Une famille aimante

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Mes larmes sont si chaudes sur mes joues.. Presque brûlantes. Ce liquide salé se retrouve sur ma petite poitrine. Je sens la chaleur au contact de ma peau. J'en ai assez. Je veux que tout se termine. Je vois qu'une poignée de cheveux emmêlés qui sont dans ma main gauche, je l'es ai arraché. J'en peux plus. Je me cogne la tête sur le béton. Je sens un bourdonnement m'envahir. Je souffle un coup en attendant que mon étourdissement s'arrête. Ma gorge est sèche. J'ai l'impression qu'il ne peux plus avoir de larmes qui peuvent couler, mais je l'es sens encore. J'observe mon bras maigre et tape sur le mur de béton. Et je cris. Je cris de toutes mes forces.

Cette nuit là, c'était déroulé très tranquille. Un peu plus tard dans la nuit, le mari de Mariposa vint nous rejoindre. Il observait calmement sa femme et son enfant. Il semblait être réjoui d'avoir eu enfin trouvé quelque chose de bon à ce moment là. Il avait discuté avec Jay, James, Élise et Léna. Ils parlèrent pendant un moment, je remarquai qu'il aimait bien parler avec Jay en particulier. Sûrement parce qu'il était le plus vieux d'entres nous. Élise et Léna s'étaient endormies l'épaule contre l'autre, dehors, avec la chaleur des flammes. Tandis que, Jay et James s'étaient promis de garder la garde cette nuit là.

Au petit matin, nous nous préparâmes a s'en aller vers notre « chez nous ». Par chance, il y avait de l'essence dans la vanne et décidions de la prendre avec nous. Anorld avait préféré conduire. Et je comprends pourquoi. A l'arrière, il y avait seulement que quatre places. Il y avait deux sièges au milieu et deux autres a l'arrière. Mariposa et son bébé prirent le premier siège , Jay le deuxième. J'avais insisté à ce qu'une des filles se mettent sur mes genoux, mais elles préfèrent de le faire ensemble. Elles m'avaient dit qu'elles ne voulaient pas gâcher mon espace, mais en vrai, je mens fichais un peu.

- Quelle route dois-je prendre James ?
- La 33, à droite.
- Ok merci.
- Et puis après l'avenue Jones.

Je voyais les paysages défiler, et je vu que nous arrivions presque qu'en banlieue. Enfin presque retournés dans notre modeste maison. Avec des invités cette fois-ci.

Comment allons-nous s'organiser avec trois personnes de plus ? Avec de l'espace pour un bébé ? Bien sûr que non, que je ne voudrais pas  les virer. Ils étaient une bonne famille aimante et gentille. Nous leurs donnerons une chambre. La plus grosse. Nous nous arrangerons avec le reste. De toute façon, il fallait un garde toutes les nuits en bas.

La voiture s'était arrêtée.

- Hey regardez par là, il y a des maccabés.
- Oh oui, une bonne dizaine.
- Sûrement le reste de hier soir, non ? , dis-je.
- Ouais. On devrait s'en occuper.
- Avec seulement les couteaux. C'est important de ne pas faire de bruit.
- OK GO.

Moi, James, Élise et Léna sortîmes de la vanne et allèrent à une cinquième de mètres, où il y avait les cannibales. Armée de mon couteau, je m'approchai et tandis mon couteau sur la gorge d'un mort. Le retenant avec ma force, je reprit ma main et enfonça le couteau dans sa tête. Du sang sorti et revola tout autour. Et j'enchaînais avec le prochain. Jusqu'à temps qu'ils s'écroulent. Et un autre. Et voilà. Notre petit groupe de quatre les avait tous tués. A l'aide de mon t-shirt, j'essuyais le sang sur ma tempe avec le tissu. Et nous remontrâmes dans la voiture, continuant notre chemin. Le reste du trajet se fit dans la tranquillité, rencontrant quelques cannibales sur la route. Nous étions enfin arrivés dans la banlieue de Roswell. En allant dans la rue respective , nous croisâmes qu'une dizaine de cadavres ambulants, les autres éparpillés sûrement dans la petite ville. Nous nous installâmes dans le stationnement de la maison. Jay prit le temps de tuer une cannibale qui s'approchait trop prêt de nous.

- Bienvenue  officiellement chez nous, s'écria Élise.
- Merci merci. C'est vraiment gentil de votre part de nous accorder ça.
- On s'entraide c'est tout.
La famille nous offrirent de très larges sourires.

Ils s'installèrent tranquillement dans la chambre, prenant le temps de visiter. Ils avaient un lit double et Mariposa avait déniché une grande boîte en carton et y mit son fils dedans avec des couvertures. Sur la commode de leurs chambre. C'était ainsi son petit berceau de fortune.

Sinon, nous nous reposions allongés dans le salon, profitant de ce calme absolu sans morts vivants. C'était parfait. Même moi, moins gênée, j'avais offert un câlin à James et un petit baiser sur sa lèvre inférieure qu'il avait du moins très bien apprécié. Bon j'avoue, il est sympa. Je l'aime bien. Je suis moins gênée avec lui et beaucoup plus a l'aise. 

Mariposa et Anorld nous avaient rejoint dans le même calme, eux aussi profitant de ce moment. Même Anorld nous avait proposé de nous préparer à manger avec quelques conserves dans les armoires et d'autres trucs dans ce genre. Il préparait ce goûter en fredonnant tandis que, Mariposa berçait son fils, tous doux , serein. C'était une famille qui dégageait beaucoup de gentillesse et de générosité.

Patient 715Où les histoires vivent. Découvrez maintenant