Havre de Paix

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J'en ai  marre de vivre toute cette souffrance comme si ces connards de scientifiques prenaient un malin plaisir à me faire mal. Rendu là, mieux mourir. Aujourd'hui spécialement, ils ne m'ont pas amener au labo. C'est très inhabituel. Il y a sûrement un problème, mais je mens fous. Qu'ils se retrouvent dans la merde, au moins moi, je suis tranquille pour aujourd'hui. Même si en ce moment même je crève de faim , c'est toujours mieux que de se faire maltraiter avec des produits toxiques.

Tout en s'approchant des grandes maisons, nous on contemplait ces magnifiques maisons. Même si nous étions incertaines des intentions de ces gens, l'endroit était magnifique. Plutôt surprenant venu d'un monde apocalyptique. C'était un immense terrain avec plusieurs pommiers, des chênes et de très grands arbres. Il y avait assez de place pour qu'une trentaine d'enfants puissent y courir . Les deux grandes maisons elles, étaient constituées de briques brunes, avec des vingtaine de fenêtres et il y avait de très grande portes à l'entrée.

- Nous y sommes. Bienvenue à Dredia . Dit la leader
- Ici, nous sommes une communauté qui tiennent la paix. Ici on médite, on prend soin d'un des autres et on se recentre sur soi , continua-t'elle.
- C'est plutôt magnifique ici , lança Élise .
- C'est vrai, rentrez, dit la vieille dame en nous regardant.

Les grandes portes s'ouvrirent . Il y avait des trentaines de gens en silence habillés en blanc qui marchèrent un peu partout dans cet grand endroit vide. Un peu plus loin, on accueillait une grande salle où se situait une très grande table qui pouvait facilement accueillir une centaine de personnes. La dame nous amena à notre « chambre » au deuxième étage. Étrangement , il n'y avait personne, comme si nous étions les seuls. Elle nous déposa dans cette chambre et nous laissa. Il y avait un bureau ainsi que trois lits. Parfait pour trois demoiselles.
- WoW, c'est magnifique ici. Ça semble être un très bel endroit. Vraiment, dit Élise.
- Ne t'emballes pas si vite, on ne l'es connaît pas ces gens là. Lançai-je.
- Relax, il n'y a pas forcément de mauvaises personnes partout, dit Léna .
- Mouais on verra, crachai-je.

Nous étions salles, nous décidons de nous débarbouiller. La dame nous avait donner des habits blanc que nous devrions mettre pour être accueillie dans la communauté. Ce n'était que des vêtements ce n'était pas si grave. En ressortant, nous étions tous vêtues de blanc et nous décidâmes de descendre en bas. A l'entrée comme tout à l'heure, il y avait une trentaine de personnes qui se baladaient en silence. C'était un peu bizarre, mais la dame nous avaient bien dit ici , qu'ils méditaient. Nous sortions dehors toujours en regardant le silence régner et nous étions accueillies par un énorme jardin remplies de belles fleurs. Des bleues,des rouges, des violettes, des jaunes , de différentes formes c'était magnifique. Il y avait des gens qui les arrosait, des petits enfants qui couraient dans l'herbe d'un vert flamboyant. Des femmes qui se faisaient des tresses et des gens qui méditaient sur le sol. C'était vraiment un endroit paisible. Rapidement, des gens venaient nous voir pour nous souhaiter la bienvenue . Ils disaient tous, « Bienvenue au Havre de Paix » Dit donc, on aurait dit une communauté de boudhistes mais non, ce n'était que des gens normaux qui essayait d'échapper à ce monde effroyable.

Nous décidâmes de s'asseoir sur une des tables et on contemplait le paysage. Quand un homme aux cheveux blonds, yeux bleus vena s'asseoir avec nous.
- Salut, bienvenue. Je sais que beaucoup de gens vous ont souhaiter la bienvenue mais je trouve ça un peu ridicule.
- Hm , Le Havre de Paix où les gens trop calmes ? Lança Léna .
Avec un petit rire, il lança ; - Ouais je sais, ici c'est un peu prit au sérieux mais moi, je ne cherchait qu'un endroit pour m'abriter,donc je fais avec.
-Pourquoi ils sont tous comme ça alors ? Lancais- je a mon tour.
- Sûrement car ils essayent d'échapper à ce nouveau monde, lança t'il .
- Et toi, tu aimes bien cette ambiance ? Continua-je.
- Et bien, je fais semblant de faire comme eux, mais à un moment c'est lassant donc j'essaye de me distraire. Dit t'il .
- Alors pourquoi tu ne t'en va pas alors ? Lança Élise.
- Je sais pas trop. Fini t'il , en regardant le sol.

Et bien, cette « communauté » était très centrée sur le calme, mais ça faisait. Au moins s nous avions de la nourriture, un abri et ils nous laissaient garder nos armes. C'était un bon signe, mais il y a toujours quelque chose à cacher. Et je découvrirai bien c'est quoi.

Patient 715Où les histoires vivent. Découvrez maintenant