Derniers instants

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Tout droit venu de nulle part nous étions assis là, sur ce tronc d'arbre en pleine forêt . Le Soleil se coucherait bientôt. Nous buvions tous nos gorgées doucement hantée par la terreur de l'histoire avec la voiture.

Je suis enfermée dans une petite pièce avec qu'un seul matelas comme espace accompagné de mon journal où j'écris ce que j'ai vécu et ce que je suis entrain de vivre. Un si petit espace juste assez pour que je m'allonge . Quand je ne suis pas dans cette minuscule cage sans fenêtre ni lumière naturelle , je suis exploités par ces scientifiques malveillants uniquement je sert à leurs douloureuses expériences. Sinon, je vis dans ce donjon, avec uniquement mon journal et mon crayon.

Nous étions tous essoufflés de notre course contre la mort. Au moins, nous étions tous soulagés que nous sommes tous sains et saufs. Je me demandais bien à ce moment là où nous irions dormir. Nous n'avons pas d'abri et ni l'équipement nécessaire. Lorsque ma mère se lève pour ranger sa gourde dans son sac je remarque quelque chose d'effroyable. Je prends une énorme respiration mais je ne n'étais pas capable de supporter. Dire que aujourd'hui, j'encaisse toutes ces blessures,toutes ces situations et je ne pleures plus désormais. Toute les larmes de mon corps ont fini par s'épuiser . Je n'ai pas été capable de me retenir. C'était trop fort pour moi. Je me Dupuis effondrée tel un enfant en grande détresse.

Jason se levit et vint s'asseoir à mes côtés et prit mes mains et prononça ces paroles :

- Ça va Leila ? Quesque tu as ? Quesqui t'arrive ? Dit t'il sur un ton inquiet .

Je m'approchit prêt de son torse et j'étais prête à couler toutes ces larmes qui était en moi. Je me suis levée brusquement, regardant ma mère pétrifiée. Elle avait un regard honteux. Je mémoriserai ceregard toute ma vie tellement cela m'a marquée .

Mon père et mon frère ne comprenaient absolument rien face à la situation. Tandis que, moi et ma mère , on ne s'est qu'échanger un regard et on s'est immédiatement comprises. J'étais anéantie.

- Tu as une tâche Marissa dit mon père apeuré .

Son regard croisa le sien et aussitôt elle changea de direction pour regarder par terre.

- Je suis désolée. Je vous aime vous savez ? Je voulais seulement vous protéger pour mes derniers instants... Je suis désolée .... sanglota telle.

Ma mère était infectée . Mais ce qui était étrange car le président avait formellement dit qu'il y avait eu une mutation au Z-Virus et que seuls les infectés morts révenerent entre les morts pour dévorer notre chair . Mais la population aurait mal compris ? Les habitants présentant les symptômes tél que les difficultés respiratoires, les températures élevés et des taches étranges sur les corps, toutes ces personnes présentant ces symptômes étaient destinés à la mort. Les épidémiologistes avaient étés pourtant clair. Il n'y avait pas de survivant . Ces personnes avec ces taches mourraient . Et revenaient à la vie quand leur corps deviennent en décomposition. Dans la dernière conférence en direct à la télé , le président avait spécifié une nouvelle très importante, si on se fesait mordre par ces cannibales, on se transformeraient en eux. Ma mère était destinée à l'enfer .

Je n'avais pas remarquer que pendant mes pensées personne n'avait parlé ni bougé. Tout le monde était pétrifiés. Comme moi. C'est alors que mon père gifla ma mère , je n'avais jamais vu de tél violence en mon père. Ça ne le ressemblait pas.

- Tu nous amène vers la mort! Tu peux te transformer en ces montres et dévorer tes propres enfants,ton propre mari ! Et toi, en signe de protection envers nous est de le cacher Marissa ?!?! Dit t'il avec une telle force que ces cannibales pouvaient attendre à des kilomètres à la ronde.

- Calme toi papa! Tu vas attirer les cannibales dis je presque en chuchotant.

- Tu aurais pu nous tuer ! On ne peut plus rien faire pour toi .dit t'il sur un ton agacé et moins fort.

Je vis ma mère s'effondrer sur terre les mains sur son visages pleurant à chaude larmes.

J'étais immobile en regardant cette horrible scène . Quand un bras m'accrocherent et m'amena hors de ma mère.

- Viens Leila on ne peut plus rien faire pour elle. Dit t'il

- NOONNN !! NONN! Maman ! Dis je
- Arrête, elle va mourir. Dit t'il .

Il essayait de m'amener mais je me débattait . J'ai réussi réuni avec ma mère en lui donnant un câlin et elle me repoussa en me disant:
- Je vous aime, prenez bien soins de vous. Prends soin de mes enfants Charles dit elle en pleurant.

Je continuait à crier à pleurer, je n'arrivais pas à croire que j'étais entrain de faire mes adieux à ma mère. Et puis, en une fraction de seconde, un cannibale arrachèrent sa peau, en découvrant ces bouts de cervelles. J'attendais encore ces derniers cris de douleurs. Ils étaient entrain de la dévorer. Mon père me prit par le bras et on courrait et courrait et moi , je regardait dernière nous, découvrant le macabre cadavre de ma mère entrain d'être dégusté par ces monstres. Mon frère n'a même pas réagi une fois , il était tellement sur le choc cette fois ci . C'était horrible. C'était la dernière fois que je vis ma mère. En regardant son cadavre entrain d'être bouffé pendant que je courrais sans cesse.

C'est de ma faute si elle est décédée. Mes cris , mes pleurs les ont attirés vers nous et ont dévorés ma mère sans pitié comme si ils avaient jamais eu un si délicieux repas.  C'est de ma faute et c'est pour ça que je suis entièrement coupable de sa mort. Tellement de culpabilité a été ressenti en moi. Jamais une telle émotion , la pire avant que je me fasse kidnapper par ces « scientifiques ».

Patient 715Où les histoires vivent. Découvrez maintenant