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_Je... quoi ? Balbutie-t-elle croyant, avoir mal entendu. Elle recule instinctivement lorsqu'il se rapproche d'elle, après avoir posé la tasse sur le banc à côté.

_Quelle solution trouvez-vous à ça ?

_Je...restez ! Je vous promets de ne plus jamais recommettre ce...je ne boirai plus de ma vie ! Si vous partez, Gary va divorcer, je ne veux pas de ça !

Terence ne pu retenir un éclat de rire devant la naïveté de Lalla. Elle vit dans le monde des bisounours ou quoi ?

_Si je reste Lalla, vous divorcez aussi ! Je ne peux pas rester dans cette maison, pas parceque j'ai des remords pour ce qui est arrivé vis à vis de mon frère. Mais bien parceque je ne pourrai pas rester loin de vous et ne rien tenter.

_Je...je vais me coucher !

_Vous me rendez fou ! Je vous désire depuis le premier jour, je suis désolé de vous mettre dans une situation aussi inconfortable que celle là, mais je n'y arrive plus !

Pendant qu'il parlait, il se rapprochait sans s'en rendre compte, il est comme aimanté par elle.

_C'est moi qui vous ai mit dans cette situation inconfortable ! Je m'en excuse ! Dit-elle en reculant, la proximité devenant étouffante.

_C'est moi qui vous ai embrassé ! Je l'ai fait sachant votre état d'ivresse, n'est-ce pas lâche de ma part ?

Elle baisse le regard, il y a bien trop de fièvre dans celui de Terence, ça la déstabilise qu'il la regarde aussi fiévreusement. Il la saisit par la hanche et l'oblige à le regarder en collant son front au sien, alors qu'elle tente de se dégager.

_Maintenant que vous le savez ! Pouvez vous vivre avec moi, dans cette maison ? Sachant que je peux déraper à tout moment ? Surtout quand vous me regardez avec ces yeux ?

_Au levé du soleil, quittez cette maison ! Vous avez eu la meilleure solution ! Dit-elle retenant son souffle, il a le visage trop près.

_J'aurai dû garder le silence ! Lire la culpabilité dans vos yeux me brise ! Je viens vous poser un fardeau n'est ce pas ? Dit-il en caressant sa joue tendrement, il a envie même dans cette situation de l'embrasser.

_Laissez moi, juste une dernière fois, goûter à ces lèvres ! Dit-il en rapprochant dangereusement les lèvres.

Le coeur battant, elle esquive le bisou et ses lèvres s'écrasent sur sa joue, il lui fait une bise passionnée. Laissant sur son passage des doux frissons à Lalla, qui a le cœur battant la chamade. Cette situation est insensée, pourquoi elle a le coeur battant ?

_Qu'est ce que vous faites ?!

_Vous êtes belle ! Vous êtes désirable et vous me faites perdre la tête ! Chuchote-t-il au creu de son oreille d'un timbre terriblement sensuel.

_Je suis l'épouse de votre frère aîné ! Arrêtez ce jeu et laissez moi ! Dit Lalla en se tortillant pour quitter son emprise, mais comme drogué, il ne l'écoute pas et comme pour prouver qu'il ne l'écoute pas, il plaque ses lèvres contre les siennes avec fougue.
Elle chavire, ses jambes faiblissent, elle s'accroche à son cou déstabilisée.

D'une main souple, il glisse ses doigts sous sa robe, elle tremble et faiblement comme si elle ne veut qu'il l'entende, elle lui demande d'arrêter.
Même si elle le veut, elle n'arrive pas à le stopper, une part au fond d'elle souhaite être touchée, goûtée par un homme.
Ca fait tellement longtemps qu'elle ne s'est pas sentie femme, mais retrouver cette sensation dans les bras de son beau-frère n'est pas la meilleure des solutions.

_Terence...

_ Je sens bien votre corps vibrer ! Dit il en intensifiant ses caresses, et tel un vampire, il prend possession de son cou avec ses lèvres habiles. Il lui fait un suçon, qui laisse Lalla échapper un cri qu'il étouffe de ses lèvres délicieusement.

_Voulez-vous toujours que je m'arrête ? Demande-t-il en glissant sa deuxième main sous sa robe de nuit, et de lui presser la hanche.

_ Ce n'est pas correct...

_Dites le avec plus de conviction et peut-être que je vous écouterai !

Il retire son pull, laissant ses pectoraux à l'air libre, d'un geste souple, il l'incite à retirer sa robe de nuit.
Mais elle hésite, elle craint qu'il n'y ait plus de retour en arrière, elle craint que ce qu'ils font actuellement ai des retombées plus tard.

_Même si on le voulait, on ne peut plus effacer ce qui se passe ! Quitte à vivre avec la culpabilité, autant aller jusqu'au bout non ?

_Non ! Dit-elle en le repoussant soudainement, puis à vive allure, elle s'efface du jardin, le corps en feu, le cœur battant. Elle se maudit d'avoir un corps aussi faible, il est le frère de Gary, si elle veut retrouver du réconfort ce n'est certainement pas dans ses bras à lui. Mais pourquoi alors qu'elle s'enfuit elle souhaite qu'il la suive?

Lorsqu'elle s'apprête à fermer la porte, elle le voit se diriger vers ses appartements à lui, mais leurs regards se percutent et elle sent qu'elle va faire une grosse bêtise. Le désir qu'elle voit dans ses yeux la fait trembler, il est brûlant et elle peut le sentir, tel un loup affamé il avance vers elle, puis la soulève et elle laisse échapper un cri de stupeur.

_Lalla je sais que c'est mal, mais je n'arrive pas à me contrôler ! Juste une fois, juste une fois laissez moi vous honorer ! Dit-il en posant des baisers fiévreux au centre de sa poitrine, elle sent qu'il durcit au fur et à mesure et elle se sent femme. Il vibre de désir pour elle, cette sensation lui procure une satisfaction malsaine.
Arrêtant de réfléchir au lendemain, elle l'embrasse et il lui répond en introduisant lentement sa langue.

Quand il la pose sur le lit, sans qu'il se défasse de son regard, elle réalise à quel point il est bel homme. Au dessus d'elle, il intensifie les caresses et lentement, il lui retire sa nuisette avant de rester figé un long moment.

_Quoi ? Demande-t-elle le cœur battant, peut-être qu'il ne la trouve pas attirante en la voyant nue.

_Votre corps ! Il est magnifique ! D'une bouche chaude il possède son sein gauche en agaçant de sa langue ses tétons.

Elle frissonne à chaque coups de langue sur son corps et se berce à chaque compliment qu'il lui fait, sur chaque partie que sa langue honore.
Elle se cambre à l'insertion de son doigt en elle, d'un second suçon, il possède son cou.
Elle se cambre encore plus et voit son cri étouffé par les lèvres de son amant, lorsqu'il s'introduit en elle. Ses ongles s'enfoncent dans sa chair au fur à mesure qu'il donne des coups de rein lent en passionnés.
Elle explose de multiples sensations, elle se sent comme libérée d'un gros poids, plus il va vite, plus elle monte en extase.
Enfouissant son visage dans le creux musclé de son cou, elle le mord légèrement et il laisse échappé un gémissement rauque. Prenant confiance, elle embrasse son cou sensuellement pendant qu'il accélère la cadence, comme si ses baisers redoublaient son énergie.
Lorsqu'ils arrivent au point cumulant de leur plaisir, ils se figent chacun dans le cou de l'autre et ils se libèrent. Terence aurait aimé le faire à l'intérieur d'elle, mais il se retire en ayant un remords idiot et tardif.

Insoutenable Désir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant