La voiture s'était arrêtée. Mariposa et Anorld descendaient du véhicule et ouvraient les portières de nos côtés. Anorld nous menaçait encore avec sa mitraillette. Il avait tellement sur de lui. Et une voix familière retentit, c'était la voix de l'homme qu'on entendait dans le talkie-walkie.
- Jones, Smith, enfin de retour ! Belle mission. Allez, on s'occupe d'eux.Les deux adultes s'en allèrent et je vis l'homme. Il était grand et costaud aux cheveux bruns. Il portait un pantalon cargo avec un t-shirt vert kaki. Avec une chaîne et un pendentif. Et il avait une casquette aussi, verte. Dès qu'il a vu que je le regardais, il fit un sourire et sortit quelques rires bref. Et puis deux autres personnes vint à ses côtés. Un homme et une femme.L'homme aux cheveux bruns les regardait et fit un mouvement de tête.
Tout à coup, ils nous sortirent du véhicule familial nous prenant par les bras.
La femme sortit Élise et Léna et nous mît côte à côte avec mes trois autres amis. Et j'analysais les lieux.
C'était un grand terrain vert et il y avait des gros camions avec de géantes roues, des jeeps et énormément de tente. Il y avait des trentaines de personnes avec les mêmes habits. Comme l'homme et d'autres avec l'uniforme. Nous étions donc dans un camp militaire. Quelques-uns d'entre eux surveillaient les horizons avec des mitraillettes sur un gros tank et c'était franchement surprenant . Les deux militaires restaient à nos côtés , accompagné de l'homme aux cheveux bruns. C'est comme si, on attendait quelque chose.
Mariposa et Anorld revint et se placèrent devant l'homme, neutres. Leurs bras pliés derrière le dos. Ils avaient l'uniforme armé, avec gilets pare-balles et mitraillettes sur leurs épaules. Tenus par des bandoulières. Sur leurs uniformes il était brodés leurs noms. Jones et Smith . Les deux avaient mis des chapeaux avec motifs camouflage. Et Mariposa avait rassemblé ses cheveux en chignon.
Tout à coup, une femme en pleurs couraient vers nous. Elle était pourchassée par un soldat . Ce n'était en rien une militaire. C'était une personne normale comme nous. Elle s'arrêta net devant Mariposa , littéralement choquée et furieuse.
- Où est mon bébé ? Où est- il ? Répondez bon sang !
Un homme la tenait par les épaules.
- Venez madame, revenez.
En se débattant un peu, elle se retourna vers nous :
- Ils n'ont rien de bons, je vous le dit ! Cette femme, là, elle a pris mon fils Charles! Elle me l'a pris ! Et puis, on m'as dit qu'elle partait avec pour « une mission importante » . Mais à ce que je vois, il n'est plus avec elle. D'après moi, il est mort ! Elle commença à trembler et à avoir des sanglots dans sa voix : Vous êtes un monstre ! Un monstre ! Vous m'entendez ! Un monstre !L'homme l'a repris par les bras, et l'amena plus loin avec lui.
C'était horrible. Ce n'était pas l'enfant de « Mariposa et Anorld » et si ça se trouve ce ne sont pas leurs vrais prénoms ! Non mais franchement ! Nous sommes où là ?
Je vis Mariposa rouler des yeux. Et l'homme aux cheveux bruns reprit la parole :
- Bien joué. Belle mission.
- Merci sergent ! , dit t-ils tout les deux en cœur avec le fameux mouvement de la main sur le front. Et l'homme reparti. Nous laissant seuls avec ces deux hypocrites.Je la regardais d'un regard froid, et elle , elle trouvait de mieux, à me sourire. Je dit :
- Alors, c'était toi qui avait tué le bébé et Jay ? N'est-ce pas salope ?
- Oh, tout doux, dit t'elle en rigolant, moi j'ai tué le gros con de bébé et Jones, lui, s'est occupé de Jay.
- Bande d'hypocrites va !Élise explosa de colère et frappa le visage de cette salope. Après que l'autre là, la retienne de force, elle répondit en se touchant le visage.
- Oh, et bah voilà une belle surprise ! La timide a peté un plomb , bordel ! Dit t'elle en rigolant.En continuant, elle dit :
- Bon, assez d'éconner, allons-y.
D'un mouvement que je n'avais pas appréhender, ils nous dirigeâmes, toujours de force, les bras dans le dos, dans une grande tente, et ouvrirent à l'aide de la fermeture éclair et nous poussa dedans. A peine refermés, nous étions maintenant dans ce lieu humide. Je me retourna et je vis une dizaine d'hommes et de femmes, des civils, comme nous.Ils étaient tous assis sur le sol. Et ils nous regardaient. Ils étaient peinés, et peut-être traumatisés. Je ne savais pas. Mais, ils nous regardaient tous : En regardant trois jeunes adolescentes. Moi, ayant un chandail noir ornée de mes cheveux raides. Léna avec un t-shirt gris, accompagné de sa veste rouge, et ces cheveux bruns en une queue de cheval. Élise ayant elle aussi les cheveux raides noir, et qui portait ce jour là un gros hoodie mauve foncé. Et James avec sa veste en cuir, ses yeux bleus et sa chevelure blonde. Ils ont dû se dire : « Ah des nouveaux. D'autres personnes normales qui sont piégés avec nous. Rien de plus. »
Nous nous asseyons parterre dans l'herbe , comme tout le monde, très silencieux regardant nos pieds, tête baissée. J'entendais juste quelques personnes chuchoter au fond.
Non mais attend, ce sont des militaires ? C'était pour ça que Anorld était si doué. Mais putain ! C'est eux qui on assassiné Jay ! Et pourquoi avoir tué un bébé qui ont piqués à une jeune mère affolée ? C'est quoi ce camp ? Pourquoi on ne pouvait pas restés libres dans la nature avec nos problèmes ? Ils nous ont enfermés dans cette tente. Et bien évidemment, si on essaie de sortir, il y aura une dizaine de soldats qui seraient prêts à nous buter. En voyant l'expression des autres, ça devait être le cas.
James était à côté de moi. Je pris délicatement sa main dans la mienne. Cette sensation de chaleur me fit du bien. Et lui aussi, il resserrait sa main dans la mienne. Nous avions besoin de ça pour se soutenir l'un et l'autre.
Une vieille femme se déplaça et se mit assise juste en face de nous. Pauvre madame, elle était essoufflée rien qu'en s'asseyant. C'est quoi ces cons qui nous enferme dans une tente où il n'y a pas d'air ? Elle mit sa main aux pieds d'Élise et commençait à les flatter. Son regard s'acharnait dans celui de mon amie, et renvoyait une once de compassion.
Elle hésita et dit :
- Vous allez bien ?
Léna répondît: - Oui, merci.
- J'aimerais tant voir ce soleil .
- Vous êtes ici depuis combien de temps ? , dit aussitôt James, alerté.
- Oh, ne t'inquiète pas pour moi petit, deux jours je dirais.Pauvre elle, j'espère qu'elle va bien.
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Patient 715
Science FictionIci, monde sans humanité, les scientifiques utilisent le patient 715 pour le Z-Virus qui a éradiqué presque toute la population. Leila patient 715 mène une vie de souffrance utilisée comme un rat de laboratoire pour trouver le vaccin qui sauvera l'h...