J'avais entendu le moteur qui rugissait. Ça faisait un moment que nous étions en route. Mais où ces espèces de cons nous amenaient ? Je regardais attentivement ces militaires avec leurs airs sérieux. Je peux dire que leurs job, ils les tenait à cœur.
Je soupirais longuement, tout en regardant Élise qui était en panique. Elle se rongeait les ongles et je faisais des mouvements de tête pour lui supplier d'arrêter. Mais c'était plus fort qu'elle, elle continuait. D'un côté je pouvais la comprendre, c'était une situation angoissante. Mais en plus, pauvre elle, elle était déjà anxieuse de nature. Elle se grattait les cheveux, et elle se répétais des phrases qu'elle se dictait à elle-même. Je tapota l'épaule d'un vieillard et je lui demanda poliment en chuchotant: « Puis-je ? » Il me regarda perplexe et il comprit que je voulais qu'il se tasse. Je bougeais mes fesses et avança de quarante centimètres environ. Et je toucha sa tête en enlevant ses larmes sur sa joue que j'essuyais a l'aide de ma main. Je l'as prit par la taille et je la dirigea vers ma place où elle déposa sa tête sur la paroi et je m'installai à côté d'elle. Elle reprit son souffle et je déposa ma tête sur son épaule tout en caressant son bras pour la rassurer. Et je chuchotais des mots doux. Elle ferma ses yeux et écoutait mes mots rassurants. Nous avions attiré l'attention du garde et je me contenta de le regarder quelques secondes avant de les poser sur Élise. Toujours ma tête accroupie sur son épaule, je regardais au fond de la camionnette. Léna et James regardait le sol les bras sur leurs cuisses. Eux aussi, ils se demandaient sûrement où nous allions. Mon seul but a ce moment là était de m'occuper de ma chère amie. C'était la moindre des choses.
Quand tout à coup, des hurlements se faisaient entendre. C'était l'homme de tantôt, dans la tente. Celui qui avait dit des propos choquants. Lui qui nous avait dit que nous étions tous destinés à l'abattoir.
Il criait :- Je le savais ! Vous nous amenez à l'abattoir ! Vous allez tous nous tuer !
Les militaires perplexes, regardaient l'homme d'un regard foudroyant. L'un d'eux se mit en action. Cet homme était grand et avait les cheveux longs ramassés en un chignon. Mais je pouvais dire qu'avec son gilet pare-balle et son arme semi-automatique, il était très intimidant.
A l'aide de sa semi-automatique, il frappa l'homme au visage ce qui le fit accroupi au sol. Des exclamations dans le tas surgissaient. Des hommes et des femmes paniquaient. Léna et James qui étaient proches avaient maintenant leurs têtes droites regardant ce qu'il allait se passer. Juste pour dire, que leurs regards étaient vides. Comme si ils avaient expulsé toutes leurs émotions,faisant deux des poupées sans expressions faciales. Quant à Élise, elle n'avait pas bougé d'un poil. Elle était restée figée les yeux fermées se reposant sur mon épaule.
L'homme se redressa fébrilement et nous découvrîmes une tête avec une blessure à l'œil et il saignait du nez. En voyant son expression, il regrettait. Il dit qu'une petite phrase avant de se taire et de se recoucher parterre sur le tapis.
- Dieu veillera à vous amener en Enfer.L'homme au chignon ricana regardant ses collègues. Regardant la foule spectatrice, il leva la voix :
- Que cela ne se reproduise plus ! Allez ! Arrêtez de regarder !Le reste se fit en silence. Nous avions tous compris ce que nous avions à faire: rien. Juste attendre. Ça me parut des heures. J'en étais certaine. Cependant, les grandes chances que je ne me trompe car lorsque nous attendons, généralement, le temps file comme une éternité.
Après des gouttes de sueur, je soufflais un coup. Élise s'était réveillée et se reposait assise. Léna et James avaient cassé le silence en se parlant, bien évidemment en murmures. Et moi, qui avait très chaud. Nous étions une vingtaine dans ce vanne, et l'air était suffocante.
Quelques temps après, le moteur s'arrêta. J'avais eu ce sentiment de stupeur, je voulais savoir ce qui nous arriverait. Nous restâmes environ quelques minutes dans la vanne mais les trois militaires qui se chargeaient de nous surveiller, étaient partis. J'étais absolument impatiente. J'avais une véritable peur au ventre, mais je voulais savoir. Pfft, si je savais ce qui m'attendais...
Les portières s'ouvraient. Un vent frisquet s'abattu sur nous. Je découvris de nouveaux visages. Des militaires, se chargeaient de vider le véhicule bondé de monde. Un par un, les pauvres gens apeurés débarquaient. C'était bientôt mon tour. Je sorti après qu'un homme a l'uniforme camouflé, me tenait par le bras avant de le lâcher brusquement. D'autres nous dictaient d'avancer. J'attendis quelques secondes avant que Élise descende. Un autre homme me força à avancer, je pris mes pas lourd, toujours retournée a l'arrière, attendant l'arrivée de Élise. Elle se dépêcha de ne retrouver. Nous nous dépêchons à avancer avant que cela nous attire des problèmes. Cette fois-ci, une femme nous donna une couverture verte foncée et nous ordonna d'aller dans cette direction où il y avait déjà d'autres personnes.
Nous nous retrouvâmes dans le tas de gens comme nous. Décidément, je ne pouvais rien faire à part écouter ces foutus militaires ! Élise s'empressa de mettre la couverture en n'amenant avec elle dans cette couverture si douce. Il faisait froid. De sortaient de nos bouches avec ce souffle froid. A ce moment là, ça me fit du bien. Au moins, ces cons avaient penser à ça ! Mais à nous emprisonnant, c'était dans les règles de l'ordre. C'est ça mon cul !
Mais je n'étais guère attentionnée à ça. Je mettais donnée la mission de retrouver Léna et James. Je ne voyais que des visages inconnus nous rejoindre, mais après quelques attentes, ils furent là. Lorsqu'ils nous ont vus ils se sont empressés de nous rejoindre.
De petits sourires apparurent sur nos visages. Je serrais Léna et lui donna un bisou sur la joue. Quant à James, il fit se pas si surprenant. Il me donna un bisou bref, mais ça m'as fallut pour être un peu rassurée.
Maintenant réunis, j'inspectais les lieux. Nous étions dans un stationnement immense et il y avait d'énormes Spotlight. Nous n'étions qu'un tas de civils surveillés méticuleusement. Des nouveaux militaires inconnus étaient positionnés autour de nous en hauteur. Ceux avec des mitraillettes et d'autres avec des snipers. Ils étaient bien préparé à la fin du monde. Je n'arrêtais pas de penser au fait, pourquoi nous avions étés kidnappés, et soumis à des ordres de la part de soldats . Et pourquoi nous avoir transférés ici ? À une centaine de mètres, sous les Spotlight, je voyais un bâtiment qui était protégé par de multiples grilles et clôtures ainsi que des caméras de surveillance. Je me suis fit une hypothèse. Je pensais bien que l'homme avait raison : Nous étions dans une base militaire scientifique.
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Patient 715
Science FictionIci, monde sans humanité, les scientifiques utilisent le patient 715 pour le Z-Virus qui a éradiqué presque toute la population. Leila patient 715 mène une vie de souffrance utilisée comme un rat de laboratoire pour trouver le vaccin qui sauvera l'h...