Party

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Le Dr Williams a tellement eu de plaisir aujourd'hui à me blesser. L'enfer n'était pas loin. J'étais de retour au labo. A ce que j'ai compris, il y a plusieurs jours, ils ont perdu un scientifique et, ils ont préféré faire une petite pause le temps, de reprendre leurs esprits. Il aurait été marqué par une grosse tache noire dans le cou, où il succomba après une énorme fièvre. Il l'avait tué juste à temps qu'il devienne un monstre. Même si il l'était déjà. Ils ne restaient qu'à présent six scientifiques, et ils avaient l'air touché par la situation. Ça se voyait clairement qu'ils n'étaient pas d'humeur. Mais bon, le grand méchant Docteur prit quand même le plaisir de m'infliger des douleurs , en pouffant de rire lorsque je me mettais à crier. Même si ces derniers jours de « vacances » avaient été agréable avec cette tranquillité apaisante, maintenant, ce n'était plus le cas.

On se réveilla tous dans le salon après notre première soirée dans la banlieue. Personne n'avait préféré dormir en haut, s'assurant qu'aucun inconnu puisse entrer dans notre forteresse. Léna semblait mieux, plus à l'aise. Élise avait retrouvé son bon  ami, Jay et profitait de ses retrouvailles avec lui. Tandis que moi et James, semblions extrêmement gênés envers l'un et l'autre. Développer une relation dans un tel monde, était disons, un sentiment étrange. Nous nous contentions de petits regards gênés. Même si j'avais incroyablement envie de me coller à lui. Mais je me posais des questions. Était t'il mieux de ne rien faire ? Pourquoi développer de tels sentiments dans un monde pareil ? Était-ce réciproque ? Pourquoi s'engager si on peut tout perdre si facilement ? Était-ce mieux que je me tienne rien qu'à ma survie ? Mais tout en adolescents normaux, l'amour rendait aveugle. Étais-je vraiment amoureuse ? On ne c'était toutefois qu'embrasser qu'une fois. Je revint alors à mes moutons.

J'avais découvert qu'il y avait des biscuits secs dans une armoire où je déchirais l'emballage jaune, pour pouvoir en manger. J'en croquais deux d'un coup, en prenant le temps de les déguster. Ça faisait longtemps que je n'avais pas manger d'aussi bons biscuits. Léna vint s'asseoir avec moi, prenant plusieurs biscuits à sa portée.
- Ça va ?
-Hmm, oui oui, dis-je en mastiquant .
- Tu as l'air d'aller mieux, continuai-je.
- Ça peut aller, heureusement que je suis avec toi.
- Tu ne peux pas te passer de moi, je sais , dis-je d'un ton moqueur.
-Hmm, oui si tu veux, rigola t-elle.
-Contente de t'avoir retrouvée.

James se faufila jusqu'à nous, pour s'installer en face de moi. Je n'étais pas vraiment à l'aise. Du moins que je savais, ma meilleure amie s'en douterait peu être de notre relation, mais les autres ne sont pas au courant. C'est en raclant la gorge, que je fini mon repas en silence. Et pour finir, Élise et Jay se rejoignirent à nous. Très heureux , ils remirent un peu d'ambiance. James avait proposé de l'eau et j'avais acceptée avec politesse. Lorsqu'il me donna la gourde d'eau, sa main effleura la mienne ce qui fit en moi, une sensation de prises électriques, de choc dû à se toucher. Ça été agréable,bref, je comprenais un peu plus l'effet que James me faisait.

Le restant de la journée, nous étions rester dans la maison, ne voulant pas affronter les morts dehors. Je m'étais beaucoup plus rapprochée de ma meilleure amie. C'était important pour moi de prendre du temps avec elle, pour la rassurer et la faire sourire. Comme elle l'avait fait, quand moi-même j'avais eu des idées noires où elle m'épaula. Ça ne faisait que quelques mois mais je me sentais comme si j'avais changée. Et je pense que c'est le cas à tous.

Sinon j'avais inspecter les armoires de la cuisine, découvrant des boîtes, des conserves, des sacs de nourriture toute poussiéreuse. Il y avait des céréales, des biscuits, de la soupe en conserves, des fruits séchés, des noix, ect. Ça me soulageait de savoir que notre menu était beaucoup plus varié que manger des écureuils. Nous n'avions pas à sortir dehors, nous avions à manger. Toutefois, il ne fallait pas oublier que nous sommes dans des temps sombres et qu'il ne faut pas l'oublier. On sait jamais.

En fin d'après-midi, James revint avec un sac de poubelle à la main, le sourire aux lèvres, tout excité. On se demandait bien, assis dans le salon, ce qu'il voulait. Il nous mémora la journée où nous avions rencontré Jay et Richard, ce qui faisait frissonner Léna de colère. À l'épicerie quand moi et James, avions trouver de l'alcool.
- Non et non ! Pas ce soir! Dis-je en me levant.
- Pouquoi pas ?
- Leila, vu les moments tendus, je pense vraiment qu'on a besoin de se détendre, dit Léna.
- Il y a d'autres moyens de se relaxer, continuai-je .
- Ah oui ? En se foutant des concombres sur la gueule en allant dans un spa ? Ricana Jay en fixant les trois grosses bouteilles d'alcool, des étoiles dans les yeux.
- Moi, ça me cause aucun problème, dit Élise. Ça n'étonnait un peu, je croyais que ce n'était pas du tout son genre, mais après tout, à quoi bon résister ?

Il était rendu le soir, là lumière s'estompait peu à peu. Nous évitions des faire trop de bruit pour ne pas attirer des hordes.
Nous buvions à même la bouteille, en se la prêtant les unes aux autres. C'était vraiment marrant.  Jay était celui qui s'amusait le plus. Picoler à du beaucoup lui manquer et certainement c'était aussi le seul adulte. Oups.. Non franchement, c'est la fin du monde, faut profiter un peu non ? Franchement, c'était une bonne idée d'amener cet alcool avec nous. Ça faisait du bien de sentir les gorgées brûlantes dans ma gorge, ça me procurait du plaisir avec l'effet de l'alcool et en plus j'étais avec les personnes que j'aimais. C'était un bon combo. De loin que je me souviennes, moi je sautais de sofa à sofa, Léna et Élise dansaient et les deux gars buvaient comme des trous. Moi je sautais, j'adorais ce moment. Être ajun, je m'aurais trouver idiote comme ça. J'ai failli tomber, mais par coup de chance, James se trouvait là. Il me rattrapa et nous buvions deux grandes gorgées de sa bouteille de vodka toujours en me tenant contre lui. Sans réfléchir, il y eu un énorme rapprochement et nous nous embrassions tendrement pendant de longues secondes. Je me rappelle qu'après ce moment de satisfaction, je regardais autour de moi pour voir si quelqu'un nous avait vu. A ce que je voyais, ils étaient bien trop occupés à se saouler et danser. Après ça, je pense que personne se souviens. Et ça m'étonne pas. Nous étions littéralement à ce moment là, mort saoulés sûrement entrain de somnoler a même le sol.

Patient 715Où les histoires vivent. Découvrez maintenant