Petit jeu

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***AVERTISSEMENT***: Ce chapitre contient du contenu explicite qui pourrait choquer des lecteurs. [ gore, violence]

N'avoir pas de force était une chose. Mais en pleine apocalypse, c'est grave. Je n'ai plus aucune force en moi. Ça fait quelques temps que je ne suis pas bien. Lorsque je me rends au labo, je ne réagis plus. Je suis comme morte, muette, non présente dans le moment présent. Aujourd'hui comme à l'habitude, se rendant dans ce sanctuaire de malheur, au labo ; était la même routine. Aiguilles, douleurs, transfusion, machine, scan et le tralala. Étrangement, en m'infligeant une énième piqure, je ressentais une énergie soudaine, sûrement de l'adrénaline. C'est sûr. Un des connards discutait avec Mr Williams, et il semblerait que, il avait peur pour ma santé. Et oui. Étonnant non ? Il disait que je m'affaiblissais de jour en jour et que cet injection allait peut-être me sauver la vie. Ironique non ?

Nous marchions à nos gardes dans les rues vides. Ça se voyait que la petite famille profitait de ce moment de grâce, de chance. Mariposa souriait à pleine dent et son mari également. Ça faisait deux rues qu'on traversait et étrangement, nous n'avions que croiser trois cannibales en chemin que , nous n'eurent pas eu de difficulté à les liquider. C'était fort agréable, depuis longtemps, de respirer à pleins poumons, humant la joie de vivre dans l'atmosphère.

- Regardez. D'ici dix mètres , il y a des boutiques. Allons-y. Proposa Anorld.
- Tous ensemble ?
- Oui.
- OK, allons y alors.
Nous nous dirigeâmes vers ses lieux. Des bâtisses se voyait très proches de nous, il semblait y en avoir cinq ? Très dispersée l'un des autres.

- Ah! Un garage ! S'exclama Anorld.
- Oh oui ! Ça semble être un bon signe ! Merci mon seigneur.
- Donc, on y va ?
- Allez par là, dans l'autre boutique. Moi et Anorld irons au garage.
- Vous voulez être accompagnés ?
- Oh..
- Je peux y aller avec vous, protesta Jay.
- Cest très gentil à toi, merci beaucoup.
- Bon d'accord, dis-je.

Ça me tentait guère de nous séparer. C'est en soupirant que j'acceptais cela. Pourquoi ne voulaient t'il de pas être accompagnés de tous ? Ils voulaient peut-être un moment en famille. Et ils se sentirent gênés de ne pas accepter l'offre de Jay. Ça se comprenait.

Anorld, Mariposa, Jay et le bébé partirent vers l'entrée du garage. Tandis que nous, donc, moi, Léna, Élise et James se dirigèrent vers un magasin à une quinzaine de mètres qui semblait être une pharmacie.

Tranquillement, nous nous rendîmes dans ce lieu. Tout avant, James cogna la vitre de la pharmacie et aucun bruit ne résonnait. Après quelques secondes, nous rentrâmes sûrs qu'il n'y ai pas de cannibales. Le local était petit, ça ne prendra pas longtemps à le visiter. Tout au fond, dans une allée qui avait été cadenassée était pilié , le rayon des médicaments. Il ne restait que de vieilles boîtes de pilules du lendemain . Sinon, il ne restait pas grand chose. S'en allant plus en avant, les autres rayons étaient plus propres et non ravagés par des émeutes d'humains effrayés. Je remarquai dans un coin, des boîtes avec des piles. Je l'es prirent immédiatement. Ça, c'était utile. Pas les cigarettes en arrière de la caisse que James avait fièrement trouvé.

- Ça va mon amour ?
- Oh oui, nous trouverons bien des choses utiles ici.
- Hihi, oui mon chéri, je t'aime.

Jay ne semblait ne pas être à l'aise. Pourquoi avoir accepté ? Bien sûr, pour assurer leurs sécurité. Et en plus, il y avait un petit boutchou qui fallait garder en vie. Mais même ça, il trouvait que l'atmosphère était lourde.

- Anorld, on pourrait trouver de bonnes pièces pour des voitures !
- Bien dit Jay ! Seulement il faut en trouver !
Après avoir crié sa dernière phrase, Anorld se dirigea vers sa femme et chuchota :
- Et puis ?
- C'est le bon moment.
- Maintenant ?
- Oui ! Et ne fait pas l'idiot ! Allez !
Elle grogna et s'occupa à nouveau de son bébé qui avait commencer à glousser.

- Regarde ça ! De bonnes pièces ! Et de l'essence en plus !
-...
- Anorld ?
- Oui mon pote, c'est cool !
En souriant de plus belle, Jay continua :
- En plus, j'ai trouvé de l'ess...

Anorld tenait fermement le poids de l'homme et supporta le poids. Jay crachait et bafouillait des mots. Son teint était pâle à présent, et ses yeux étaient vides, il avait l'air ailleurs, plus précisément, son expression était choquée. Anorld tenait fermement Jay, pendant que celui-ci souffrait. Sa machette était entrée dans son estomac, laissant tomber des tonnes de sang et quelques intestins que Jay tenait dans ses mains. L'homme le relâcha, Jay tombât sur le sol tenant ses intestins en gisant sur le sol. Il s'étouffait dans son sang avant que sa respiration arrête pour de bon.

Des pas retentissait.
- Ah ! C'est fait ! Maintenant, charges-toi vite de t'occuper de ça.

En soupirant, Anorld retourna vers le cadavre de Jay et y planta sa machette, cette fois-ci, dans sa tête, atteignant son cerveau. Essuiyant le sang sur un chiffon usé, il se débarrassa du liquide qu'il avait sur ses mains.

Mariposa déposa son enfant sur le sol en ciment du garage en y faisant très attention. Elle prit délicatement le marteau qui était dans la boîte à outils et commença son travail. D'un geste rapide , elle donna un grand coup de marteau sur la tête du bébé, où il apparut du sang sur l'argent de l'outil. Le bambin lui, criait de douleur face à cette agressivité.
- Tu vas arrêter! Grogna t'elle.

Elle recommença à nouveau, à plusieurs reprises. Des bouts de cervelles revolaient et atterrissaient au sol. Il était décédé. Sa tête toute décomposée en morceaux.

Elle se redressa en donnant quelques tapes sur ses cuisses et se retourna :
- Maintenant c'est fait.
- Oui.
- Je te préviens Jones, ton mauvais jeu d'acteur est ignoble, il te faut être plus convaincant!
- Oh, arrête, t'inquiète.
- Sinon, ils vont capter notre petit jeu !
- Allez on y va.
- Oui, comme le plan. On s'enfuit en courant à la maison, et ont leurs dit que Jay a tué notre bébé et qu'on a dû le tuer et on continues comme ça. Okay ?
- Okay.

- Bon, vous venez ? On devrait aller retrouver les autres.
- Oui oui,on arrive !

Patient 715Où les histoires vivent. Découvrez maintenant