Cullen - Origins [TERMINÉE]

Chapitre Soixante-Dix

Quand le shérif s'avança vers la pièce où était retenu le personnel du bâtiment, un des policiers qui montait la garde s'approcha de lui.

- Nous avons informé les agents secrets, Monsieur, comme vous nous l'avez demandé.

- Parfait. Vivement qu'ils aient des réponses à nous donner.

Après avoir mis quelques minutes à se remettre de sa petite entrevue avec les deux vampires, Charlie avait en effet demandé à ce qu'ils engagent plusieurs agents, pour peut-être pouvoir découvrir qui était la femme en blouse blanche. Puisqu'ils ne trouvaient eux même aucunes informations quelconque à son sujet, il fallait bien trouve une solution à ce problème-ci. L'autre problème donnait beaucoup plus de fil à retordre au shérif : que faire de la chambre mortuaire ? Tout les policiers attendaient une réponse de sa part, et il allait tôt ou tard devoir prendre une décision. Il avait profité d'être seul pour y réfléchir ; et plus il continuait à y penser, plus il avait une solution toute trouvée. De toute évidence, une seule pouvait convenir à ses yeux, la seule qui ne mettrait pas en danger sa fille. Maintenant, il fallait qu'il trouve un moyen de mettre son plan en action. Retourner seul dans les sous-sols aurait été trop louche et tout le monde aurait pu l'accuser d'avoir brûlé la chambre mortuaire. Non, il lui fallait des témoins, pour qu'il reste seulement une victime ou lui même un témoin de l'accident.

- ... Chef ?

Charlie sursauta. Le policier était toujours face à lui, attendant toujours une réponse.

- Désolé j'étais dans la lune, qu'est-ce que vous venez de me dire ? S'excusa le shérif.

- Pas de problème. Je vous demandais ce que vous comptiez faire du personnel. La plupart commencent à en avoir un peu marre de rester enfermé dans la pièce. Répéta le policier dans une grimace.

Le cerveau de Charlie tourna à plein régime pendant soixante seconde, et finit par décider :

- Notez leurs coordonnées, et laisser les partir. On les recontactera au besoin.

- À vos ordres.

Le policier partit en direction de ladite pièce, répétant l'ordre aux autres. Charlie ne le suivit pas. Il voulait rester encore un peu seul pour réfléchir au plan qui commençait doucement à émerger de son cerveau. Mais il était écrit que Charlie Swan ne pourrait pas être tranquille plus d'une minute, et le grésillement du talkie-walkie attaché à sa ceinture le lui rappela.

- Shérif ?

Charlie retint un soupir d'exaspération, et répondit.

- Je suis toujours là. Qu'est-ce qui se passe ? D'autres vamp... Intrus qui veulent faire une promenade dans le bâtiment ? Grommela le shérif, se rattrapant de justesse à sa dernière question.

- Pas vraiment, non. C'est plutôt ceux qui en sont sortit. Smith et sa bande sont allé prendre un avion, ils avaient dû payer leur billet à l'avance et nous n'avons malheureusement pas pu les retrouver. Ils se sont tous séparé une fois arrivé à l'aéroport, juste avant que notre troupe arrive, et ils ont pu se faufiler dans la masse pour partir.

Charlie grimaça en retenant un juron.

- Ils partaient pour quelle destination ? Demanda-t-il.

- Pour l'Angleterre, Monsieur.

- Alors nous avons peu de chance de les retrouver... Marmonna le shérif.

- Que faisons nous Monsieur ?

- Demander à la troupe de continuer leurs recherches pour les retrouver. Ordonna Charlie. Qu'ils m'envoient un rapport dans une semaine.

- Bien, Monsieur.