Ce qui est sûr, c'est que même si tu as fais la tête depuis le début, disant que tu ne voulais rien raconter, au final, tu es bien contente d'avoir pu raconter ton histoire, non ?
J'étais encore une fois, assisse à mon bureau, à taper plusieurs mots sur mon ordinateur, j'étais vraiment dans ma bulle à moi, les écouteurs dans les oreilles, en train d'écouter ma musique, mes fiches de devoirs à côté de moi. Je savais que je devais finir mes devoirs, mais rien à faire, je n'arrivais pas à me dire que je devais réviser pour mes partiels. Pourtant, un bruit attira ma curiosité, tellement que j'ai tourné ma tête vers la porte de ma chambre avant d'enlever un de mes écouteurs. C'était ma mère qui m'appelait, me disant qu'une de mes amies était arrivée à la maison, je ne savais pas encore de qui il s'agissait, mais je n'ai pu m'empêcher de soupirer, lourdement, avant d'enlever totalement mes écouteurs, et me lever de ma chaise pour me diriger vers la porte de ma chambre, laissant mon ordinateur et mon texte seuls.
Je déteste les murs de cette maison, papa devrait peut – être changer le papier peint, ça commence à devenir un peu vieillot, non ?
J'ai calmement descendu les escaliers, avant de constater qui était dans l'entrée avec ma mère. J'ai directement soupiré, de soulagement, en descendant les marches, une à une, de mon escalier, pour finalement lui sourire, après lui avoir fait un petit signe de la main.
— Mais... Tu n'as pas cours Lili ? la questionné – je finalement.
— Non, tu vois je sèche, te rappelant juste que je reprends les cours le 17.
— Ah, comme moi, dis – je en m'approchant d'elle doucement.
— Bah, un peu normal, on est dans la même FAC, dans la même filière, le seul truc de différent entre nous, c'est que je suis en design et toi en art plastique, me dit – elle cela comme si c'était une évidence.
— Ah... Merde... C'est vrai, j'avais oublié, me gratté – je nerveusement l'arrière de la tête, c'est vrai qu'on est dans la même FAC.
— Le fait de ne plus se voir t'es montée à la tête, hein ? me taquina – t – elle.
— Mh, c'est vrai que j'en ai mal à la tête, mais à un point, peut – être à cause du fait que je n'ai plus ma super coéquipière de connerie, h24 avec moi, rigolé – je avant de l'inviter à me suivre jusque dans ma chambre.
Avec Lili, on se connait depuis le lycée, d'ailleurs, c'est elle qui m'a encouragé à faire cela, à écrire des fictions. Car il est vrai qu'à une époque, j'écrivais tout et n'importe quoi sur des feuilles de papier, c'était bien avant qu'on ait le droit d'utiliser nos ordinateurs en cours. En même temps, écrire tout ce qui me passait par la tête était toujours plus intéressant qu'écouter le cours en face de moi.
— T'as bientôt fini d'écrire ta prochaine fiction ? se posa – t – elle sur mon lit comme si elle était chez elle.
— Je viens juste de la terminer, lui dis – je tout fièrement.
— Et donc ? Tu es fière du résultat ? regarda – t – elle l'écran de mon ordinateur.
— Je ne peux pas dire que c'est la meilleure que j'ai pu écrire, mais oui, j'en suis très fière, me posé – je sur ma chaise de bureau, j'ai même réussi à caler, comme ça, ton délire de fœtus vampire, me moqué – je d'elle.
— Oh non, t'es sérieux ?! s'exclama – t – elle, ha... Je t'avais dis d'en parler à personne... Sérieusement, t'exagère...
— SI les gens savaient la vraie histoire derrière ce fœtus vampire, je pense qu'il serait déjà parti en courant, rigolé – je à plein poumon, j'ai juste repris ton délire pour le remettre à ma sauce, rien de plus, lui expliqué – je plus facilement avant de me poser à côté d'elle.
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Moi, Sorcière de ta vie
FanfictionLucy Heartfilia, lycéenne banale en classe de première, avec une vie des plus normales et vivant seule à cause du fait que ses parents sont souvent en voyage d'affaire. Comme on peut le comprendre, Lucy est la définition même de la banalité, selon s...