Deuxième étape

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J'attendais silencieusement aux côtés de Léna. Tout me paraissait étrange. Je pense que à ce moment là, je ne réalisais pas encore. Quand même, c'est effrayant juste à y penser. Nous avions passé un mois avec deux soldats sans le savoir et qui tuèrent deux personnes innocentes. De un, pourquoi nous avoir amener dans un camp et puis dans un laboratoire sans notre consentement ? Avaient t'il vraiment besoin de tuer le bébé et d'inventer une histoire à propos de Jay ? Ces deux-là ont menti sur toute la ligne. Après nous avoir jeter dans cette tente étouffante, je ne l'es ai jamais revu. Et mieux ainsi.

Je revint et je voyais Élise et James qui étaient a peu près à côtés de l'un et de l'autre à l'opposé de la rangée de chaises où nous étions assises. Tout comme moi, ils observaient les gens défilés comme hypnotisés par cette situation étrange.

Une vingtaine de minutes après, tous étaient assis sur un siège. Tout le personnel étaient à lavant aux côtés du chef militaire. En tenant sa mitraillette, il cracha :
- Ça c'est fini. Maintenant, suivez les infirmières. Moi et mes collègues vous surveillerons à l'arrière. Maintenant levez-vous et faites la file comme tantôt.

Exécutant ses ordres à la seconde, nous nous levions prêts à se mettre en rang. Très rapidement nous étions prêts. J'avais même oublié que nous étions tous nus, et seulement recouvert d'une couverture. J'avoue quand même, que j'avais peur de l'échapper. Mais bon, ça m'étais sorti de la tête, jusqu'à ce moment précis où je m'étais remise en file. En me débarrassant de ses pensées inutiles, je voyais un homme encore assis sur une des chaises. Cela attira mon attention et me demandais pourquoi il était encore là.

Le militaire aux cheveux longs alla dans sa direction, nous tous rivés sur la scène. Toujours très intimidant, il se plaça devant l'homme, ce qui nous donnait un plus bref aperçu.
- Qu'est-ce que tu fous ? , dit t'il d'une voix grave.
-Je..je refuses d'aller là bas. Libérez- moi bordel !

En étant étonnée je regardais la suite, les yeux écartés.

Prit de rage, il cria;
- Tu penses que tu as le choix connard ? Lève ton cul sale et avance !
- Non, non je refuse ! Va te faire foutre !

A l'aide du manche de son arme il le frappa au visage.
L'homme tomba au sol, et son nez saignait. J'attendais que des petits gémissements de sa part.
- Amenez-le !
Deux infirmières s'exécutèrent l'amenant dans le couloir opposé.

L'homme aux cheveux long se retourna vers nous et dit tout fort:
- N'essayez pas. Sinon, ça sera comme cet homme.

Pendant quelques secondes, le silence baignait. J'avais déjà compris plus tôt. Depuis que nous étions arrivés dans cette tente. Mon esprit me disait de ne pas tenter quelque chose, et j'avais raison.

Et la file repartait. Toujours avec des lumières tamisés, nous avancions dans cet éclairage. Plus que des couloirs tout a fait normaux, je voulais absolument savoir où nous allions.

Les longs couloirs s'élargissaient comme à croire que cette base était énorme. Les infirmières menaient le pas et elles étaient si harmonieuses. Comme si, toutes avaient appris une danse pour marcher d'une telle assurance.

Elles s'arrêtèrent. Elles nous refirent face avec l'air le plus sérieux du monde. L'une d'entre elles, grande, et cheveux rassemblés en queue de cheval et sa posture parfaite, dit:
- Rassemblez-vous au milieu de la pièce, dit t'elle poliment.

Nous étions maintenant dans une autre pièce. Même couleur, mais pas aussi grande que l'autre. Cette « pièce » était en quelque sorte ouverte. Elle réunissait à d'autres endroits.

Toujours avec sa voix angélique elle dit :
- Les filles par là et les garçons par ici .

Elle montra à la gauche, une pièce qui menait par là pour désigner les filles et à droite pour les garçons.

- Maintenant, dit un militaire.

Tout le monde commença à bouger. Je suivais Léna et Élise tandis que, James se dirigeait vers la droite.

Nous nous dirigeâmes dans cette pièce. Pas longtemps arrivés, les seuls endroits que nous avions rencontrés dans cette base, étaient presque vides.

Toutes les femmes et filles attendaient. Il n'y avait que nous. Chacunes d'entres elles, semblaient être préoccupées par la situation. C'est vrai, après avoir pris une douche, nous allions faire quoi par la suite ?

Après ses pensées, trois infirmières arrivèrent. Deux d'entres elles, tenaient une table pliante et la troisième transportait deux chaises pliantes également. Elles les placèrent au bout de la pièce et une d'entre elle partie. Une dame se plaça sur une des chaises et laissait ses bras sur la table.

L'autre, s'adressait à nous :
- Bonjour mesdames, premièrement, vous allez à lavant pour déterminer votre taille et avoir vos vêtements convenablement. Après vous vous changez pour les mettre.

Elle se redressa et alla se mettre à la porte. Elle aida la jeune femme à transporter une grande boîte et elles l'a déposèrent sur la table. La femme se mis sur la chaise restante. La femme sortit quatre sacs en plastique de la boîte et les mis sur la table. Elle se retourna et nous fixait. Tout de suite, plusieurs femmes se rendirent à la table.

- On y va ? , dit Élise.
- Je pense bien, dit à son tour Léna.

Nous nous placions à ligne et attendions. Je voyais que c'était des vêtements noirs. Je vis que certaines femmes s'étaient placées dans la pièce pour se couvrir de ses vêtements . Elles mettaient des sous-vêtements ? Pourquoi ? Ça serait mieux des vêtements plus chauds non ?

C'était maintenant à mon tour.
- Quelle taille faites- vous ?
- Euh, small.

Je retourna la tête et vit mes amies se changer. Qu'est ce que c'était gênant.
- Allô fillette ?
Je me retourna vers la femme qui me tendait ses sous-vêtements noirs.
- Désolé.

Je me retourna et j'allais me placer à côté des filles. Celle-ci semblaient gênées. Élise, je la connaissais que depuis l'apocalypse. Disons, que je n'étais pas aussi proche d'elle que moi et Léna.

J'enlèva la couverture et mis ses vêtements le plus vite possible.

J'étais énormément gênée et mal à l'aise. Se changer dans des vestiaires c'était une chose, nous n'étions pas totalement nues. Mais là c'était différent. Heureusement que nous étions entre filles. Mes épaules étaient à découvert, mes bras et jambes frêles aussi ainsi que mon ventre.

Toutes les trois, avions garder le silence pesant en attendant de voir ce que ces infirmières allaient encore nous faire.

Une vieille femme vint me voir et je me demandais ce qu'elle voulait de moi. Elle attendait que je dise une phrase mais je ne comprenais pas. Une ride s'était formé sur mon visage car j'étais confuse.
- Marietta
Je me souvint aussitôt, me forçant a faire un sourire forcé.
- La dame dans la tente, c'est vous.
- Effectivement, dit t'elle avec un regard de compassion.
Elle continua ;
- Tu sais, j'ai toujours espoir. Je ne sais pas ce que nous font ici, mais je crois que le destin nous a amenés ici. Tout va bien se passer ma petite, crois-moi.

Elle me caressa le bras et m'accorda un nouveau sentiment de compassion et partit.
Elle me rendit un peu de confort et j'appréciais cette dame.

Patient 715Où les histoires vivent. Découvrez maintenant