Nous entendîmes pendant de longues minutes. Ça me semblait être interminable. Je me sentais mal à l'aise et avec raison. Mais maintenant ça va. Je mis suis habituée. Je mens fous aujourd'hui. C'est sûr qu'après avoir passé un an ici, la gêne est partie.
Après ce temps interminable, la somptueuse infirmière nous informa qu'on partait d'ici d'ici quelques minutes. Vous ne saviez pas qu'elle était mon soulagement. Je voulais en finir, et surtout savoir ce qui se tramait ici putain !
Je pensais à James. Bien que les filles étaient avec moi, il manquait quelqu'un du groupe. J'espérais qu'il allait bien, je me doutais qu'il passait les mêmes supplices que nous. Je voulais le voir le plus tôt possible.
Pleins de questions tramaient dans ma tête. Allaient-ils nous faire du mal ? Est-ce je serai séparée de mes amis ? Est-ce que l'homme dans la camionnette avait raison ? Allaient-ils nous transformer en cannibales pour des expériences scientifiques ? Pourquoi de un, nous sommes dans un laboratoire ? Pourquoi sommes-nous détenus ici ?
C'est questions là tourmentaient mon esprit tellement souvent. Les premières semaines, je n'arrêtais pas d'y penser et d'y repenser.
Enfin, la dame nous dicta de se regrouper. Elle nous annonça que nous allions autre part avec les militaires. « Encore » me disais-je en répétition. J'espérais un peu de repos. Et encore une fois, nous étions encore dans ses couloirs sombres pour seules lumières tamisés. Cela nous prit que deux couloirs et nous arrivames. Cette fois-ci, c'était un gigantesque local ouvert qui s'étendait à des mètres. C'était à peu près plus long qu'un gymnase. Le Dr Daxton était là aussi. Sans que je sache que ce serai mon docteur qui s'occupa de moi pendant à peu près un an. De longues tables étaient installées prêt de l'entrée avec d'autres infirmières. Tous regroupés ensemble, le groupe des gars nous rejoignîmes deux minutes plus tard. Et c'était là que le docteur s'adressa à nous:
- Bienvenue. Votre tâche constitue à aller voir une des infirmières ici présentes, et elle vous donnera votre nombre à l'aide d'un bracelet. Par la suite, vous pourrez rejoindre vos camarades dans le fond là bas où est installé des matelas.Je tourna la tête et vit le reste du « gymnase » accueilli par des matelas ainsi que des planches sur les murs qui servaient de séparateur. Tout le long des murs mise à par quelques mètres qui nous rejoignait jusqu'à nous. Des gens y étaient déjà installé, sept au total, qui étaient habillés comme nous : brassière et culotte pour les filles et boxers pour les garçons. Leurs expressions étaient vides et ternes. Disons que ça ne donnait pas envie cet endroit.
Comme toujours en ligne, moi et mes amis entendions. C'était des militaires qui nous avait départis. Moi j'étais complètement en avant. Il il avait seulement deux personnes en avant de moi. Léna et Élise elles, étaient dans une autre rangée à la fin. Tandis que moi et James étions dans la même file, sauf que lui, il était dans les derniers. Je ne cessais pas d'imaginer ce qu'il nous allait faire. Et après. Qu'allaient t'il nous faire après être installé dans le grand local avec les autres ? La femme qui était en avant de moi avait un bracelet qu'une infirmière avait installé. C'était maintenant mon tour.
Toujours avec les mêmes habits, un sarrau, cette femme était assise et me fixait. Elle avait regroupé ses cheveux en une tresse épaisse. Elle grogna un instant et elle dit:
- Numéro 512. Votre bras je vous prie.
D'un mouvement bien distinctif, elle découpa un long coupon et me l'enfila. J'observais un instant. Il était inscrit: « 512 ».C'est les bracelets qu'on vous donne qui sont en papier et qui sont indéchirables. C'est ceux là.
Je me retourna et j'allais vers le fond de la pièce. Bien que nous étions une vingtaine dans notre groupe, il y avait maintenant quelques personnes de plus. Je remarquais que à chacun de mes pas sur les matelas, une vieille femme m'observait. Franchement, ça faisait flipper, mais j'avais autre chose à me préoccuper. Je m'installais dos au mur entre deux séparateur et y déposait ma tête. En soupirant longuement, j'examinais mon petit bras, avec ce fameux bracelet. 512.
C'était mon numéro d'avant. Pendant un an ce l'était. Maintenant ils l'ont changé. Mais ça a tout de même son importance.
J'observais mes amis qui attendaient et qui étaient impatients de partir. Mais c'était très long. Chaque seconde me semblait être une éternité. J'aimais bien avoir un toit quand nous étions dans cette maison. Oui, c'est cool d'avoir un toit, mais là, je n'ai pas ce sentiment de sécurité.
Je remarquais alors,au coin de l'œil, une petite lumière rouge en haut. Cela m'intrigua tout de suite. J'élevai la tête et vit un nombre électronique. 208. Je me posais la question. Que signifiait ce nombre ? Il y avait tellement de trucs nouveaux que, ça ne m'étonnais presque plus.
La vieille femme de tantôt s'approchit de moi a quatre pattes. Je regardais toujours le nombre lumineux, mais je la voyais au coin de l'œil. J'essayais de l'ignorer pour qu'elle ne puisse pas venir me parler. Mais je remarqua son regard vers moi. Mes yeux ne bougeait pas de là. Ça semblait être impoli, mais je ne voulais pas parler.
- Tu te demandes que signifie ce nombre n'est-ce pas ?
Toujours mon regard dans les airs, elle continua;
- C'est le nombre de jours que ce laboratoire tiens. Ça fait bientôt un an.
Je soupirais et la regarda.- Honnêtement, je me demande juste c'est quand qu'ils vont arrêter de nous traîner un peu partout, dis-je tout bas.
- Oh, c'est bientôt fini.
Je la regarda avec des questions dans les yeux.
- Ceci était la troisième étape et la dernière.
- Hein ?
- Après cela, c'est la solitude et la routine du laboratoire.
- Quoi ?
Des bruits attirèrent mon esprit. Je sentais des pas répétitif sur le matelas et qui s'approchait vers moi et la dame. Je leva la tête et, Léna ainsi qu'Élise s'approchaient rapidement.
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Patient 715
Science FictionIci, monde sans humanité, les scientifiques utilisent le patient 715 pour le Z-Virus qui a éradiqué presque toute la population. Leila patient 715 mène une vie de souffrance utilisée comme un rat de laboratoire pour trouver le vaccin qui sauvera l'h...