Fuite

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Les scientifiques étaient encore affectés aujourd'hui. C'est comme si ils s'étaient rendu compte qu'ils pouvaient mourir à tout moment. Ils étaient beaucoup moins motivés, ce qui affectait les tâches. Je reviens juste du labo et ils m'ont juste fait des analyses de mon cerveau. Une échographie de mon cerveau ? C'est ça ? Fin bref, il n'y avait pas de souffrance aujourd'hui, du moins agréablement. Et comme menu, je mange des nouilles au fromage. Quand tu meurs de faim c'est un régal! Ça me rappelais des souvenirs. Aux midi lorsque nos parents nous donnaient de l'argent pour manger, moi et Léna prenions très souvent des nouilles au fromage parce que cela ne coûtait pas cher. C'est ça, je suis dans mon donjon, dégustant ce repas, en même temps d'écrire.

Les inconnus étaient maintenant à l'intérieur. Toujours nous : Moi, James et Jay étions toujours à pointer nos flingues sur eux. Ils semblaient très horrifiés. Et Élise s'interposa:
- Attendez ! Les pauvres! Ils ont peur et ils ont un bébé ! Baissez vos armes!
Elle avait tellement d'altruisme cette fille.
Moi et James baissèrent nos armes, cependant, Jay l'a brandit toujours.

Le bébé commençait à pleurer , nous entendions tous les pleurs dans le salon. Comment un bébé peux t'il vivre dans un monde pareil ? Le pauvre. Tout de suite alarmés, la mère sortit un biberon de sa poche et lui fourra dans la bouche. Le petit enfant se calma aussitôt.
- Désolé, dit t'elle faiblement.
- C'est bon, ne vous inquiétez pas, dit aussitôt Léna avec un sourire de gentillesse.
- Vous allez bien, continua Élise.
- oui oui merci, dit l'homme d'une voix grave.
- Ça fait longtemps que vous l'avez ?
-... Environ huit mois. Il venait de naître juste avant.. tout ça.

Ça faisait donc environ huit mois qu'on était dans cette merde ? Putain, j'en crois pas! A croire que personne ne trouvera une solution à cette situation de merde ! Mais quand même, nous avons tenus huit mois !

- Pouvez-vous nous donner vos armes s'il vous plaît ? Dit Jay .

Mon groupe semblait très amical envers les inconnus, moi de même.

L'homme était le seul à posséder tout les armes. La femme devait être surchargée avec ce gros sac qui contenait sûrement des affaires pour bébé. Il sortit de sa ceinture un revolver et de l'autre un plus gros fusil . Un couteau de chasse ainsi qu'une machette. Voilà tout ce qu'il avait.

- On ne vous veut aucun mal, dit t'il.
- On sait, répliqua aussitôt Élise.
Elle enchaîna :
- Quels sont vos prénoms ?
- Moi c'est Anorld, voici ma femme Mariposa et notre enfant, Anorld Junior.
- Bonjour Anorld et Mariposa. Moi c'est Élise, voici Leila, Léna, James ainsi que Jay.

Ce dernier était posté à la fenêtre regardant l'extérieur. Il dit aussitôt;
- C'est bien les présentations, mais il faut partir de suite !
- Tenez reprenez vos armes ! Ok Leila prends les sacs de secours!
- Allez les gars! Ils se ramènent!

Tout de suite, nous exécutions. Les inconnus reprirent leurs armes tandis que, moi et Léna prirent les sacs que nous avions préparés au cas où. Précipitamment, nous étions armés et prêts. L'urgence était présente.
- Partons de la porte arrière!

Nous suivîmes Jay en courant en assurant que nous étions prêts à se battre contre les morts. Ils étaient en avant dans la rue, et nous, nous partîmes d'en arrière. Refermant la porte à vive allure, nous commencions à courir et à courir très vite. Les gars étaient devant nous, pointant leurs mitraillettes devant eux. Reprenant la deuxième rue qui elle était vide, nous entendions la horde qui changeait de direction, allant vers nous. Bien que nous étions plus loins qu'eux, ils étaient nombreux. Après de longues minutes, nous étions rendus à une intersection et heureusement que Roswell avait une forêt.Dans la pénombre, nous nous engagions à aller dans la forêt repoussant toutes les branches devant nous. À un moment, nous arrêtions.
- Reposons - Nous un peu.
- Oui mais pas longtemps. Ils vont nous rattraper.
- Ouais.
- Vous allez bien ?
La femme inclina la tête, trop essoufflée pour parler. Pauvre eux. Ils devaient être dehors depuis le début. A peu près comme tout le monde, mais eux il n'étaient que deux avec un enfant en bas âge. Ça devait être difficile. Nous, noue étions cinq ce qui était mieux. On se serrait les coudes. Je sais pas comment ils ont fait pour avoir un moral aussi fort.

Aussitôt après une mini- pause, nous reprenons notre chemin. Après quelques temps à emboîter branches après branches, nous vîmes une sorte de sortie. Les feuilles s'estompaient faisant face à une route. Nous étions sur une autoroute. Comme plusieurs qui menaient à Roswell.

- Avoir su, ce chemin là aurait été mieux pour nous rendre là bas, ricana Jay.
- Ahaha oui, c'est certain.
- La horde ne sera pas où nous sommes. Nous avons pris une route différente vers la forêt. Ils iront certainement vers d'autres routes.
- Oui j'espère.
- Regardez là, dit faiblement la femme en pointant du doigt.
On se retourna tous, découvrant à quelques mètres, une vanne familiale abandonnée.
Nous nous dirigeâmes vers cette voiture.

- Ça fera l'affaire pour cette nuit, dit Jay en inspectant soigneusement la vanne.
- Comment ça ? Dit l'homme indifférent.
- Demain, nous retournerons dans la maison le temps que ces déglingués s'en aillent. On ne vous laissera pas seuls avec un bébé et sans abri.
- Merci beaucoup, dit gentiment la femme avec soulagement.
- Désolé, on ne pensait pas qu'ils resteraient des gens bien dans ce monde. Merci Dieu. Mon Seigneur.
- Il n'y a pas de quoi, dis-je en leurs adressant mes plus sincères paroles.

Moi et la femme restâmes dans le vanne avec le bébé. Il était mieux que les pleurs du bambin soient atténués dans ce petit espace. Les autres, restâmes dehors accoter sur la voiture avec un petit feu. Ils montaient la garde surtout.

- Merci beaucoup à vous.
- C'est rien, c'est mieux aider les autres survivants que faire le mal.
- Bien dit, il y a des tarrés partout, dit t'elle en berçant son enfant.

- Sinon, comment vous faites avec un bébé ? Si ce n'est pas indécent..
- Oh, pas du tout. En fait, on survit comme on peut. Nous allons le plus souvent dans des endroits isolés.. tu vois, avec un bébé, c'est pas le top.
- Je vois.
Je continua:
- Vous le nourrissez avec quoi ?
- Avec du lait en poudre.
- Cela n'as pas été difficile d'en trouver?
- Hmm, nous en avions déjà.
- Autant pour tenir ?

Elle semblait hésitante, pensive, réfléchissant à ce qu'elle pourrait répondre. Est- ce que mes questions l'a gênait ? Où c'était peut-être indécent ?
Elle me réponda qu'avec un signe de tête, en désignant le « oui ».

Tout d'un coup, elle changea aussitôt d'attitude et dit :
- Oh ! Tu peux m'appeler Mariposa ! Ça me semble bizarre d'être appeler par « vous » ! Ça ne me gêne pas du tout ! Dit t'elle en me flattant le bras avec un large sourire.

Patient 715Où les histoires vivent. Découvrez maintenant