient 715

Types pas nets

Aujourd'hui ils ont repris leurs activités morbides sur moi et il s'avéra que se que j'avais entendu ce jour là, où l'humanité serait sauvé et bah, c'est pas vrai. C'est un faux espoir. Moi je pense que ce n'était qu'une lueur de positivisme que ce scientifique avait, mais je suis certaine que maintenant, il n'y a aucune possibilité.

- Mais de quoi tu parles?! Dis-je
Il s'avança peu à peu et me chuchota qu'il nous sauvera de ce fameux « événement » Alors là, déjà d'être débile, à un point où il nous dit qu'on va s'en sortir ensemble c'est vraiment une connerie.

Les filles se reposèrent dans leurs lits après cet attouchement vraiment degueu. Qui est vraiment capable de faire ça hein ? Et j'ai réalisé que, la vie ne tient qu'à un fil. Et j'avais des personnes qui m'encourageaient , qui m'aimaient face à la situation horrible qui avait en moi. Mes fameuses idées suicidaires. Je devrais me battre pour ce monde, pour prouver que je suis capable de surmonter cette merde. Donc , plus de tentative de suicide. C'est terminé. J'ai une vie, et il faut que je la chérie pour prouver à ma famille que je suis forte.

Je suis prête à parier que ces types ne feront rien. Ils vont juste l'ignorer comme si rien ne c'était passé. Bravo, hein, quelle fille serait capable d'inventer une telle histoire? Il y a toujours une partie de vérité dans chaque histoire et il s'avère que, celle d'Élise est totalement vraie. Putain, c'est à ce moment-là que je descendis laissant les filles dans leurs lits.

En fermant la porte, je constatais que les lumières étaient toutes fermées et que la nuit avait tombé. Je n'avais même pas fait gaffe à l'heure que j'ai totalement oublié. En descendant les escaliers, voyant une petite lumière allumée j'allais voir et j'espérais que je puisse dire mes mots à quelqu'un. Me reprochant de plus en plus, il y avait là dans un petit coin reculé de la maison, la leader, accompagnée de cette fameuse « Marie » ainsi que deux hommes.

- Hey, vous ! Vous avez pas honte de rien faire , hein ? Dis-je en osant la voix.
- Cest un acte sexuel, inapproprié et cruel ! Cet homme ne mérite rien ! Continuai-je.
- Hey, calme -toi, ça va. Je suis au courant des circonstances, on va régler ça dans le calme, dit Marie d'un ton doux pour calmer l'atmosphère que j'avais provoqué.
- Hm, c'est ça. De toute façon, il mérite la mort. Il fait quoi là? Attendez, hmm, il est dans sa chambre, tranquille ? Dis-je à nouveau.
- Nous n'avons aucune preuve, dit la leader.
- Bah c'est sûr, on est en pleine apocalypse là! C'est à ces moments là que les sales types peuvent faire ce qu'ils veulent. Comme dans le cas de cet enfoiré! Dis-je en croisant les bras . D'un ton provocateur.
- Leila, ..., je sais que c'est un homme bon. Dit la leader. En déposant sa main sur mon épaule. En un instant, pje repoussa sauvagement sa main et dit:
- Alors, vous ne le connaissez pas. Dis-je d'un ton ferme.

Des pas retentit et une voix s'entendait:
- Leila viens, il n'en valent pas la peine. Dit James a quelques mètres du petit groupe.
Leila se retourna vers James pour le retrouver tout en lançant un regard noir à ces interlocuteurs.

Nous nous dirigeâmes vers la porte de sortie. Et allons explorer ce jardin pleins de fleurs.
Il s'arrêta et dit:
- Je sais que t'es en colère, et ça se comprend. Ils sont pas nets. Pour la raison où je ne vous en dit pas beaucoup, c'est qu'ils me surveillent.
- Impossible, il n'y a personne. Dis-je tout en le regardant dans le noir comme seule lumière , le reflet de la lune.
- Ils ne me font pas confiance, alors ils me surveillent. D'après toi, pourquoi ils ne parlent jamais tous ces gens habillés en blanc? Parce que ils sont complices et écoutent tout. Donc, je fais attention à tout ce que je dit.
Je lança un grand soupir.
Il continuait:
- Comme je vous les promis, on va s'en sortir tous les quatre. Et moi je le sais c'est quoi l'évènement.
- Alors pourquoi tu ne me le dis pas ? Dis-je en le regardant droit dans les yeux.
- Ils vont me tuer, si je te le dis. Ils croient qu'on ne s'en sortirons pas , mais ils ont tort. Finissa-til.
- Et c'est quand ? Dis-je en soupirant.
- Deux jours. Dit t'il d'une voix basse.
Et je soupira de nouveau et lui adressa mes dernières paroles:
-Merci. Tu es la seule personne hors des filles en qui j'ai confiance. J'espère que tu nous aideras à sortir de cette merde. En lui adressant un petit sourire moqueur, tout en quittant ces buissons de fleurs.

Les filles dormaient à point fermé. Ce que a endurer Élise est horrible. Mais j'espère que James réussira à nous en sortir. C'est rare que je dis ça, mais là j'ai confiance en lui. Ces types sont franchement pas nets. Et bah, je vais le savoir dans seulement deux jours. En espérant que moi et les filles s'en sortirons . On a assez endurer de trucs. On mérite mieux. Léna et Élise méritent d'autres chances et je les trouverai juste pour elles.