Je ne sais pas si encore aujourd'hui, je suis un montre. Je le considère mais en même temps non. Oui, j'ai causé le malheur,la mort,l'angoisse,l'incapacité. Et j'ai même fait l'acte impardonnable. Tuer. Et ça , ça mérite la prison à vie. Mais depuis ma séquestration depuis deux ans,je n'est pu rien faire. Alors c'est comme si l'effroyable monstre qui était en moi avait disparu. Rester enfermée,torturée,faible,soumise,une proie pour l'humanité d'aujourd'hui. Mais on n'oublie pas ce que l'on a fait du passé, et dans mon cas c'est impardonnable. C'est comm ça que le monstre en moi était à moitié là, mon passé terrible et le présent insupportable. Et maintenant, ce n'est plus moi qui cause le mal.
Les deux hommes me regardèrent avec effroi,douleur,incompréhension. C'était dur pour eux. De voir sa propre fille,sa sœur devenir un montre. Ils avaient l'air d'avoir peur de moi et ça c'était un sentiment insupportable qui était en moi ce jour là.
Ils restèrent toujours immobiles. Et moi, je ne disais aucuns mots. J'avais tellement honte de moi, de ce que j'étais devenue. Ce silence dura au moins un gros dix minutes. Et c'est à ce moment là que je prit la parole. ;
- Je suis désolée papa. J'ai commis l'irréparable, je ne suis plus moi-même à présent. Je sais que vous avez peur de moi. Mais je vous jure que ce n'était pas moi à ce moment là. J'étais sous l'emprise de la peur,de la culpabilité et de la colère. Je suis tellement désolé. Désolé. Désolé. Je comprendrais si vous commencez à me détester. Je comprendrai. Dis-je d'une voix faible regardant le sol ayant trop honte d'affronter le regard de mon père et de mon frère .
Mon père lâchait un grand soupir. Montrant qu'il était désespéré. Désespé de la vie qu'il avait maintenant perdue. De sa routine, de sa femme et maintenant désespéré de sa fille devenue tueuse d'hommes.
- On y va. Ne perdons pas de temps . Dit t'il en soupirant une deuxième fois. Ça se voyait. Ça se voyait qu'il était perdu. C'est sûr. Sa fille,moi était maintenant devenue une tueuse.
On marchèrent et on marchèrent à travers les bois aux grands arbres gigantesques, à la verdure qui l'entouraient. La beauté de la nature était sublime. Mais ce n'était pas ce qui importait. Il était primordial que l'on trouve un endroit pour s'y réfugier. Cela fesait a peu près deux heures qu'on marchaient. Nous étions épuisés. Et ce deux heures rôdant dans les bois était bien évidemment dans le gros silence. Au bout de cette longue et rude marche. On y trouva une grande ferme. Elle était énorme. On se disait enfin un endroit où on serait en sécurité. Les cannibales n'avaient pas encore atteint cet endroit. Mais ça, c'est ce qu'on croyait.
Une dame aux cheveux tressés braquit une arme de chasse sur notre petit groupe.
- Que faites vous ici ? Qui vous a amené ici ? Dit t'elle très fort . Pour montrer sa supériorité.
- Nous sommes perdus. Affamés,assoiffés et nous essayons de trouver un abri. Si vous voulez qu'on s'en aille, nous partirons .dit mon père sur un ton effrayé mais quand même sur de lui.
Elle lâcha son arme l'a maintenant sur une seule main.
- Oh! Je suis désolée. Je vous ai prit pour ces voleurs qui veulent tous nous prendre nos rations. Ce sont des idiots. Nous sommes une ferme qui accueille les survivants qui fuient à cet enfer. Venez. Suivez-moi.
C'est alors que d'un pas hésitant , mon père avança tout doucement, tranquillement en prenant confiance. Nous marchons de plus en plus joli et je vis des gens travailler. Cultivez les champs. Couper le bois, cuisiner . Nous étions tombés sur des gens généreux qui étaient prêts à nous aider. Nous arrivons devant une grande grange . Elle nous proposa de nous conduire dans celle ci mais mon père me demanda due rester dehors juste au cas où qu'il arriverait quelque chose. Et je l'obéis. Il avait quand même raison. Si c'était des gens dangereux, il devait y avoir quelqu'un sur ces gardes. C'est alors que la dame aux cheveux tressés rentrant accompagné de mon frère et de mon père. Et moi, je m'assieds sur le gazon frais en attendant tout en gardant mes gardes.
Dix minutes plus tard, la vieille femme aux cheveux tressés sorti armée de son arme accompagnée de deux hommes et c'est ainsi que ces deux ci me prirent par les deux bras et m'amenèrent vers les bois pendant que la femme pointa son arme sur moi, les deux hommes me transporta par les deux bras. Je ne pouvais pas faire grand chose. Nous arrivons à l'endroit où nous étions accueillis et les deux hommes me jetèrent sur le sol très violemment. Je ne comprenais rien à ce moment là. La femme s'avança braquant bien l'arme sur moi et dit:
- Ton père nous a tout révélé . Tu es une meurtrière. Nous ne pouvons pas risquer nos vies pour un tel monstre. Tu vois, juste au cas où que tu ne tuerais pas quelqu'un de notre groupe. Simple précaution. Il nous a avoué qu'il avait très peur de toi et que nous devrions se débarrasser de toi. Dégage et ne reviens pas. Sinon nous te tuerons sans hésitation.
J'étais bouché bée.
- Quoi...? Mais? Quesque tu as papa ? Pourquoi vous me faites ça ? Hein!? Dis je en criant apeuré .
- Dégage sinon je te tue . Dit t'elle sur un ton ferme.
- Je peux au moins avoir mes choses ? Sanglotais-je.
- Non, tu ne mérite rien.C'est à ce moment là, que je me levit et partit en tournant le dos en marchant vers l'inconnu. Mon père avait osé. Ils m'avaient abandonnés. Il ne savait pas trop quoi faire de moi alors il improvisa pour m'abandonner. Mais je le méritais. J'avais tué un homme aujourd'hui. La moindre des choses était de me punir. C'est comme ça que je marchèrent vers les bois la nuit tombante, perdue, apeurée,coupable. Je le méritais. C'est comme ça que ma famille avait organisé mon abandon.
VOUS LISEZ
Patient 715
Science FictionIci, monde sans humanité, les scientifiques utilisent le patient 715 pour le Z-Virus qui a éradiqué presque toute la population. Leila patient 715 mène une vie de souffrance utilisée comme un rat de laboratoire pour trouver le vaccin qui sauvera l'h...