Je n'aurais jamais pensé que ça serait aussi moche que ça. Que autant de monde fasse ça, c'est assez déconcertant. Et que nous, on a réussi à y échapper c'était plus que hallucinant. J'étais stressée à l'idée qu'on échoue, ou bien qu'on perde quelqu'un. Tellement de questions aboutissaient dans ma tête que je ne savais pas trop quoi penser. Il y a une chose qui était sûre: C'est que c'était effrayant. Mais même ça, je n'aurais jamais imaginé ce qui c'était passé.
Arrivés dans la chambre, nous étions les quatre très inquiets. Mais heureusement, nous avions des armes. Des fusils qu'on avait prit dans l'armurerie, des couteaux ainsi que des allumettes. Il ne restait qu'ils ne le découvrent pas. Depuis cet événement d'agression sexuelle , la communauté a perdu toute confiance en nous et nous ont confisqués nos armes, qu'on avait difficulté en s'en séparer, à contrecœur. Mais nous avions un plan. Qu'on espère, qui soit assez solide. Crée un incendie, distraire les habitants ainsi que combattre la mort. Ce n'était pas rien. Loin de là. On devait attendre dix-huit heures pour enfin entamer notre plan. Pour éviter tout soupçons à rester dans nos chambres toute la journée, nous décidâmes de descendre au jardin pour avoir une impression de normalité dans nos comportements.
Il était à peu près quatorze heures quand nous décidâmes de descendre en bas. Le temps était vraiment long,il ne fallait surtout pas qu'on soient suspect. Le regard des gens nous occupaient peu. Lorsque qu'on franchit les portes de sorties, les regards se multipliaient sur nous. Nous nous radions à une table en plein milieu des fleurs et des buissons magnifiquement positionnés. A peine installé, nous nous collions pour assurer une sécurité entre nous. Nous restions immobiles, ne parlant pas , à observer les alentours. Une trentaine d'adultes et d'enfants, accompagnés d'activités diverses ainsi que la nature. Le jardin abritait de belles plantes. Ainsi accompagné du beau temps qui s'offrait à nous d'un ciel bleu clair au soleil lumineux. Tout semblait parfait pour un monde apocalyptique. Trêve de rêverie, nous retournions très rapidement face à la réalité. De nombreuses personnes nous injuriaient, des enfants nous taquinaient et des regards froid un peu partout. Lorsque je vit Élise, son regard était occupé ailleurs. Le vieil homme qui l'avait agressée ,la regardait d'un sourire malsain comme si il était fier d'avoir engendré une tel ampleur. Élise paraissait apeurée,terrifiée,gênée,timide. Elle n'était tout simplement pas bien dans cette situation. Elle commença à verser quelques larmes en silence pour ne pas attirer l'attention.
Ils nous restaient à peine deux heures avant l'événement. Nous étions tous remontés dans la chambre, stressés à cette idée. Nous tournons en rond autour de la table. Tout en regardant celui-ci qui était recouvert de deux armes, quatre couteaux ainsi qu'un paquet d'allumettes. On regardait ces objets en tournant , attendant le moment venu. Mais est-ce que c'était dangereux ? Oui ça l'était. Sans aucun doute. Moi et James allons avoir les armes, tandis que, Élise et Léna détenaient des allumettes. Et nous avions chacun nos couteaux. L'horloge montrait à présent dix- sept heures et cinquante-cinq minutes. C'était enfin le moment. Tous dans un grand souffle, nous prirent chacuns nos objets respectifs en les cachant sous nos vestes. Avant de partir, Élise prit notre sac à dos qui contenait de quoi survivre à l'extérieur. Nous descendions.
En arrivant dans la grande salle, nous constations que les bancs de la grande table avait été retirés . Il y avait qu'une grande foule maintenant. Je constata que tous, étaient maintenant sur la table. Et en montant ma tête, des centaines de cordes avec un noeu y étaient installés en dessus de chaque personne. Ils voulaient effectuer un suicide collectif. Comme prévu, la leader nous remarqua. Elle ordonna aux gardes de nous attribuer une place au milieu de la foule. En nous soumissant, nous obéissions. Nous étions côte à côte, heureusement. Comme l'avait prédit James, les gardes étaient planqués là, à côté de nous, pour empêcher toute fuite.
La femme aux cheveux gris qui était au début de la table, prit la parole.
- Mes chers compagnons, c'est ici que nous achevons notre aventure. Il est préférable que nous vivons en paix pour l'éternité. Le Havre de Paix continuera au ciel, soyez présents avec le reste de votre famille qui est déjà au ciel. Avant mon décompte, nous assurons moi et les gardes, que cette bande de malfaiteurs fassent ce merveilleux geste pour qu'ils accueille la paix comme nous. Bon départ, on se reverra là haut. 10...9...8...
En un fragment de seconde James planta un couteau dans la poitrine d'un garde et aussitôt les réactions des autres, Élise avait mis feu à sa corde. Le feu commença à s'agrandir, laissant de nombreux cris dans la foule. En cette petite déconcentration, nous descendions de cette table rapidement, retirant le flingue de ma veste, enlevant le cran de sûreté et je tira sur le garde le plus proche qui nous freya un petit chemin. En courant, moi et James étions derrière , laissant les filles en avant , pour assurer leur sécurité. Le feu s'était propagée ce qui déconcertait beaucoup de gens ainsi que quelques gardes qui étaient brûlés vifs. Des tirs étaient en notre direction, ce qui engendra nous aussi , à notre tour, de tirer vers eux. Devant, les filles couraient attendaient les cris des gens brûlés, et tuant à coup de couteau les gens qui essayaient de s'opposer à notre chemin. Nous étions bientôt vers la sortie, les tirs étaient encore présents, les gardes se combattaient contre nous. J'avais réussi à tuer deux gardes, et James quatre. Ils nous restaient à présent que trois gardes à abattre. Toujours en courant, nous décidâmes de sprinter vers la porte, laissant les gardes derrière avec les flammes qui s'agrandissaient. Maintenant la grande salle quittée, le feu avait prit le contrôle qui laissa aucune sortie possible. Nous attendions les cris tout en poursuivant notre course. En pleine vitesse dans le couloir vide accueillant la sortie, il ne resta que quelques mètres pour y sortir.
Les derniers pas entamés, à l'extérieur nous nous éloignons de Dredia qui maintenant, était en feu. Nous quittions cet endroit horrible, continuant vers la forêt. Quittant la grande clôture, comme à notre arrivée, nous marchons vers l'avenir sans regarder en arrière.
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Patient 715
Science FictionIci, monde sans humanité, les scientifiques utilisent le patient 715 pour le Z-Virus qui a éradiqué presque toute la population. Leila patient 715 mène une vie de souffrance utilisée comme un rat de laboratoire pour trouver le vaccin qui sauvera l'h...