Les invités

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Ça m'arrive souvent de craquer. C'est dur toute cette situation, tout ce bordel. Souvent je retiens mes émotions, mais quelques fois, ça m'arrive de pleurer un bon coup. Pourquoi moi ? Pourquoi ça m'arrive à moi ? Décidément, on ne le saura jamais. La seule chose qui me fait du bien, c'est écrire ici.

Enfermée dans ce minuscule endroit crasse, il n'y a que le vieux matelas qui prends toute la place. Il n'y a même pas deux centimètres de libre. Je peux sois me reposer le dos sur ce mur de béton ou me coucher. Une fois, je me suis pisser dessus. C'était la seule et unique fois. Leurs visages ce jour-là, en disait long. J'ai du nettoyer ma culotte pendant au moins deux heures, parce que ça ne l'es satisfaisaient pas, mais moi, je mens foutait .Parce que oui, il n'y a pas de toilette dans ma cellule. Je dois sortir de ma cage, accompagné d'un garde armé, qui m'amène jusque-là. Je n'ai que le droit d'y aller deux fois par jour, mais avec le minimum de liquide que je bois, ça ne prend pas trop de temps.

Quittant les routes principales, je pensais aux motards qu'on avait rencontré. Très franchement, ils avaient l'air pas l'air reglo du tout. J'espérais ne pas les recroiser, car sinon je l'es tuerais. Arrivant à notre camp, un déambulant se battait pour rentrer mais les cordes et les objets encombrants lui en empêchait.

Avec cette dure matinée, je me reposa un peu dans la cabane. Après l'heure du souper, je monta directement me coucher. Le lendemain, je me lèvis tôt, et prépara à manger. Ce matin là, quelques cannibales entra dans le camp, mais je l'es tua avant. Sans faire un bruit, pour éviter de réveiller les autres. Retournant près du feu, j'enfouis mes mains  mon visage humide me frottant les yeux.

- Hey, ma jolie, c'est une belle cabane que tu as là.

Me relevant la tête, je pris immédiatement le flingue à côté de moi, le dirigea aux visages comme cible.
- Oh, du calme.
- Comment vous êtes arrivé ici ? Dis-je.
C'est avec surprise que je revit le grand homme musclé et l'autre motard a la veste en cuir.
- Eh bah, on vous a trouver par hasard, ici. Dit le plus grand.
- Je ne vous croit pas une seule seconde,dis je .
- Jay, et lui c'est Richard, continu a-t-il.
- Partez, ou sinon je tire,déclarai-je.
- Eh, oh, on es pas méchant, on veut seulement trouver un camp, dit l'homme au crâne rasé.
- Eh bah, c'est pas ici les Loulou, dis-je.
J'entendis des pas, James se mît à côté de moi avec son arme.
- Qu'est-ce qu'ils font ici, dit James.
- Ils prétendent nous avoir trouver par hasard, dis-je tout en visant mon arme sur les deux motards.
- Ouais c'est ça, partez ! Cria James.
- On vous dit que on ne vous veux aucun mal, tenez nos armes, dit le grand barbu.
Ils lancèrent tout leurs armes qui atterrissaient à nos pieds.
Je m'avançait tout doucement vers eux pour les fouiller. Immédiatement, ils levèrent leurs mains, et acceptèrent. Ils n'avaient rien sur eux. Stupéfaite, je reprit mon arme et retourna aux côté de James.
- On ne veux que survivre.
- On es sérieux, et même que, on serait prêts à gagner notre place. Dit t'il.
- Et si finalement, vous nous vouliez du mal, dis-je.
- Vous nous tuerez, voyons, tu n'es pas idiote ma belle, continua t'il.
- Arrête ! Criai-je.
Il se mit à rire, m'appeler ainsi l'amusait.
Élise s'avança et dit;
- Ok, mais au faux pas de travers, on vous tue.
- Élise! Voyons! Tu sais ce qu'il s'est passer avec les autres ! Ils nous veulent du mal!
- Oui, mais la dernière fois, on avait baissé nos gardes ! Le monsieur qui a tué Félix, on a pas fait gaffe, et les psychopathes, eux on les a tués! On pourra pas rester seuls indéfiniment! Ça fait à peu près trois semaines qu'on es ici avec personne! T'en a pas marre ? Cria presque t'elle.
- Élise... continuai-je.
- Je m'en charge. Je l'es surveillerai et les observerai  attentivement. Continua t'elle.

Dans un grand soupir, je dit;
- Un seul geste de travers, on vous tue. Vous n'avez pas le droit d'arme et on vous surveille très attentivement. Vous n'avez aucun droit de toucher, et vous dormirez dehors. On alternera les gardes.
- Ah! Merci ma belle!
- Arrête ou sinon je vous amène très loin d'ici, dis-je.
- Okok... ria t'il.
Je me retourna le dos , tout en regardant Élise d'un regard noir et me dirigea au feu.
- Pfft, j'arrive pas à croire qu'on fait ça, marmonnai-je.

Patient 715Où les histoires vivent. Découvrez maintenant