Le plan

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Quand je suis arrivée ici, les autres patients me sortaient pleins d'histoires plus morbides que les autres. Les abus, la violence, la non-nutrition, les maladies et ils avaient raison. Ici, ce n'est qu'un endroit horrible pleines d'atrocités. On avait tous un donjon chacun. Et nos horaires étaient tous différents. Certains patients subissaient les expériences le matin, l'après midi, le soir et pendant la nuit. On attendait toujours des cris plus en plus fort qui venait du laboratoire. C'était atroce pour nous tous d'entendre cette souffrance par ces malheureuses personnes, et savoir ce qui nous attendait après eux.

Nous étions le fameux jour. Nous étions tous inquiets. Moi, Léna , Élise et James étions dans un autre état. On ne se prenait pas la tête avec de petites choses, nous nous concentrions de ce qui allait se passer. Tout de suite en se réveillant, on ne perdit pas de temps et nous préparons pour le déjeuner dans la grande salle. Malgré qu'il n'était que huit heures, nous étions très préoccupés. Et encore plus James. Il était le seul de nous quatre qui savait ce qu'était « l'événement » et franchement, il avait l'air horrifié. Tous dans la grande salle d'une heure matinale, les regards étaient toujours posés sur nous comme hier. Mais ce jour là, on s'en foutaient vraiment, on avait plus important à se soucier. Nous entendîmes pendant au moins deux heures avant que la salle soit remplie et que la dame aux cheveux tressés prenne enfin la parole:
- Chers compagnons, c'est avec joie, que j'annonce que c'est enfin aujourd'hui que notre événement se passe. Ça sera une très agréable journée pour nous tous. Et beaucoup plus en particulier pour nos nouveaux, qui découvriront ce moment magique. Je vous souhaite un bon avant-midi , nous nous  retrouvons à l'heure convenue  à dix huit heures ici, puisque comme vous le savez, aujourd'hui se sera un jour exceptionnel puisque que nous ne souperons pas. J'ai hâte de vous revoir , et à tantôt.

J'étais vraiment agacée de ne pas pouvoir savoir ce qui allait se passer ce soir là. En colère que James ne pouvait rien dire , et encore pire, la communauté qui ne voulait pas nous en parler. Après le discours de la salope, tous les regards étaient de nouveau tournés sur nous, chuchotant, comme si ils se moquaient de notre insouciance face à la situation. Pas de temps à perdre, nous nous retrouvons très vite dans notre chambre.

James nous expliqua son plan:
- Bon, ce soir , nous allons nous enfuir de cet endroit horrible. Mais ça ne sera pas facile. Puisqu'ils se doutent que nous sommes conscients du danger, il y aura des gardes. Ce n'est pas pour rien qu'ils ne le vous l'ont pas dit. C'est normal, ils envisagent le pire car vous ne montrer pas vraiment de signe de confiance. Contrairement à moi, je suis ici depuis le début , et j'ai réussi à obtenir leurs secret. Mais de toute façon, ils savent maintenant que je suis de votre côté. On va faire diversion. Il y aura des hommes a chacune des sorties. On va faire un feu. On va mettre le feu à la grande salle.
- Comment veux-tu qu'on se procure des allumettes le génie ? Dis-je.
- Facile dans les cuisines.
- Mais ça serait pas plus sûr qu'on ai des armes ? Commença Élise.
- Ouais nan, impossible. A part des couteaux, ils sont trop sur leurs gardes.
- Peu importe, ils nous faut des armes. Un truc qui se déroulera pas comme prévu , les armes sont d'une utilité. Dis-je.
- Comment veux-tu faire ça ? Dit t'il .
- À quatre , dis-je

Et voilà c'est comme ça, qu'on se retrouva à la quête aux armes... Sans se faire prendre. Et ça, c'était difficile. Il fallait accéder à l'armurerie sans que personne s'en aperçoive. Ou qu'ils se doutent qu'il y ait des armes volées. Mais aucune importance . Il fallait à tout prix qu'on survive. Il fallait attendre qu'il y aille moins de gens aussi proche de l'armurerie pour y aller. Et les autres devaient s'occuper de faire diversion. Donc moi et James devrions voler les armes, et les filles étaient dans le jardin. Tandis que nous , on essayait de voler ces stupides armes. Les filles étaient installées sur une petite table en enlevant des pétales de fleurs tout en parlant. Et nous, nous étions sur le côté de la bâtisse à attendre le bon moment.

Il y avait deux hommes qui parlaient tout en restant devant la cachette aux armes. Ils étaient très occupés à discuter et fut interrompu.

- Aïe! J'ai mal ! Cria une jeune fille. C'était Elise.
- Ça va ? Dit une autre fille paniquée. Son amie s'était blessée et elle, elle paniquait, sa compagne souffrait. Les hommes tout de suite alarmés s'en alla voir ce n'était qu'à 3 mètres de là. Ils s'approchaient et commença :
- Vous allez bien mademoiselle? Dit un d'entre les deux.
Les jeunes adolescentes étaient accroupies par terre, sur le sol, jouant la comédie.

Aussitôt la diversion effectuée, les jeunes gens firent bien attention qu'il n'y ait personne aux alentours. Ils s'approchèrent silencieusement et pénétrèrent dans la petite cabane qui servait d'armurerie.
- Quest-qu'on prend ? Dit Leila.
- Deux armes et des minutions.
- Pas quatre ?
- Non ça se remarquerait.
- Bien vu.

Les deux hommes regardaient la jeune femme perplexe comme si quelque chose dérangeait.
- Hey Jonny ! C'est la jeune là qui a la bande de cons comme amis! Dit un des hommes.
- Ah oui ta raison! C'est elle qui a menti avec son agression!
D'un coup, Léna se leva et les insulta:
- Ça va pas dans vos têtes de sales cons ? Dit t'elle en criant en se fesant remarquer.
Et un bruit retentit. Un des hommes alertés dit: - Jai entendu un bruit dans l'armurerie. Attend je vais aller voir.

- Leila fait moins de bruit ! Dit t'il en chuchotant.
- Oui oui, c'est bon. J'ai tout . On peut y aller.
D'un pas avancé ils partirent mais remarquèrent une ombre. Un homme revenait. Ils décidèrent de se cacher vers le côté de la cabane pour ne pas se faire prendre.

- Nan il y a rien, cria l'homme en s'adressant à l'autre tout en finissant de vérifier dans la petite cabane.
- Bon vous avez assez déconner .Viens on s'en va Élise, dit Léna en aidant son amie à se relever tout en jetant un regard noir à l'homme qui resta là immobile. Et elles partirent vers la première bâtisse. Et les deux jeunes adolescents, Leila et James firent de même.

- C'est bon vous allez bien les filles? Dit Leila à s'adressant à elles.
- Oui c'est bon. Ça été dur. Mais c'est correct. Et vous ? Dit Léna.
- On à tout, dit James.

Et c'est alors que les quatre adolescents prêts à tout faire pour échapper à cette « Havre de Paix » prient une démarche assurante en se dirigeant vers la grande maison pour finaliser leur plan.

Patient 715Où les histoires vivent. Découvrez maintenant