Patient 715

Le monstre

Aujourd'hui, c'est comme d'habitude. Ces affreux scientifiques m'utilisent encore et encore.. Comme souvent, ils mattachent sur un lit très inconfortable et sans aucun remord, ils m'injectent des tas de produits chimiques dont je ne connais pas l'utilité a part me donner la souffrance. Comme à chaque fois, d'énormes plaques s'installent très rapidement sur mon corps après leurs tests, et ces horribles plaques presque rouge comme sans me démange comme si des milliers d'abeilles m'avaient piquées. Mais ce n'est pas ça. Ce n'est que simplement les affreuses expériences qu'ils m'inflige. Et je crois fortement que c'est pour cette raison que je suis devenue maigrichonne.Même que souvent après leurs test sur leur rat de laboratoire qui est moi, je fait des convulsions. Sûrement dû à ces trop fortes doses que je reçois très fréquemment mais ça ils s'en fouttent de mettre une vie en jeu. Mais aujourd'hui, j'ai eu de la chance, j'en n'ai pas eu. Merci mon bon Dieu. Et après qu'ils m'ai utilisée, ils me jettent dans ma cellule qu'avec de l'eau sale qui vient probablement du lac et un bout de pain. Certains scientifiques disent que ça m'aidera à prendre des forces et d'autre retourne leurs regard et passent à autre chose. Moi aussi j'aurais aimée passer à autre chose.

J'avais laissé ma mère mourrir dans d'atroce souffrance. Je ressentais tellement de culpabilité mais mon père s'en foutait . Depuis les quelques heures qui avaient passés après la mort de maman, mon frère et mon père m'évitait de justesse. Sûrement parce que il y avait un monstre sous leurs yeux et c'était moi. J'évitais tous les contacts visuels et eux firent même chose , au moins c'était la seule chose qui me fesait du bien. Pendant qu'on marchaient dans tous les sens possible pour trouver un échappatoire , moi j'étais dans mes pensées . Je n'arrêtais pas de mémoriser ces derniers instants, ces cris, ces pleurs, la culpabilité,la peur, la colère qui me rongeait maintenant depuis cet affreux drame.

Et dans un instant je revint à la réalité. En face de nous, il y avait un adolescent à peu près du même âge que moi, tremblant de tout son corps,ses vêtements abîmés par la terre la boue. Je regarda mes deux congénères et ils étaient immobilisés. Moi j'étais encore dans mes pensées en ressentant toute cette culpabilité, cette peur, cette colère. Le jeune homme braquait une arme sur nous en nous suppliant de pitié de lui donner nos restes de provisions. Mon père semblait être dépassé par tous ces événements malheureux. Il restait immobile en attendant notre réponse et la peur l'envahissait. En un seul geste, prenant l'arme de mon père qui était à côté de moi je le prit à enleva le cran de sûreté et sans hésitation je commis l'irréparable. J'ai tué un innocent. Ce n'était qu'un jequne adolescent effrayé,sans famille qui ne trouvait seulement quelque chose pour se nourrir et je venais de l'exécuter. Je n'eu pas conscience que j'avais fait cela j'étais encore submergé par mes fortes émotions et c'est sûrement ça qui en était la cause. J'étais trop perturbée à cet instant. Je lâchait l'arme la laissa tomber contre le sol, regardant le cadavre se vider de son sang avec une  effroyable expression. Je n'aurais jamais fait ça et je ne comprenais pas. Je lève la tête en regardant les deux hommes qui étaient devant moi, il me regardaient avec peur . J'étais devenue un vrai monstre. Le monstre qui avait tué sa propre mère ainsi qu'un innocent. J'étais devenue ce monstre.