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🌟Lucy│Jeudi 12 Mars, 17 heures 19

L'interrogatoire ? Mais de quoi parle - t - il ?

Alors que je réfléchissais à ce qu'il voulait entendre par interrogatoire, Erza posa mes affaires sur la table basse, c'est - à - dire la bourse avec les écailles de dragon ainsi que la boîte poussiéreuse.

— Qu'est - ce que vous faites avec mes affaires ?! m'exclamé - je avec surprise.

— T'inquiète, on n'a rien volé, m'avoua Grey.

— Et dans tout les cas, on n'a pas pu ouvrir la boîte, il faut une clé, et la clé n'était pas dans tes affaires, dit la petite fille avec les couettes.

La clé ? Un peu normal qu'ils ne l'ont pas trouvé, je la garde toujours avec moi. J'en ai fait un collier, comme ça, je suis sûre de ne pas la perdre...

— Elle l'a autour du cou.

Hein ? J'ai tourné la tête pour voir qui venait de dire ça. Puis j'ai pu voir Natsu, à l'étage, accoudé à la rambarde. 

Grey l'a regardé pendant un moment, puis s'est levé de son fauteuil et s'est doucement approché de moi. 

— Q-Q-Qu'est - ce que tu fais ?! paniqué - je.

Un peu normal que je panique, son visage été si proche du mien, puis sans m'en rendre compte, la clé, que j'avais autour du cou, avait atterri dans sa main droite.

— Eh ! C'est à moi ! m'exclamé - je tout en bougeant comme une idiote en espérant pouvoir me dégager.

— On te l'a déjà dis, tu ne pourras pas te lever, commenta Erza.

Alors que j'essayais de me dégager, Grey prit ma boîte poussiéreuse, et inséra la clé, mais pour une raison qui m'est totalement inconnu, il n'a pas réussi à la tourner.

— T'es sûre que c'est la bonne clé ? demanda Grey à Natsu.

— Elle l'a dit, soupira - t - il.

Je l'ai dis ? J'aurai parlé à voix haute sans m'en rendre compte ?

— En tout cas, Grey a raison, on ne peut pas l'ouvrir, essaya à son tour Erza.

— Normal, seul le propriétaire de la boîte peut l'ouvrir, avoua Natsu.

Les trois personnes, devant moi, ont commencé à fusiller du regard Natsu. Alors que Natsu, lui, gardait son regard habituel, c'est - à - dire un regard vide et sans aucune expression sur le visage, ça ne change pas beaucoup à d'habitude.

Alors que Grey et Erza étaient en train de crier sur Natsu, Wendy quant à elle était en train d'analyser du regard la boîte. Personne me regarde, c'est le moment.

En regardant de plus près, je n'ai rien qui m'attache au fauteuil pourtant, j'ai l'impression d'être attaché. Je ne vois qu'une explication, une corde invisible... Je n'arrive pas à croire que j'ai dis ça.

— T'as vraiment cru qu'on t'avait attaché comme un animal, me demanda Natsu avec un petit regard vers moi.

— Je... J'ai encore une fois parlé à voix haute ? le questionné - je surprise.

— On peut dire ça, comme ça, répondit - il d'un ton froid.

Pourquoi me parler comme ça ? Surtout que... Je ne lui ai rien fait de mal...

Moi, Sorcière de ta vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant