***AVERTISSEMENT***: Ce chapitre contient du contenu explicite qui pourrait choquer des lecteurs. [ gore, violence]
Bien que j'occupais mon temps libre à me faire mal, j'étais quand même contente de voir mes camarades de temps en temps. Bien sûr que ça me faisait du bien, mais je ne l'es voyais pas assez souvent à mon goût. Ces connards m'avait arrachée cet incroyable sentiment devenu inexistant. Et pire, je ne ne m'attendais pas à cette horrible journée à laquelle j'allais assister.
Autre que les journées interminables auxquelles je subissais les supplices de ces traitements et l'atmosphère super joyeuse au gymnase ( en fait, nous restions le plus souvent silencieux, le plus clair de notre temps à rassurer Élise qui pleurait souvent. Super joyeux je vous dit..), je ne faisais rien. Absolument rien. Des fois, je m'amusais lamentablement à fermer et à rouvrir la petite ampoule qui éclairait mon petit espace. Mais bon, en ces deux semaines passées ici, on commence à s'habituer.
Ce jour là comme d'habitude, on me réveilla brutalement de mon sommeil, pour me jeter dans la gueule des loups, les scientifiques. Radios, douleurs, je me souviens de ces plaques qui me démangeait énormément. Elles me donnaient l'envie d'arracher mes cheveux tellement ça me démangeait mon corps et mon âme entière. Mais autant pour moi, j'étais attachée à la civière. Cette fois là, dans mes souvenirs, le Dr Williams n'était pas d'envie. Il avait l'air fâché. Heureusement pour lui ! Peu importe pourquoi il était dans cet état, juste le savoir pas d'humeur me suffisait. Qu'il aille se faire voir cet enfoiré va !
Bah sinon, j'étais retourné dans ma cage, cette fois-ci accompagnée de petits biscuits. Il me semble, que c'était la seule chose de bien dans cette journée là. Mais bref, je l'es avait bien déguster.
Et puis à mon plus grand soulagement, j'allais retrouver mes amis. Je n'aurais pas dû penser ça, j'étais pas prête pour ça. L'homme costaud m'amena là bas et je me dépêchais d'aller m'assoir dans un coin de la pièce.
Maintenant, j'étais seule à mon arrivée. Malheureusement, il y a une semaine, la dame avait succombé et était décédée. Putain je me souviens. J'avais dû forcer pour le savoir. J'avais crié aux gardes, je l'es suppliais de me donner des explications. James essayait tant bien que de mal de me calmer, mais il n'y arrivait pas. Un exemple du fait que cet endroit nous rend totalement fou. Finalement, après maintes cris, une femme m'annonçait qu'elle n'était plus là. Qu'elle avait fait une crise cardiaque. Elle nous l'avait mentionné quelques jours plutôt que , la plupart des gens mourraient de cette cause. Ça démontrait que personne n'était à l'abri, même pas les personnes qui sont le plus proche de nous.
Bref, maintenant elle n'était plus là. Je ne la connaissais pas beaucoup, mais ça créai un vide quand même. Ça m'as fait comprendre que dans ce genre d'endroit, la seule chose qui nous reste vraiment, c'est la compagnie des autres.
J'attendais patiemment mes camarades tout en examinant la grande pièce. Le long des murs du sol était recouvert de petits matelas douteux où il se trouvait quelques personnes. Seules ou en groupe. Nous avions tous une ressemblance dans cette pièce. Nous étions tous en sous-vêtements. Souvent marqués par des bleus ou des marques de ces tortures. La seule chose qui ne nous reliait pas, c'était le fait que tout le monde ou presque , étaient isolés dans leurs propre monde.
Le temps devenait de plus en plus long. Depuis que la dame était partie, je me sentais seule à mon arrivée. Il n'y avait personne à qui parler ou à écouter. Ce qui rendait le temps vraiment insupportable. Pénible tout ça. C'est l'état constant dans lequel nous nous trouvions : le temps et l'ennui.
De la porte d'entrée, accompagné d'une garde féminine, Léna et James arrivèrent en même temps. Ils dépêchèrent de se déplacer vers moi, enfin soulagés d'avoir un petit moment de répit.
De loin, je voyais l'air inquiet de Léna, sûrement rongée par l'inquiétude et j'avais raison. Et ce stress qu'elle avait, elle me l'avais transmise. Enfin réunis avec mes amis, Léna se principita à dire quelque chose :
- Je pensais qu'Élise était avec toi. Où es- telle ?, s'inquiéta - t- Elle.
- Oui c'est vrai, elle est où ? , rajouta James.Mes inquiétudes s'installèrent à ce moment. L'absence de quelqu'un dans ce genre d'endroit était un peu légèrement très louche. Toutefois, je me montrais rassurante :
- Peu être n'est-elle pas encore arrivée.
- Ça se peut, mais c'est quand même étrange n'est-ce pas ?
Je hoqueta la tête d'un geste subtile.C'est vrai que ces derniers temps, Elise n'était pas dans son assiette. Elle pleurait la majorité du temps. Elle ne supportait pas ce nouveau mode de vie , ce n'était pas facile pour elle. Trop difficile de supporter ces tortures autant physiques que psychologiques. Souvent, on essayait de la raisonner, de la calmer, mais souvent on n'y arrivait pas. C'était au dessus de nos moyens.
Je dois quand même l'avouer : C'était étrange. Habituellement, elle arrivait avec Léna et James et en juger les gardes d'aujourd'hui, tous étaient à leurs places habituelles. Aucun ne manquait à sa place. Léna commençait à stresser et je flattais son dos pour la rassurer un peu. Après de longues minutes silencieuses, je proposais que nous allions demander à un des gardes plus d'informations.
A ma plus grande surprise, Léna prit les devant, presque en courant vers eux. Ça se voyait qu'elle tenait plus que tout à Élise. Elle commença à les bombarder de questions.
- Où est Élise ?! Elle est où ?! Elle n'est pas là ! Pourquoi ! Répondez !
Impatiemment, l'un d'eux réagissait d'un ton brute :
- Eh oh ! On se calme ! Souviens-toi ! Il n'y a pas de prénoms ! Ce sont des numéros . Tu penses vraiment que j'en est quelque chose à foutre de ton amie ?Elle le regarda les yeux écarquillés, et elle le balança. Un autre s'interposa entre les deux et tenait Léna fermement. Elle continua de lancer des regards noir à son adversaire sous mes yeux et ceux de James. Honnêtement, j'étais épatée. Quelle dure à cuire ! Mais peu importe, ce n'était pas le moment. Toujours retenue, je l'as regardais se calmer un peu toujours aussi frustrée. Elle lâcha quelques grognements avant que ce monsieur au cheveux châtains ne la lâche.
Léna commença à pleurer et vint se jeter dans mes bras. Je l'accueillais ouvertement offrant mes bras. James lui, fusillait le châtain et lâcha un « connard » bref et subtil. C'était à mon tour et je dit plus calmement :
- On peut la voir ?
Le châtain souria, me regarda de haut en bas et dit « non » sèchement en regardant James le sourire aux lèvres. S'en était assez. Léna toujours dans mes bras, se retira brusquement et je m'efforçais de la retenir. Tout en ce débattant, elle s'avança près du garde et cracha :
- Salaud ! Salaud ! Va te faire voir !Il s'avança jusqu'au bout de son nez et se prépara a attaquer mon amie.
- Eh oh ! C'est assez Blanchard ! Ça suffit, dit un autre homme beaucoup plus musclé au ton foncé.
Il retira ainsi le châtain frustré et le le poussa un peu plus loin. Après, il s'adressa à Léna :
- C'est quoi son numéro ?
-Hmm, 523 ! Euh non ! 524, oui c'est ça, 524.Il nous fit signe de le suivre, et nous le rattrapâmes.
Il avait l'air préoccupé, stressé si je peux dire. Nous le suivîmes autant stressé que lui, main dans la main avec Léna qui s'était calmée. James lui, restait silencieux, regardant droit devant lui. Nous arrêtâmes et nous étions devant la porte métallique 524.
- Vous êtes sûr de vouloir ?
- Oui! Je veux savoir si elle va bien ! Peu importe ! , s'empressa de dire Léna me tenant la main de plus en plus fort.Le stress monta. Et il ouvrit la porte.
C'était complètement incompréhensible. Et imprévisible.La porte grande ouverte, de l'air chaud sortait du donjon. Élise était là, yeux grands ouverts, immobile. Son corps, son visage, ses bras étaient recouvert de liquide rougeâtre. Le matelas blanc était maintenant devenu brun, avec une odeur nauséabonde. Elle ne respirait plus. Sur son cou, des morceaux de vitres avaient été plantés, maintenant retirées, laissant la majorité de son sang avait coulé sur son cou et son torse. Des entailles avaient été faites sur ses bras, sûrement peu de temps avant sa mort. Deux morceaux de vitres étaient parterre à sa gauche près de ses pieds ensanglantés. Plus haut, l'ampoule avait été cassé ne laissant que la lumière du couloir éclairé cette scène sortit droit d'un film d'horreur. Un suicide me disais-je.
VOUS LISEZ
Patient 715
Science FictionIci, monde sans humanité, les scientifiques utilisent le patient 715 pour le Z-Virus qui a éradiqué presque toute la population. Leila patient 715 mène une vie de souffrance utilisée comme un rat de laboratoire pour trouver le vaccin qui sauvera l'h...