🌟Lucy│Lundi 24 Août, 11 heures 21
Nous nous sommes installées dans le salon, sans rien demander. Papa était sorti, même maman ne savait pas où il se trouvait. Pourtant, ça ne nous a pas dérangé plus que ça, au contraire, d'un point de vue, j'avais l'impression que cela rendait maman plus libre dans ses mots.
J'ai pris une légère inspiration, comme ma mère, avant de nous poser confortablement dans le canapé, comme pour nous alléger l'esprit avant de nous parler. Je lançais quelques petits regards à ma mère, avec aucune expression sur le visage, je n'osais pas lui parler, j'étais comme intimidée, et puis, cette vision m'est directement revenue à l'esprit : Ma mère en train de pleurer dans mes bras, me demandant son pardon.
À ce moment, je ne savais vraiment pas quoi lui répondre, d'où le fait que j'ai peut – être laisser mes sentiments prendre le dessus, ou peut – être juste mon instinct naturel, je ne serais dire... Mais ce qui est sûr, c'est que ce n'était pas la vraie moi, comme si une part de ma personnalité, que je ne connaissais pas, avait pris le dessus sur moi pendant plusieurs secondes.
— C'est quand même rassurant de savoir que ton père n'est pas là, soupira – t – elle.
— Rassurant ? Tu ne lui as jamais parlé de ça ? repris – je mon calme et surtout une position normal.
— Ton père connait que trop bien cette histoire, mais je n'aimerai pas lui rappeler de mauvais souvenir, rien de plus, m'avoua – t – elle d'un ton calme.
— Je ne vois pas en quoi ce que je vais te demander rappelle de mauvais souvenirs... À moins que tu me cache quelque chose de très, très, secret et qui peut faire très mal à avouer et surtout à accepter...
Une nouvelle fois, elle n'a rien répondu, elle avait l'air dans ses pensées, à regarder le plafond avec nostalgie. Je n'arrivais pas à comprendre maman, j'avais tellement de questions à lui poser, mais je n'y arrivais pas, je n'arrivais pas à lui parler, et surtout à lui poser ses fameuses questions.
— Ma-
— Cette histoire a commencé... Quand je n'avais que 16 ans, oui, rigola – t – elle doucement, j'avais le même âge que toi quand j'ai compris que notre famille était maudite... Mais tu sais, à l'époque, je n'y ai pas prêté plus attention, c'est vrai après tout... Ton grand – père avait quitter la maison du jour au lendemain, laissant ta grand – mère et moi toute seule... Mamie s'est réfugier dans l'alcool et regarde où elle en ait aujourd'hui, malgré le fait qu'elle dit aller bien... Quant à ma grand – mère... Rien que d'y penser, j'en ai la nausée, je ne veux pas me souvenir de ce qui lui ait arrivé... se posa – t – elle une main sur la bouche avant de me regarder tendrement, quand j'avais ton âge, je pensais ne pas être maudite, je pensais... Que j'étais une exception... Et pourtant, cette foutue malédiction a commencé à me teindre de noir, tout comme les précédentes femmes de notre famille.
— Une malédiction ? joué – je sur les mots comme si je n'arrivais pas à la comprendre.
— Ma malédiction à moi... C'est être encore porteuse de la malédiction, rien de plus... m'expliqua – t – elle plus simplement.
— Mais... Pourquoi ? Tu pensais que grand – mère serait la dernière ?
— Quand j'étais jeune... Ma grand – mère m'a avoué que normalement, celle qui devrait ne plus être maudite, serait la descendante née 400 ans après Mio... J'ai toujours pensé que c'était moi car j'étais vraiment sur la barre des 400 ans... Mais... Je n'ai pu y échapper...
— Pourquoi ? essayé – je de comprendre maman.
Elle n'arrivait pas à me répondre, mais j'arrivais à comprendre, qu'elle allait me faire un long... Très long discours. Mais j'étais prête à l'écouter, sans rien dire, juste écouter ses aveux, son histoire et la vérité derrière tout ça, j'étais prête à l'accepter... Et il fallait que je l'accepte, je l'ai promis à Madame Martin et surtout à Natsu...
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Moi, Sorcière de ta vie
FanfictionLucy Heartfilia, lycéenne banale en classe de première, avec une vie des plus normales et vivant seule à cause du fait que ses parents sont souvent en voyage d'affaire. Comme on peut le comprendre, Lucy est la définition même de la banalité, selon s...