Mauvais pressentiment part 1

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* **AVERTISSEMENT***: Ce chapitre contient un contenu explicite qui pourrait choquer des lecteurs. [ gore , violence ]

Bon, ça suffit ! Endurer ces putains de clowns, j'en ai assez ! Je souhaite que tous, sans exception, meurent. Encore plus le Dr Williams. Ce fils de pute aime bien me faire du mal ? Et bien, j'aimerais bien faire la même chose avec toi mon cher !

Bien que ça faisait un mois passé, il y avait eu du changement. En moi, je veux dire. Je n'étais plus bien, Léna aussi et tout ça me fatiguait. En plus de tout ça j'avais un mauvais pressentiment. Quelle merde ! Je ne peux jamais être tranquille. Jamais.

Pour en rajouter encore plus, il y avait une semaine de ça, j'avais l'impression que tout leurs tests merdiques m'affectais de plus en plus : fatigue, colère, changement d'humeur, nausées ect..

Je me disais que c'était normal puisqu'ils avaient décidé un mois plus tôt d'accélérer leur processus, mais bon ! Je pense que nous avons bien compris qu'il n'y a plus d'humanité !

Et putain, un pressentiment comme ceux là ne dit rien de bon...

J'étais assise sur le matelas piteux à compter mes cheveux. Mes yeux étaient rougis et j'avais mal partout. (encore aujourd'hui hein ! ) Bref, j'étais vraiment pas bien. Comme d'habitude. J'attendais que la mort vienne me chercher, mais une pas très drôle de surprise m'attendais.

J'entendais des pas lourds et rapides s'approcher. Je bougea mes muscles endoloris puisque je pensais que c'était le grand garde hyper sexiste qui me chercherait pour soit aller au laboratoire ou dans le gymnase.

Je frotta mon visage avant de remarquer que la porte en béton s'ouvrait. À ma grande surprise, il y avait quelqu'un d'autre accompagné du garde. En sous-vêtements, apeurée, cheveux bruns, se trouvait Léna.

Le garde avait un sourire mauvais pendant que Léna prenait de grandes respirations pour se calmer. Avec raison : Il l'a maintenait contre son torse un canif pointant sa gorge.

Mon visage se décompose faisant ressortir la fureur en moi. J'avais peine à me lever. J'avais absolument mal partout. Me regardant, il éclata de rire avant de me pousser avec sa jambe pour que je reste à terre.

Je ne comprends rien. Rien. Que faisait t'il avec une patiente (mon amie) dans ma cellule avec un canif pointant sa gorge ? Dans cette base militaire, il ne manquait pas de surprise. Mais j'étais choquée. Je ne voulais pas qu'il lui fasse du mal.

- Je vous en prie..., gémis-je.

Ne sachant pas ce qu'il voulait, je prononçais toutefois ces mots inutiles.

Il regarda Léna toujours apeurée, qui elle, était restée silencieuse. Puis, moi. Il me devisagea pour que je reste tranquille. Et puis, il dit :

- Tu vas rester là, sagement et regarder tout. Compris ?

Il me regarda guettant ma réponse. Silencieusement, je fis oui de la tête ayant peur pour la vie de ma meilleure amie.

Il prit sa main gauche qui était libre et tira les cheveux de Léna en haut. Puis, avec son canif, il le déposa calmement sur sa gorge et me lança un grand sourire. D'un coup sec, il trancha sa jugulaire laissant le sang couler partout dans la cellule. Sous ce bain de sang, Léna elle, s'étouffa ramenant ses mains essayant d'arrêter le sang qui coulait à flot. Jusqu'à son dernier souffle.

Choquée, j'étais tétanisée.

- NON ! NON ! LÉNA ! ESPÈCE D'ENFOIRÉ ! VA TE FAIRE FOUTRE !, criai-je en pleurnichant.

Toujours amusé, levant le corps inerte qu'il avait laissé tomber, il prit son canif, et le mit au niveau du visage de Léna.

- Que faites-vous ? Arrêtez-vous !

Se moquant toujours de moi, il rentrant son canif dans le creux de son oeil avant de l'enlever me lança l'orbite de ma meilleure amie décédée.

J'avais dans mes mains L'OEIL de Léna qui me regardait !

Et à quelques centimètres de moi, se trouvait le corps raide recouvert de sang.

Je cria au meurtre, jamais je ne pense que j'ai atteint ses décibels de ma vie.

Et puis, rien.

Je leva la tête, remarquant qu'il n'y avait absolument rien dans ma main. Et non plus autour de moi. Rien.

Tout ce qui se passait, c'était moi qui pleurait. Rien que moi. Il n'y avait personne avec moi.

Je frotta mes yeux, fatiguée de toute cette merde. J'étais en train de tout réaliser. Et boum, je savais. Ce n'était qu'une hallucination.

Je savais que le Dr Daxton m'avait déjà amené à part pour me prévenir qu'avec leurs nouveaux tests ultra-rapides, qu'un des effets secondaires était les hallucinations. Il s'excusait tout le temps, il me suppliait sans arrêt de le pardonner de ce qui me faisait. Pfft, tu es bien le moins pire des scientifiques, mais je t'envoies quand même te faire foutre !

Et ce qui me donne encore raison que ce n'est qu'une hallucination, est ceci : C'était un garde qui avait assassiné Léna alors que, il ya un mois de ça, ils avaient tous disparus lors de leur revitaillement. Alors ci ceci aurait été vrai, ça aurait été un scientifique et non un militaire.

Je pris mon souffle me calmant pour apaiser mon esprit.

Patient 715Où les histoires vivent. Découvrez maintenant