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🌟Lucy│Samedi 2 Mai, 21 heures 58

— Et ton corps ? Qu'en dirait - il ? me coupa - t - il dans mes explications.

Je n'ai même pas osé lui répondre, pour deux raisons : La première parce que sa question n'avait aucune logique, comment le corps pouvait avoir plus contrôle que la raison sur nous ? Impossible... Et la deuxième, c'est que je ne comprenais rien, je ne comprenais la logique de sa question, je ne comprenais pas où il voulait en venir.

J'ai commencé à secouer négativement la tête avec mon expression de biche perdue mais qui essayait quand même de trouver la solution au problème sans y réussir. J'ai pu le voir sourire encore une fois, sans doute en se disant ou plutôt en se demandant sur quelle « tarte » il venait de tomber, en sachant que la tarte dans cette histoire, c'est moi. Merci pour de me prendre pour une tarte, ça fait plaisir... En sachant que c'est moi qui me traite de tarte actuellement...

— Jolie métaphore, se moqua - t - il un petit sourire en coin.

— Merci, soupiré - je en évitant son regard et en lui tapant la main pour qu'il me lâche.

Même si je venais de lui frapper la main pour qu'il s'éloigna de moi, disons que Natsu ne voyait pas les choses de la même façon que moi, puisqu'il a presque instantanément placer sa main sur ma joue de façon à ce que je tourne la tête, à nouveau, vers lui.

J'avais vraiment ma tête des mauvais jours, je n'avais qu'une envie, qu'il me laisse tranquille. Je l'avais aider, je lui ai demandé des explications, il m'a donné des explications sans vraiment que j'en comprenne le sens, et maintenant je ne veux plus rien savoir et pourtant il veut continuer de m'en donner, ce qui a le don de me taper sur le système.

— T'es vraiment difficile à cerner... Comment tu peux penser que tu es banale alors ? Hein ? me questionna - t - il en chuchotant.

— Avoir une caractère difficile à cerner, ne veut pas dire que je ne suis pas banale, lui répondis - je d'un ton sec.

— D'accord... soupira - t - il.

J'avais envie de lui faire comprendre que je n'avais envie de jouer avec lui, que j'en avais assez de ses questions, que j'en avais assez d'avoir des réponses que je ne comprends pas, et que j'en avais assez de ses réponses qui commençaient à me taper sur le système, j'avais plus l'impression qu'il était en train de vouloir me faire croire à quelque chose de faux, pourtant au fond de moi je n'avais qu'envie de l'écouter, je ne pouvais que croire à ce qu'il disait, pourquoi ? C'est simple, à cause de son caractère, de cette expression qu'il a toujours le visage, à cause de ça, je ne pouvais que croire en ses paroles, parce que maintenant que j'y pense, depuis que je le connais... Il ne m'a jamais menti, et je doute que ce soit le genre à mentir... Surtout dans ce genre de situation, car je ne vois pas l'intérêt de mentir, et... S'il voulait juste que quitter Grey, je pense qu'il aurait fait autre chose et qu'il aura fait ça dès la première semaine du début de notre relation.

Pourquoi maintenant ? Pourquoi tu ne dis ça que maintenant ?

— Jouons à un jeu Lucy, dégagea - t - il quelques mèches de mes cheveux de mon visage, si tu me repousses, j'admettrai que... Ce que je pensais de tes sentiments pour Grey et que mon hypothèse étaient parfaitement fausses, s'expliqua - t - il en posant une de ses mains sur ma joue rouge, mais si tu acceptes, alors ma théorie sera juste et je pourrais peut - être d'aider encore plus à tout comprendre.

— Je n'ai qu'à ne pas accepter alors, dis - je comme si ce que j'allais faire est une évidence.

Il n'a pu s'empêcher de rigoler, c'était bien la première fois que je le voyais ainsi, et bizarrement j'en rougissais encore plus, et je me disais que cette expression sur le visage lui allait tellement mieux que son expression habituelle, c'est-à-dire totalement neutre.

Moi, Sorcière de ta vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant